Fondation pour l’Innovation
en Cardiométabolisme et Nutrition

  • Course des Héros 2022 : notre engagement pour lutter contre l’insuffisance cardiaque

    Course des Héros 2022 : notre engagement pour lutter contre l’insuffisance cardiaque

    Course des Héros 2022 : notre engagement pour lutter contre l’insuffisance cardiaque

    L’IHU ICAN a participé le 19 juin dernier à la Course des Héros 2022, un événement associatif et sportif qui permet de collecter des dons pour soutenir la cause de son choix : handicap, éducation, maladies rares, précarité etc.

    Nos équipes ont choisi de soutenir la lutte contre les maladies cardiovasculaires, la 1ère cause de mortalité dans le monde après le cancer.

    L’IHU ICAN remercie chaleureusement les généreux donateurs qui ont permis de collecter la somme totale de 5 865€ de dons lors de cet événement !

    Nos collecteurs vous remercient !

    Grâce à votre soutien, nos 12 collecteurs de l’IHU ICAN se sont réunis le dimanche 19 juin dernier pour prendre le départ de la Course des Héros et faire rayonner notre cause lors de cet événement festif et convivial au domaine national de Saint-Cloud (92).

    Sur une distance de 6km ou 10km, en marche ou en course à pied, l’événement permet à chacun(e) de s’engager pour une cause qui lui tient à cœur, peu importe son niveau sportif.

    Qu’est-ce que le projet UTHop’IA / RobEduc ?

    L’annonce du diagnostic d’insuffisance cardiaque est un bouleversement pour les patients. Durant son hospitalisation, le patient va rencontrer de multiples intervenants pour lui expliquer les nouvelles habitudes de vie à appliquer dès son retour à domicile, mais le temps dédié est souvent court et la répétition des messages clés est importante.

    Ce projet vise donc à sensibiliser à l’éducation thérapeutique les patients hospitalisés pour une poussée d’insuffisance cardiaque via un robot humanoïde et à l’intelligence artificielle. Celui-ci interviendra en complément de la prise en charge actuelle en hospitalisation, afin d’expliquer plus longuement ces nouvelles habitudes aux patients.Initié à la demande du personnel soignant, le projet est porté par les Pr Richard Isnard, Dr Françoise Pousset et Dr Lise Legrand du service de cardiologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris 13e).En savoir plus sur l’insuffisance cardiaque

    À quoi vont servir les dons collectés ?

    L’ensemble des dons collectés va permettre d’améliorer la prise en charge des patients atteints d’insuffisance cardiaque, en soutenant directement le projet UTHop’IA / RobEduc.

    Ces dons vont être affectés dès maintenant à la phase d’ingénierie pour le développement de la mobilité du robot : composants électroniques, déplacements en toute autonomie du robot dans l’hôpital (visites dans les chambres des patients, ouverture des portes…).

    La prochaine étape concernera ensuite l’interaction du robot avec les patients. Vos dons sont essentiels pour soutenir la recherche médicale autour des maladies du cardiométabolisme (obésité, diabète, maladie des vaisseaux et du cœur…) aux côtés de l’IHU ICAN.Je fais un donSuivez nos actualités sur LinkedIn

  • Semaine nationale de la santé du pied 2022 : comment prévenir les plaies liées au pied diabétique ?

    Semaine nationale de la santé du pied 2022 : comment prévenir les plaies liées au pied diabétique ?

    Semaine nationale de la santé du pied 2022 : comment prévenir les plaies liées au pied diabétique ?

    Impactant plus de 3,5 millions de français, le diabète est une maladie métabolique grave caractérisée par un niveau élevé de sucre dans le sang. Souvent sous-diagnostiquée car pouvant être asymptomatique pendant de nombreuses années, cette maladie en constante augmentation est devenue un enjeu de santé majeur : on estime à 693 millions le nombre de cas en 2045 à travers le monde (étude INSERM en 2019).

    Parmi les complications de santé associées au diabète, la plus fréquente est la dégénérescence des nerfs sensoriels et moteurs des membres inférieurs du corps, aussi appelé « pied diabétique ». 15% des diabétiques présentent une ulcération du pied au cours de leur vie et 85% des amputations réalisées chez des patients diabétiques sont dues à une plaie du pied.Dans le cadre de la Semaine Nationale de la Santé du Pied du 13 au 18 juin 2022, l’IHU ICAN vous présente les travaux de recherche de Jérôme Haddad (MSc Podiatrist – Podologue à l’Hôpital Universitaire de la Pitié Salpêtrière) sur les risques d’ulcération du pied des patients diabétiques.

    Le pied diabétique : causes et conséquences

    Selon certaines études, la pression plantaire est le facteur de risque principal d’une plaie chronique du pied chez un patient diabétique. En effet, les patients diabétiques neuropathes présentent un épiderme plantaire plus mince et des tissus mous plantaires plus rigides que les non diabétiques, exposant le pied diabétique à une dégradation des tissus cutanés pouvant amener à la formation d’ulcères.

    Conséquence des anomalies métaboliques causées par le diabète, l’amplitude de mouvement des articulations du pied et de la cheville est effectivement réduite chez les patients diabétiques neuropathes. Cela entraine des perturbations importantes de la fonction du pied, en raison de pressions plantaires anormalement élevées pouvant provoquer un ulcère chronique du pied. Les patients atteints de ce type d’ulcères présentent une diminution de leur activité physique, une baisse de leur sociabilité, un niveau de stress plus important, et un impact négatif global sur leur qualité de vie et leur bien-être.Le nombre d’individus souffrant de diabète augmente considérablement à l’échelle mondiale d’années en années ; il est donc essentiel de trouver des solutions pour réduire le taux d’ulcération du pied en lien avec le diabète.

    Comment prédire et évaluer les risques de plaies liées au pied diabétique ?

    Les travaux de recherche de Jérôme Haddad (MSc Podiatrist – Podologue à l’Hôpital Universitaire de la Pitié Salpêtrière) portent sur la conception et l’évaluation d’un biomarqueur prédictif du risque d’ulcération du pied pour une population de patients diabétiques atteints de neuropathie périphérique des membres inférieurs, par l’utilisation d’outils d’analyses pratiquées en routine clinique.

    L’hypothèse de ce projet de recherche est que les plaies des patients diabétiques ne sont pas dues uniquement à la pression, mais également à la déformation dans l’épaisseur des tissus plantaires. Au fur et à mesure de l’avancée dans la neuropathie, les caractéristiques biomécaniques et structurelles du patient se dégradent. La découverte de cette neuropathie ou du diabète intervient souvent trop tard, une fois que la plaie est apparue. En effet, malgré la présence de facteurs de risque, des patients ne présentent pas forcément de plaie.Il est donc fondamental d’identifier des données à la fois morphologiques et fonctionnelles afin d’étudier le passage de grade 2 au grade 3 chez le patient (voir schéma ci-dessus), et éviter une situation critique. Grâce à la prise en compte de ces 2 types de variables, l’identification d’un biomarqueur qui permette d’établir une norme face au risque de plaie associé à la neuropathie serait une avancée majeure pour lutter contre ce problème de santé publique.

    Le projet de Jérôme Haddad prévoit donc, grâce à des outils de routine clinique, de pouvoir proposer un moyen simple d’évaluation et de prédiction des risques de plaies liées au pied diabétique, accessible en médecine de ville.

    Comment est structuré ce projet de recherche sur le pied diabétique ?

    Le projet prévoit plusieurs phases d’études :

    1. Etude observationnelle descriptive de la rhéologie cutanée des patientes grades 1, 2 et 3 : In vivo et par simulation numérique,
    2. Etude prospective observationnelle descriptive des patientes grade 3 en comparent les zones à antécédents de plaies et les zones restées saines : In vivo et par simulation numérique,
    3. Etude prospective observationnelle longitudinale analytique de cohorte : étude monocentrique sous la forme d’un hôpital de jour intitulé « HDJ dépistage de la neuropathie », avec monitoring prospectif longitudinal de l’ensemble des paramètres au 1er jour, à 6 mois et à 1 an.

    N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez en savoir plus sur le déroulé de cette étude.Nous contacter

    Quels sont les résultats attendus ?

    La création de l’outil a pour but une utilisation dans la pratique clinique, dans la recherche et dans les essais cliniques.

    Le projet de recherche prévoit d’explorer plusieurs aspects et hypothèses, comme :

    • L’analyse de la cinétique inter patients (exemple : quels individus se déplacent plus rapidement que les autres ?),
    • L’évaluation des paramètres dans le temps (Quelle évolution ? Quelle fiabilité des données ?),
    • La discrimination de groupes fonctionnels de risque et de groupes qui permettraient de créer une nouvelle gradation fonctionnelle, afin de compléter la gradation habituelle par défaut de baresthésie et de tact fin,
    • L’exploration de questions telles que : Est-ce que cette étude amènera à une classification fonctionnelle ? Une clusterisation fonctionnelle ? Un biomarqueur ? Le grade 2 est-il hétérogène ? Peut-on normaliser la pression plantaire à toutes les différentes variables obtenues ? Peut-on créer un algorithme de prédiction ? Est-il possible de discriminer le patient qui entre dans le risque ?

    Quels sont les acteurs de ce projet ?

    Comment soutenir la recherche lié au pied diabétique ?

    Ce projet de recherche innovant est financé par des fonds externes. Les dons sont donc essentiels pour accélérer la recherche médicale et améliorer la prise en charge des patients souffrant du diabète.

    • Vous souhaitez soutenir ce projet de recherche spécifique lié au pied diabétique ? Vous pouvez contacter Francine Trocmé par e-mail à f.trocme@ihuican.org ou par téléphone au 01 88 40 64 05.
    • Vous souhaitez soutenir l’ensemble des activités de l’IHU ICAN pour lutter contre les maladies du cardiométabolisme ? Faites un don ci-dessous.

    Faire un don pour soutenir l’innovationSources des données, issues des recherches de Jérôme Haddad :
    • Boulton AJM, Vileikyte L, Ragnarson-Tennvall G, Apelqvist J. The global burden of diabetic foot disease. Lancet 2005
    • Boulton A.J.M. et al. 2004
    • Etudes Veves et al. (1992), Ahroni et al. (1999), Stess et al. (1997) et Fernando et al. (2013)
    • Pirart J. et al 1977
    • Chao et al., 2011
    • Morag et Cavanagh, 1999, Morag et al., 1997
    • Rao et al., 2011, Fernando et al. 1991
    • Maluf et Mueller, 2003
    • W. G. Meijer, 2001

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