Dans le domaine des Big Data, après la génomique, la protéomique, sont apparues la métabolomique et la lipidomique, c’est-à-dire l’étude de l’ensemble des molécules liées au métabolisme et à la composition en lipide des organes et du plasma. De nombreux travaux ont montré que cette signature moléculaire change au cours des maladies cardiométaboliques et qu’elle peut être utilisée comme biomarqueur ou cible thérapeutique. L’exemple est le lien entre le profil lipidique du sérum et le risque de la progression de l’athérosclérose.

De nombreux facteurs modifient cette signature métabolique et lipidique comme le sexe, l’indice de masse corporelle, l’âge, le mode de vie…ce qui rend son étude difficile. L’IHU-ICAN a développé des approches innovantes holistiques ciblant un large spectre de molécules, des métabolites très polaires aux lipides très apolaires grâce à la combinaison de la chromatographie (liquide (LC) ou gazeuse (GC)) couplée à la technologie de spectrométrie de masse (HRMS, MS/MS ou MS). Pour l’intégration et l’analyse des données, différents outils ont été développé dont une méthode d’intégration multi-omique dédiée permettant de discriminer des phénotypes métaboliques, appelée DIABLO a été mise en place.

ICAN Omics lipidomics

En lien étroit avec les chercheurs et cliniciens de la communauté ICAN, la plateforme de lipidomique, créée en 2010, est tout particulièrement attachée à identifier de nouveaux biomarqueurs lipidiques dans le domaine du cardiométabolisme et de la nutrition dans le but d’améliorer la prévention et affiner la stratification des patients pour un traitement plus personnalisé.

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ICAN Omics metabolomics

La plateforme de métabolomique a pour but de développer et fournir des outils permettant de profiler et/ou quantifier en haut-débit l’ensemble des molécules appartenant au métabolome à des fins mécanistiques ou de recherche de nouveaux biomarqueurs.

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