Découvrez notre rétrospective 2023 en vidéo

L’IHU ICAN vous souhaite ses meilleurs vœux

En 2023, nos équipes sont restées 100% mobilisées dans la lutte contre les maladies cardiométaboliques, 1ère cause de décès dans le monde et cause majeure de décès en France.

Découvrez en vidéo la rétrospective de nos actions marquantes de l’année.

Merci à nos 53 collaborateurs, 168 médecins, 221 chercheurs, ainsi qu’à nos fondateurs, nos partenaires, nos mécènes et nos donateurs pour leur précieux soutien tout au long de l’année.

En 2024, poursuivons ensemble les innovations pour accélérer les progrès contre les maladies cardiométaboliques. Très bonne année 2024 !


Classement Clarivate 2023 : 2 chercheurs de l'IHU ICAN parmi les plus cités au monde !

Classement Clarivate 2023 : 2 chercheurs de l’IHU ICAN parmi les plus cités au monde !

Le classement “Highly Cited Researchers” de Clarivate met en avant les chercheurs avec une forte influence au niveau mondial, avec des publications scientifiques hautement citées au cours de la dernière décennie. Il regroupe les 1% des chercheurs les plus cités dans le monde.

Nous félicitations chaleureusement le Pr Vlad Ratziu et le Pr Alain Combes, membres de la communauté de l’IHU ICAN, qui figurent dans ce classement 2023 !

Voir le classement 2023

  • Le Pr Vlad Ratziu (Gastro-entérologie et hépatologie)

Les recherches du Pr Ratziu portent sur les maladies métaboliques du foie, principalement la stéatose hépatique métabolique (foie gras).

Il a participé à des essais thérapeutiques sur la stéatohépatite métabolique menés avec l’IHU ICAN et l’AP-HP, et a publié plus de 300 articles dans de nombreuses revues internationales.

Le Pr Ratziu a coordonné le consortium Fatty Liver Inhibition of Progression (FLIP), qui visait à étudier à la fois les mécanismes de progression de la maladie du foie dans la stéatose métabolique et les interventions thérapeutiques, en s’appuyant sur l’une des plus grandes cohorte de patients en Europe.

Il est co-Editeur du Journal of Hepatology, le Journal officiel de l’Association Européenne de l’Etude sur le Foie (EASL).

En savoir plus sur la stéatose du foie

  • Le Pr Alain Combes (Médecine intensive – réanimation)

Les recherches du Pr Alain Combes portent sur le soin aux patients cardiaques gravement malades, l’assistance circulatoire mécanique et oxygénation par membrane extracorporelle, les thérapies de sauvetage en cas d’insuffisance respiratoire grave, et les infections chez les patients en état critique.

Le Pr Combes est membre de de la Société européenne de médecine intensive (ESICM), la Société américaine de thoracologie (ATS), la Société européenne de cardiologie (ESC), l’Association pour les soins cardio-vasculaires aigus (ESC-ACVC) où il est membre du conseil d’administration, l’Organisation pour l’assistance respiratoire extracorporelle (ELSO) où il est l’ancien président de l’EURO-ELSO, le réseau international ECMO (ECMONet) et la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF).

Le Pr Combes est Rédacteur en chef adjoint de la revue Intensive Care Medicine.


L’IHU ICAN lance son baromètre sur les maladies du cardiométabolisme avec l'IFOP

Maladies cardiométaboliques, tous concernés !

Pour mieux informer et sensibiliser la population sur une des causes majeures de décès en France, l’IHU ICAN lance son baromètre du cardiométabolisme (étude IFOP / IHU ICAN – septembre 2023), en s’appuyant sur sa forte expertise dans la recherche et la lutte contre les maladies cardiométaboliques.

  • Quelles connaissances ont les Français du cardiométabolisme ?
  • Quel est leur regard sur ces pathologies ?
  • Sont-ils informés des causes et facteurs de risque ?

Véritable fléau de santé publique, les maladies cardiométaboliques (ou maladies du cardiométabolisme) sont en augmentation constante ces dernières années. Elles représentent aujourd’hui une cause majeure de décès en France et la 1ère cause de décès au niveau mondial (source : CépiDc/Inserm).

Elles regroupent de nombreuses maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, thrombose, cardiomyopathies, AVC, insuffisance cardiaque), les maladies du foie (dont la stéatose métabolique hépatique ou maladie du foie gras), ou encore l’hypercholestérolémie.

Le fonctionnement de ces maladies chroniques reste encore trop méconnu du grand public, car le cardiométabolisme est une discipline émergente qui nécessite une recherche scientifique et médicale de pointe pour comprendre ces pathologies complexes et connectées entre elles, liées à un déséquilibre du métabolisme de l’individu et/ou à des facteurs génétiques. Elles sont très fréquentes et souvent diagnostiquées trop tardivement car elles se développent de façon silencieuse dans l’organisme.

Pourtant, les maladies cardiométaboliques nous concernent toutes et tous.

Quelques chiffres (en France) :

  • Maladies cardiovasculaires : 5,3 millions de malades, plus de 140 000 morts par an
  • Diabète : 4 millions de personnes traitées, 35 000 morts liées au diabète
  • Obésité: 17% des adultes concernés par l’obésité, 47% par le surpoids
  • Stéatose métabolique hépatique (NASH) : 18% de la population touchée, quasiment 24% en 2030 (estimation IHU ICAN)

Sources : ameli, Santé publique France

Les maladies cardiométaboliques, un fléau encore trop méconnu

Premier enseignement de cette étude, les maladies du cardiométabolisme sont assez mal identifiées par les Français : seulement 38% en ont entendu parler et 10% voient précisément de quoi il s’agit. Les jeunes femmes et les donateurs à la recherche médicale – deux publics traditionnellement plus au fait des questions de santé – sont un peu plus nombreux à déclarer connaitre les pathologies (45% et 55%).

Les 38% de Français qui indiquent connaitre ces maladies en ont en fait une connaissance partielle. S’ils identifient à juste titre l’insuffisance cardiaque (85%), l’hypertension artérielle (76%) ou encore l’accident vasculaire cérébrale (67%) comme étant des maladies du cardiométabolisme, ils sont moins d’1 sur 2 à savoir que l’obésité (49%), l’hypercholestérolémie (47%) ou encore le diabète (37%) appartiennent également à cette famille de maladies. La stéatose hépatique non alcoolique (20%) et la cirrhose (12%) sont encore moins rattachées à cette famille.

Corollaire de cette mauvaise connaissance des maladies du cardiométabolisme, leur contribution aux décès en France est sous-estimée : 15% des Français la déclarent comme principale cause de décès en France, alors qu’elle représente bien l’une des principales causes après le cancer, et la 1ère cause de décès dans le monde.

Les maladies du cardiométabolisme perçues comme graves et en augmentation

Après avoir expliqué aux répondants ce que sont les maladies du cardiométabolisme, 82% des sondés s’accordent très largement pour dire qu’il s’agit de pathologies graves, 73% pensent qu’elles sont en augmentation sur les dix dernières années, et 73% qu’elles sont répandues dans la population française. En revanche, le caractère chronique de ces pathologies semble être majoritairement méconnu, avec 57% des sondés qui expliquent qu’on peut en guérir aujourd’hui.

Relevons également qu’1 Français sur 2 estime que les maladies du cardiométabolisme sont principalement une affaire de responsabilité individuelle (50%), un résultat à mettre en lien avec le fait qu’elles sont perçues comme étant uniquement causées par le mode de vie.

Des mesures de prévention et des facteurs de risque bien identifiés

Autre enseignement de l’étude, les maladies du cardiométabolisme sont très largement perçues par les Français comme étant causées par le mode de vie, cette cause étant la première citée (51%), loin devant les prédispositions génétiques (13%) ou encore les facteurs environnementaux tels que la pollution (6%).

Corollaire à cela, les Français estiment que les pouvoirs publics doivent avant tout lutter contre les maladies du cardiométabolisme par le biais de campagnes de sensibilisation de la population aux modifications des modes de vie (36%). À l’inverse, ils ne sont que 15% à évoquer la recherche scientifique et 12% l’amélioration des outils diagnostics, qui sont pourtant des leviers essentiels dans la connaissance et la lutte contre ces maladies.

Les Français identifient assez bien les mesures hygiéno-diététiques de prévention : ils estiment ainsi qu’une alimentation équilibrée (94%), la pratique d’une activité physique régulière (93%), le fait de ne pas fumer (92%) ou encore de ne pas trop consommer d’alcool (88%) sont efficaces pour prévenir la survenue de maladies cardiométaboliques.

Ils s’accordent également largement sur les facteurs de risque, en citant le fait d’être en surpoids (87%), d’être fumeur (86%), d’avoir une alimentation riche en graisse, en sel et en sucre (85%) ou un mode de vie stressant (82%).

Une crainte plus forte des Français concernant les maladies cardiovasculaires

Les résultats de l’étude montrent également que les jugements à l’égard des différentes pathologies du cardiométabolisme sont ambivalents, probablement parce que les représentations divergent selon le type de maladies.

Les maladies cardiovasculaires sont ainsi mieux identifiées comme étant des maladies du cardiométabolisme et suscitent beaucoup de craintes. Ce type de maladies est ainsi de loin celui qui suscite le plus d’inquiétudes (50%), loin devant l’hypertension artérielle (14%), le diabète (16%), l’obésité (11%), la stéatose hépatique non alcoolique (6%) ou l’hypercholestérolémie (3%).

Corollaire à cela, les Français estiment que ce sont ces maladies qui devraient faire l’objet d’une attention prioritaire de la part des pouvoirs publics (46%), devant l’obésité (26%), le diabète (15%), les maladies rares métaboliques (7%), l’hypercholestérolémie (3%) ou la stéatose hépatique non alcoolique (3%).

Un déficit d’informations à l’égard des maladies du cardiométabolisme

Seulement un peu plus d’un tiers des Français indiquent avoir déjà été informés concernant les maladies du cardiométabolisme (37%). Dans le détail, les plus de 65 ans (42%), les catégories aisées (48%) et les donateurs à la recherche médicale (50%) sont un peu plus nombreux à indiquer avoir été informés.

Le médecin constitue le principal vecteur d’informations sur ces maladies (57%), devant l’entourage (37%), les médias (29%) ou les campagnes de communication émanant des autorités.

Qui sommes-nous ?

Créé en 2011, l’IHU ICAN est une fondation de coopération scientifique dont l’objectif principal est de développer la médecine de demain pour combattre les maladies du cardiométabolisme. Situé au cœur du plus grand hôpital public d’Europe, la Pitié-Salpêtrière, l’IHU ICAN s’appuie sur les expertises de sa communauté scientifique (168 médecins, 261 chercheurs) et de ses 3 fondateurs pour mener ses missions : l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et Sorbonne Université.

Faire un don pour soutenir la recherche

Une question ? Contactez-nous :

  • Francine TROCME
  • Directrice Communication et Mécénat – IHU ICAN
  • 06 81 64 97 88
  • f.trocme@ihuican.org


Réunion du Conseil Scientifique International de l’IHU ICAN : quelles orientations scientifiques majeures ?

Réunion du Conseil Scientifique International de l’IHU ICAN :
quelles orientations scientifiques majeures ?

Les 25 et 26 septembre 2023, l’IHU ICAN a eu le plaisir de recevoir les membres de son Conseil scientifique international afin d’échanger sur les grandes orientations scientifiques de la fondation pour lutter contre les maladies du cardiométabolisme (obésité, diabète, maladies du foie, maladies du cœur et des vaisseaux…).

La visite a été ponctuée d’un cocktail au cœur d’un lieu unique : la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, construite en 1670 au sein de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

L’IHU ICAN remercie l’ensemble des participants pour leur mobilisation et la qualité des échanges, ainsi que l’AP-HP pour avoir permis la tenue de ce bel événement !

Consulter le programme de la rencontre

Les axes stratégiques de l’IHU ICAN, fondation scientifique de référence sur le cardiométabolisme

Stéphane Hatem, Directeur de l’IHU ICAN, est revenu sur les grands axes stratégiques de l’IHU ICAN pour lutter contre les maladies cardiométaboliques, 1ère cause de maladies chroniques et de décès en France.

  • Comment mieux comprendre et décrypter le dialogue entre les organes, notamment entre le cœur et le foie ?
  • Quel lien existe-t-il entre les facteurs environnementaux et les facteurs génomiques ? Des maladies cardiométaboliques monogéniques rares aux polymorphismes
  • Comment développer une médecine de précision au bénéfice des patients grâce aux nouveaux biomarqueurs ?
  • Comment relever le défi de générer et structurer des données de santé de qualité pour accélérer la recherche médicale et scientifique ?

« L’IHU ICAN doit accomplir son rôle de partenaire et de levier pour une communauté scientifique et médicale élargie dans le domaine du cardiométabolisme. Notre fondation (créée par l’AP-HP, l’Inserm et Sorbonne Université) apporte toute une offre de services et d’expertises très pointues qui positionnent les membres de sa communauté aux avant-postes pour participer à de grands projets académiques comme industriels.

L’intégration des données de santé en recherche, les nouvelles interfaces des maladies métaboliques, la découverte de nouveaux biomarqueurs notamment d’imagerie sont des challenges qui illustrent parfaitement les orientations et les ambitions 2025/2030 pour développer la médecine de précision des maladies du cardiométabolisme. »

Lire le rapport d'activité 2022 de l'IHU ICAN

Les projets majeurs de recherche scientifique et médicale présentés

Les chercheurs et médecins de la communauté de l’IHU ont ensuite présenté les projets de recherche majeurs en cours, qui constituent des avancées encourageantes dans la compréhension des maladies du cardiométabolisme et dans la médecine de demain, au service des patients.

Cette réunion du SAB a été également l’occasion d’accueillir des personnalités qualifiées de très haut niveau qui ont pu apporter un regard d’expert sur les présentations de l’IHU ICAN et faire part de précieuses recommandations :

  • Le Pr Catherine Boileau, Pharmacienne biologiste spécialisée dans la génétique, Directrice de plusieurs unités de recherche, Membre du Comité Administratif de l’IHU ICAN,
  • Le Pr Michel Komajda, Membre de l’académie de médecine, Ancien directeur de l’Institut de cardiologie de la Pitié-Salpêtrière, Ancien président de la Société Européenne de Cardiologie et Président de la Fondation Cœur & Recherche,
  • Philip Janiak, Directeur de la biotech Corteria Pharmaceuticals, Ancien directeur R&D du département Cardiométabolique de Sanofi, et membre Comité Administratif de l’IHU ICAN.

Au programme

L’interface cœur-foie, un axe de recherche prometteur

  • Liver, the metabolic hub for cardiometabolic diseases – Pr Vlad Ratziu
  • New mediators released by diseased liver – Pascal Ferré
  • Necroptosis and MLD – Jérémie Gautheron

Le tissu adipeux, interface centrale des maladies cardiométaboliques

  • Adipose tissue and heart : EAT and AF – Pr Stéphane Hatem
  • Lipodystrophy from patient cohort to adipose tissue biology – Pr Corinne Vigouroux

Microbiote et maladies cardiométaboliques

  • Metabolic dysbiosis associated with obesity and CMD and interventionalstrategies : FMT to improve T2D control – Pr Judith Aron-Wisnewsky

Des mutations rares aux facteurs de risque des maladies cardiométaboliques

  • Twin technology and the prediction of CV risk – Dr Antonio Gallo
  • From rare familial forms of cardiomyopathy to common heart failure – Pr Philippe Charron
  • Imprinting disease – Pr Irène Netchine

Accélérer le transfert de la recherche vers les soins aux patients

  • New care pathways – Dr Raluca Pais
  • Making the best out of patient cohorts (structuring a cohort strategy as atool for research and partnerships) – Stéphane Commans

Talents émergents, jeunes chercheurs

  • The biology of fatty atria – Nadine Suffee
  • Metabolic biomarker and heart transplantation – Khaoula Bouazizi-Verdier

Créer du lien entre la recherche fondamentale et la recherche clinique, et accélérer le transfert de la recherche vers les soins aux patients

  • Maestria Demonstrator : AI tools for research – Maharajah Ponnaiah
  • What can we expect form the reprogramming of Ips to study cardiometabolicdisease – Eric Villard
  • Tools to promote emerging Scientific approaches – Pr Stéphane Hatem

Application au patient : nouveaux biomarqueurs d’imagerie pour les maladies cardiométaboliques

  • Cardio metabolic and liver imaging in the general population – Pr Alban Redheuil
  • Technical developments in Cardiovascular MRI – Nadjia Kachenoura
  • The new frontiers of the echocardiography – Dr Laurie Soulat Dufour

Composition et rôle du Conseil Scientifique International

Notre Conseil Scientifique International ou « Scientific Advisory Board » (SAB) est un organe stratégique de gouvernance composé de personnalités extérieures hautement reconnues par la communauté scientifique internationale dans le domaine du cardiométabolisme et de la nutrition.

Il a pour rôle d’évaluer la stratégie scientifique de l’IHU ICAN et de faire des recommandations sur les orientations scientifiques et les équipes scientifiques et médicales œuvrant dans le périmètre de l’IHU ICAN.

Les membres du Comité Scientifique de l’IHU ICAN :

  • Pr André CARPENTIER, Director of the “Diabetes, obesity and cardiovascular complications” key research area, Faculty of Medicine and Health Sciences at the Université de Sherbrooke, Canada
  • Pr Michaël RODEN, Professor of Endocrinology and Metabolic Diseases, University Hospital of Düsseldorf, Germany
  • Pr Karin SIPIDO, Chair of the SAB, Professor of Medicine and Head of Experimental Cardiology, University of Louvain, Belgium
  • Pr Rozemarijn VLIEGENTHART, Radiologist and Professor of Cardiothoracic Imaging, University Medical Center Groningen, Netherlands
  • Pr Arnold VON ECKARDSTEIN, Professor of Clinical Biochemistry, Laboratory Medicine and Pathology, University Centre for Laboratory, Medicine and Pathology (UZL), Switzerland


Retour sur le livre blanc de l’alliance IHU France

Retour sur le livre blanc de l’alliance IHU France !

Avec 9,1% de son PIB alloué à la santé, la France accorde une importance majeure aux soins de sa population et à la recherche médicale et scientifique. 10 ans après la création des IHU (Instituts Hospitalo-Universitaires) par l’Etat, cette structure agile et innovante a su prouver sa souplesse, sa réactivité et sa capacité à innover face aux enjeux majeurs de santé publique (crise sanitaire, vaccination, thérapies géniques, e-santé…).

Dans le secteur de la santé, la France dispose aujourd’hui de tous les moyens nécessaires pour faire figure de pionnière en matière d’innovation. Afin de fédérer ce savoir-faire, les 6 IHU (FORESIGHT, ICAN, ICM, IMAGINE, LIRYC et IHU Strasbourg) travaillent ensemble au sein de l’Alliance IHU France afin d’améliorer leur modèle, avec la conviction de son pouvoir d’impact pour la population générale et pour la médecine de demain.

Fruit de cette collaboration, le 1er livre blanc de l’Alliance IHU France (février 2022) présente les réflexions et axes de développement destinés à pérenniser ce modèle et à accroître les performances des IHU en place et à venir.

Télécharger le livre blanc

L’Alliance IHU France : un développement économique valorisé à 1 milliard d’euros

En 10 ans :

  • 18 000 publications scientifiques,
  • 1 000 essais cliniques,
  • 320 brevets déposés,
  • 450 doctorants formés,
  • 45 start-ups créées,
  • Et un développement des activités économiques générées valorisé à 1 milliard d’euros.

« Acteurs de la trajectoire annoncée par le plan Innovation Santé 2030, nous sommes convaincus que notre alliance contribuera à l’advenue d’une France championne de l’innovation en santé en Europe d’ici à 2030. » expliquent les directeurs de l’Alliance IHU France.

10 ans après : l’efficacité du modèle IHU démontrée

En 2012, l’Etat a créé les IHU (Instituts Hospitalo-Universitaires) afin de développer l’innovation médicale en France dans des domaines de santé publique majeurs. Ce modèle inédit mêle la recherche fondamentale et clinique, la formation et la valorisation à travers des partenariats public/privé, afin de développer la médecine de demain au service des patients et des opérateurs de soins, tout en développant cette filière industrielle française.

10 ans après, le modèle IHU a su démontrer son efficacité. Le 3ème appel à projets IHU, dont les lauréats seront connus prochainement, est une nouvelle illustration du bilan positif des deux premières vagues. Trois présidents de la République successifs (2010-2023), de bords politiques différents, ont ainsi une conviction partagée que les IHUs représentent un modèle propice à faire émerger de nouvelles découvertes majeures au bénéfice de la population générale.

« Coordinateurs efficaces de recherche translationnelle et d’innovation, fédérateurs du public et du privé, intégrateurs du soin et de la recherche, les IHU sont un maillage essentiel à l’écosystème de l’innovation de la santé en France » expliquent les directeurs de l’Alliance IHU France. « Ils doivent pourvoir :

  • Assurer un financement régulier, décloisonné et incitatif à la performance et disposer d’un mandat unique pour favoriser l’agilité et la capacité de réactivité face à des opportunités,
  • Se positionner comme des coordinateurs efficaces de recherche translationnelle et d’innovation et ainsi aller au-delà de la politique de site pour une organisation en réseaux,
  • Être pionniers en matière de création et terrains privilégiés d’expérimentation,
  • Être garants et promoteurs ou co-promoteurs des essais cliniques pour élever la France à l’international. »

L’objectif : faire de la France la 1ère nation européenne innovante et souveraine en santé

Forte du regroupement de ses expériences et enseignements, l’Alliance IHU France prenait date en février 2022, dans son livre blanc, d’une série de propositions pour un développement durable du modèle :

  1. ACCELERER et DÉ-RISQUER le transfert des innovations vers les patients en s’appuyant sur les IHU
    • Proposition n° 1 : Booster les start-ups à la création en facilitant la prise de participations par les IHU
    • Proposition n° 2 : Accélérer les négociations avec les partenaires privés en donnant au mandat unique son plein potentiel
  1. RENFORCER le rôle des IHU en tant que tiers-lieux d’expérimentation et d’attractivité internationale
    • Proposition n° 3 : Partager les réussites et les enseignements des IHU au profit de l’innovation nationale
    • Proposition n° 4 : Positionner les IHU comme terrains privilégiés d’expérimentation en santé digitale, à l’interface entre le soin et la recherche
    • Proposition n° 5 : Favoriser la promotion d’essais cliniques par l’ensemble des IHU en complémentarité avec les CHU et les organismes de recherche
  1. ANCRER de manière pérenne les IHU dans le paysage français de la recherche et de l’innovation
    • Proposition n° 7 : Assurer aux IHU un financement pérenne via une dotation socle
    • Proposition n° 8 : Permettre aux IHU de candidater aux appels à projet en leur nom propre

À l’aide des IHU, la France a la capacité de répondre aux exigences internationales et rester aussi réactive que compétitive afin d’être en bonne place dans la course à l’innovation en santé, déjà menée par de nombreux pays.

Photos ©Alkama.


En 2023, nous poursuivons notre engagement ! Découvrez nos vœux en vidéo

Très bonne année 2023 !

En 2023, toute la communauté va poursuivre son engagement au quotidien pour accélérer les progrès de la recherche et développer la médecine de demain dans la cardiométabolisme, afin d’améliorer la prise en charge des patients.

Nous remercions l’ensemble des personnes impliquées pour la bonne réalisation des projets scientifiques et médicaux de l’IHU ICAN.

Merci à nos 53 collaborateurs, 168 médecins, 221 chercheurs, ainsi qu’à nos fondateurs, nos partenaires, nos mécènes et nos donateurs pour leur précieux soutien tout au long de l’année.


Course des Héros 2022 : notre engagement pour lutter contre l’insuffisance cardiaque

Course des Héros 2022 : notre engagement pour lutter contre l’insuffisance cardiaque

L’IHU ICAN a participé le 19 juin dernier à la Course des Héros 2022, un événement associatif et sportif qui permet de collecter des dons pour soutenir la cause de son choix : handicap, éducation, maladies rares, précarité etc.

Nos équipes ont choisi de soutenir la lutte contre les maladies cardiovasculaires, la 1ère cause de mortalité dans le monde après le cancer.

L’IHU ICAN remercie chaleureusement les généreux donateurs qui ont permis de collecter la somme totale de 5 865€ de dons lors de cet événement !

Nos collecteurs vous remercient !

Grâce à votre soutien, nos 12 collecteurs de l’IHU ICAN se sont réunis le dimanche 19 juin dernier pour prendre le départ de la Course des Héros et faire rayonner notre cause lors de cet événement festif et convivial au domaine national de Saint-Cloud (92).

Sur une distance de 6km ou 10km, en marche ou en course à pied, l’événement permet à chacun(e) de s’engager pour une cause qui lui tient à cœur, peu importe son niveau sportif.

Qu’est-ce que le projet UTHop’IA / RobEduc ?

traitement diabète

L’annonce du diagnostic d’insuffisance cardiaque est un bouleversement pour les patients. Durant son hospitalisation, le patient va rencontrer de multiples intervenants pour lui expliquer les nouvelles habitudes de vie à appliquer dès son retour à domicile, mais le temps dédié est souvent court et la répétition des messages clés est importante.

Ce projet vise donc à sensibiliser à l’éducation thérapeutique les patients hospitalisés pour une poussée d’insuffisance cardiaque via un robot humanoïde et à l’intelligence artificielle. Celui-ci interviendra en complément de la prise en charge actuelle en hospitalisation, afin d’expliquer plus longuement ces nouvelles habitudes aux patients.

Initié à la demande du personnel soignant, le projet est porté par les Pr Richard Isnard, Dr Françoise Pousset et Dr Lise Legrand du service de cardiologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris 13e).

À quoi vont servir les dons collectés ?

L’ensemble des dons collectés va permettre d’améliorer la prise en charge des patients atteints d’insuffisance cardiaque, en soutenant directement le projet UTHop’IA / RobEduc.

Ces dons vont être affectés dès maintenant à la phase d’ingénierie pour le développement de la mobilité du robot : composants électroniques, déplacements en toute autonomie du robot dans l’hôpital (visites dans les chambres des patients, ouverture des portes…).

La prochaine étape concernera ensuite l’interaction du robot avec les patients. 

Vos dons sont essentiels pour soutenir la recherche médicale autour des maladies du cardiométabolisme (obésité, diabète, maladie des vaisseaux et du cœur…) aux côtés de l’IHU ICAN.


L’IHU ICAN crée une nouvelle plateforme entièrement dédiée au traitement et à l’analyse des données de santé : ICAN I/O

ICAN I/O : nouvelle plateforme dédiée au traitement et à l’analyse des données de santé

Aujourd’hui, les données sont générées massivement dans de nombreux domaines scientifiques et médicaux. Identification de facteurs de risque de maladies, aide au diagnostic, au choix et au suivi de l’efficacité des traitements ou encore à la surveillance de la trajectoire des patients…

Ces données sont regroupées sous l’appellation « Big Data ». Avec les Big Data, la modélisation mathématique, les statistiques et l’informatique deviennent des outils incontournables pour gérer et analyser cette masse d’information.

Les nouvelles informations qui en sont issues transforment profondément notre approche de la physiopathologie et des mécanismes biologiques sous jacents.

Pour répondre au nouveau défi des Big Data, l’IHU ICAN a créé une plateforme dédiée : ICAN I/O Intelligence et Omics.

L’expertise de la plateforme ICAN I/O

L’expertise de la plateforme ICAN Intelligence et Omics (I/O) regroupe les trois briques essentielles pour mener des projets autour des Big Data en santé :

  1. La gouvernance des données
  2. Le recueil des données et data management
  3. L’analyse et l’intégration de données multi-omiques et cliniques.

La création de cette nouvelle plateforme s’inscrit ainsi dans l’évolution des technologies modernes et l’utilisation d’algorithmes robustes pour répondre aux besoins des chercheurs grâce à une approche collaborative et holistique intégrant les technologies multi-omiques et l’analyse statistique.

La plateforme ICAN Intelligence et Omics (I/O) a pour objectif d’apporter son expertise pour structurer, recueillir et gérer l’importante masse de données générées dans le cadre de projets de recherche.

Extractions, analyses et traitements à grande échelle de données non structurées, hétérogènes et souvent cloisonnées chez les différentes parties prenantes dans les projets de recherche font partie des expertises de la plateforme ICAN Intelligence et Omics.

Le défi majeur de l’utilisation des données de santé

L’utilisation des données, leur circulation, traitement, partage, sont un autre défi majeur que relève l’IHU ICAN avec la création de cette plateforme : celui de la confidentialité des données patients, et l’absence, à ce jour, de mécanismes pour normaliser le transfert des données au niveau européen et international.

L’IHU ICAN s’est saisi de la question des données depuis plusieurs mois notamment à travers la réalisation de grands projets de recherche, comme Maestria.

L’IHU mise sur une gestion complète et sécuritaire de l’ensemble de la « chaine » des données, en structurant la collecte de données grâce à :

  • Une personne dédiée à la gouvernance des données,
  • 2 data managers qui permettent de recueillir, d’extraire et de classer les données récoltées
  • Un data scientist pour les analyser.

L’expertise de la plateforme ICAN Intelligence et Omics est appuyée par le pôle juridique pour répondre aux questions réglementaires.

ICAN I/O : un acteur majeur international dans les données de santé

L’IHU ICAN se positionne donc comme un acteur majeur de niveau international capable de générer des données massives en santé. Son objectif est de les analyser et d’en extraire les connaissances nécessaires afin d’en dégager une meilleure compréhension du vivant pour participer à l’amélioration de la santé publique.

La plateforme ICAN Intelligence et Omics (I/O) propose ainsi une offre de service adaptée pour des recherches académiques ou industrielles.


Nouveau conseil scientifique pour l'IHU

Le nouveau conseil scientifique de l’IHU ICAN

Lors du conseil d’administration du 16 décembre 2021, l’ICAN a annoncé la composition de son nouveau conseil scientifique.

L’ICAN se dote d’un SAB (Scientific Advisory Board) prestigieux qui passe de 4 à 5 membres afin de renforcer les collaborations scientifiques internationales et de couvrir les principaux domaines d’intérêt de l’IHU.

La composition du nouveau conseil scientifique de l’IHU ICAN

Composés de personnalités reconnues par la communauté scientifique internationale dans le domaine du cardiométabolisme et de la nutrition, le SAB participe à la définition de la stratégie scientifique de l’ICAN et évalue sa performance scientifique. Il joue donc un rôle très important dans la trajectoire scientifique de l’ICAN.

Nouveaux Membres

  • Pr André Carpentier, Directeur scientifique du Centre de recherche du CHUS, Professeur Chaire de recherche du Canada en imagerie moléculaire du diabète, Département de médecine, Université de Sherbrooke, Canada
  • Pr. Michaël RODEN, Directeur du centre allemand du diabète (DDZ), Professeur d’endocrinologie et de maladies métaboliques – Université Heinrich Heine de Düsseldorf, Directeur de la Division d’endocrinologie et de diabétologie de l’hôpital universitaire de Düsseldorf, Allemagne
  • Pr Karin Sipido, Professeur de médecine et responsable de la cardiologie expérimentale à l’Université de Louvain, Rédactrice en chef de Cardiovascular Research depuis janvier 2013, Belgique 

Membres renouvelés

  • Pr Arnold von  Eckardstein, Directeur de l’institut de chimie clinique, Présidence POCT Commission, département médical de diagnostic, Codirecteur,  Centre universitaire de médecine de laboratoire et de pathologie, UZL, Suisse
  • Pr Rozemarijn Vliegenthart, Radiologue et professeur d’imagerie cardiothoracique au centre médical universitaire de Groningue, Pays-Bas


Laurence Comte-Arassus rejoint le conseil d'administration de l'IHU-ICAN

Laurence Comte-Arassus rejoint le conseil d'administration de l'IHU ICAN

Laurence Comte-Arassus, membre du conseil d’administration et du bureau du Snitem (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales) participera ce jeudi 24 juin pour la première fois au conseil d’administration de l’IHU-ICAN (Institut hospitalo-universitaire du cardiométabolisme et de la nutrition) en tant que personnalité qualifiée du monde économique.

Laurence Comte-Arassus a été nommée au conseil d’administration de l’IHU ICAN en mars 2021. Sa nomination, par le conseil d’administration en place, reflète la volonté de l’IHU ICAN de renforcer ses liens avec les entreprises de dispositif médical.

Cet institut hospitalo-universitaire, implanté au cœur de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, s’appuie sur l’excellence médicale et scientifique, dans le domaine des maladies du cardiométabolisme, des médecins et chercheurs de l’AP-HP, l’Inserm et de Sorbonne Université. Il poursuit ainsi sa transformation en profondeur pour développer davantage de collaborations public/privé en vue de l’accélération des innovations au bénéfice des malades atteints de pathologies du cardiométabolisme et de la nutrition.

La parfaite connaissance de l’industrie des dispositifs médicaux acquise au cours d’un parcours professionnel remarquable et son rôle au sein du Snitem permettront à Laurence Comte-Arassus d’apporter une nouvelle dimension à la construction de la politique partenariale de l’IHU ICAN.

Le parcours de Laurence Comte-Arassus

Laurence Comte-Arassus a intégré GE Healthcare en février 2021, en tant que General Manager de la zone France, Belgique, Luxembourg et Afrique francophone (FBFA) après 26 ans d’expérience dans le secteur des technologies et du médical.

Elle occupait précédemment le poste de présidente de Medtronic France. Elle est également membre de plusieurs cercles de réflexion sur la santé.

À propos du Snitem

Créé en 1987, le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem) rassemble les acteurs de l’industrie des technologies et dispositifs médicaux y compris les entreprises impliquées dans le numérique en Santé. Il fédère plus de 525 entreprises françaises ou internationales dont la plupart ont la taille de PME ou d’ETI.

Le Snitem est ainsi la première organisation en France représentant les entreprises de ce secteur d’activité et l’interlocuteur privilégié et référent des Pouvoirs Publics.

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