Lancement de la 1ère Semaine nationale des maladies cardiométaboliques : tous concernés !

 Maladies cardiométaboliques, tous concernés !

Les maladies cardiométaboliques sont la 1ère cause de décès chez la femme et la 2ème cause de décès en population générale en France. Enjeu de santé publique majeur, elles restent malheureusement méconnues du grand public (enquête IFOP/IHU ICAN – novembre 2023). Pourtant, les maladies cardiométaboliques nous concernent tous.

En effet, 140 000 personnes décèdent chaque année d’une maladie cardiovasculaire, 47% des Français sont en surpoids, 17 millions de personnes souffrent d’hypertension artérielle et 4 millions de personnes sont traitées pour un diabète.

Face à ces chiffres alarmants, l’IHU ICAN lance la Semaine Nationale des Maladies Cardiométaboliques pour sensibiliser à la prévention sur ces pathologies.

Découvrez ci-dessous nos outils de prévention à votre disposition, ainsi qu’un questionnaire d’autoévaluation en ligne afin de mesurer votre risque cardiométabolique, en collaboration avec PREDIA (Innov Biotech).

Cette semaine de sensibilisation vise à mettre en lumière les maladies cardiométaboliques, car ces affections chroniques perturbent la qualité de vie de nombreuses personnes et conduisent à des pathologies très graves voire mortelles. Il est urgent d’agir pour mieux les prévenir mais aussi pour donner aux chercheurs les moyens de progresser dans ce domaine.

« Notre objectif est d’amorcer une prise de conscience pour conduire à des changements durables de comportements, et à des dépistages plus précoces des maladies cardiométaboliques pour une prise en charge anticipée et personnalisée des personnes touchées. Il faut également donner plus de moyens à la recherche pour accélérer les innovations dans le cardiométabolisme. » explique Stéphane Hatem, Directeur Général de l’IHU ICAN.

Voir le communiqué de presse

 Qu'est-ce que le cardiométabolisme ?

Le diabète, l’obésité, la maladie du foie gras (MASH) ou l’hypercholestérolémie familiale sont des affections chroniques. Associées à des pathologies du cœur, elles sont appelées maladies cardiométaboliques.

Les maladies du cardiométabolisme sont les maladies d’une vie. Il s’agit de maladies chroniques, que les malades doivent apprendre à gérer pour éviter les épisodes aigus qui sont sources d’hospitalisations et d’aggravation de la maladie.

Il est donc absolument indispensable d’avoir une prise en charge globale des maladies cardiométabliques.

Diabète

Obésité

Hypercholestérolémie familiale

Depuis 1980, le nombre de cas a quadruplé dans le monde. 1 personne sur 20 à l’échelle de la planète est diabétique. C’est la 9e cause de décès dans le monde (1,5 million de décès par an) et le nombre de décès dus au diabète a augmenté de 70% depuis 2000. En France, près de 4 millions de personnes prennent un traitement contre le diabète. Il s’agit d’une maladie qui entraine de nombreuses complications : cécité, insuffisance rénale, amputations des membres inférieurs, insuffisance cardiaque…

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Résultat d’un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques, l’obésité correspond à un excès de masse grasse ayant des conséquences néfastes pour la santé. À l’échelle mondiale, le nombre de personnes obèses a triplé depuis 1975 : 13% des adultes sont obèses et 39% en surpoids. En France, l’obésité concerne 17% des adultes. Cette pathologie touche également de plus en plus les enfants et les adolescents. Chez les moins de 18 ans, elle concerne 16% des garçons et 18% des filles.

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Une des maladies génétiques la plus fréquente au monde et en France, elle peut provoquer des complications neuro-cardiovasculaires (Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC), syndromes coronariens aigus…) chez des jeunes adultes, voire des enfants. Malheureusement trop souvent sous-diagnostiquée, cette maladie est pourtant un réel enjeu de santé publique : 225 000 à 270 000 personnes seraient atteintes en France, avec seulement 10% des adultes et 5% des enfants diagnostiqués.

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Maladies du coeur et des vaisseaux

Les maladies cardiovasculaires sont une des principales causes de mortalité en Europe et la 1ère cause de mortalité dans le monde avant 65 ans. Elles sont responsables d’arythmies cardiaques, d’hypertension artérielle, d’infarctus du myocarde, d’insuffisance cardiaque ou encore d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). La pathologie la plus répandue est l’athérosclérose, un phénomène de vieillissement accéléré et de rigidification des artères, pouvant être bouchées par des plaques d’athérome, et devenant ainsi la 1ère cause d’infarctus du myocarde. Cette maladie est favorisée par les maladies métaboliques, l’alimentation riche en graisse animale, la sédentarité, le tabac ou encore l’hérédité.

Maladie du foie gras (MASH)

Aussi appelée « maladie du foie gras », la stéatohépatite métabolique ou « MASH » est une maladie chronique due à l’accumulation de graisse dans le foie (stéatose), associée à des facteurs de risque métaboliques (obésité, diabète de type 2…), mais non liée à une consommation excessive d’alcool. La MASH (anciennement appelée NASH) est une maladie en évolution constante dans le monde. Le nombre d’individus atteints de stéatose métabolique est en forte progression et continuera d’augmenter dans les années à venir, notamment en raison de la recrudescence des cas de diabète de type 2 et d’obésité à travers le monde : 18% de la population adulte en France sont concernés (25% dans le monde, 32% aux Etats-Unis).

 Comment agir face aux maladies cardiométaboliques ?

1. S'informer : les experts de l'IHU ICAN vous parlent des maladies cardiométaboliques

Ecoutez dès maintenant notre podcast « Au cœur de la santé : le flash info des maladies cardiométaboliques », disponible sur SoundCloud, Spotify, Deezer et YouTube.

Au sommaire, 10 chroniques d’information illustrées par des entretiens de médecins et chercheurs sur les maladies cardiométaboliques et les avancées en matière de recherche.

Bonne écoute !

Les thématiques traitées par nos experts

  • Nutrition/alimentation et maladies cardiométaboliques
  • Comment la recherche peut-elle aider à faire reculer les maladies cardiométaboliques ?
  • Comment les progrès technologiques révolutionnent-ils la recherche ?
  • L’activité physique, efficace dans la prise en charge des maladies cardiométaboliques
  • Qu’est-ce que la maladie du foie gras (MASH) ?
  • Le parcours de soins innovant pour les patients atteints de la maladie du foie gras (MASH).
  • Les données de santé au service de la recherche.
  • L’importance des dons pour accélérer les innovations.
  • L’IHU ICAN : un centre de recherche d’excellence sur les maladies cardiométaboliques.

2. Communiquer

Face à cet enjeu majeur de santé publique, il est essentiel d’informer et de sensibiliser le plus grand nombre sur les facteurs de risque de développer une maladie cardiométabolique.

Si vous souhaitez porter ce message à nos côtés, téléchargez le kit de communication à votre disposition pour relayer ce message de sensibilisation.

Télécharger le kit de communication

3. Prévenir : testez-vous pour connaître votre risque cardiométabolique

Pour prévenir les maladies cardiométaboliques, chaque individu peut agir sur des leviers à son échelle pour améliorer sa santé : hygiène de vie, alimentation, activité physique, consommation d’alcool, arrêt du tabac… Ces facteurs de risque jouent tous un rôle prépondérant dans l’apparition de ces pathologies.

Vous pouvez réaliser le questionnaire proposé par PREDIA (Innov Biotech), la réalisation d’un questionnaire d’autoévaluation en ligne afin de mesurer votre risque cardiométabolique. Ce questionnaire n’est ni un dépistage ni un diagnostic. Il ne remplace pas une consultation médicale avec un professionnel de santé.

Faire le test de prévention

4. Soutenir la recherche

En parallèle des facteurs de risque hygiéno-diététiques, d’autres facteurs doivent également être pris en compte comme les prédispositions génétiques. Dans ce cas, seule la recherche médicale et scientifique pourra apporter des éléments de réponse. Il est donc essentiel de donner les moyens aux chercheurs de mener des programmes de recherche innovants.

C’est la mission des 230 chercheurs et 170 médecins de l’IHU ICAN. Grâce à leur engagement, il sera possible de changer la vie de millions de personnes.

Le soutien des mécènes et des donateurs est essentiel pour accélérer ce combat. Donnons les moyens aux chercheurs d’accélérer les innovations sur les maladies cardiométaboliques. Faites un don à l’IHU ICAN pour soutenir l’excellence de la recherche française contre les maladies cardiométaboliques.

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Course des Héros 2024 : engagez-vous à nos côtés !

Course des héros 2024 : engagez-vous à nos côtés dans la lutte contre les maladies cardiométaboliques !

En 2024, l’IHU ICAN s’engage pour la 3e année consécutive dans la Course des Héros !

Notre objectif ? Récolter des fonds au profit de la lutte contre l’une des causes majeures de décès en France, et la 1ère cause de décès chez la femme : les maladies cardiométaboliques (maladies cardiovasculaires, diabète, obésité, maladies du foie…).

Engagez-vous à nos côtés en participant à l’un des plus grands événements caritatifs de France !

Envie de vous engager dans une belle cause à nos côtés ?

1. Participez à la course à nos côtés le 16 juin 2024 au Domaine National de Saint-Cloud (92). Parcours découverte de 2km (adapté aux jeunes enfants, PMR et poussettes), marche de 5km (tout public), ou course de 8km (à partir de 16 ans). Parcours non-chronométrés, sans certificat médical.

Rejoignez la course

2. Soutenez la collecte au profit de l’IHU ICAN

Faites un don sur les pages de collecte des participants, ou créez votre propre page de collecte (que vous participez à la course/marche ou non).

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3. Engagez votre entreprise dans l’aventure

Contactez Alexandra Chanrond, Chargée de communication et de collecte à l’IHU ICAN : a.chanrond@ihuican.org

Contactez-nous

Comment participer à l’évènement ?

  • Etape 1 : Inscription : Créez votre page de collecte en quelques minutes et réglez vos frais d’inscription.
  • Etape 2 : Collecte de dons : Personnalisez votre page puis partagez-la autour de vous afin d’atteindre votre objectif de collecte de 250€ pour valider votre participation.
  • Etape 3 : La Course : Rendez-vous le jour J pour rencontrer notre fondation, et partager un moment humain et convivial à nos côtés !

C'est parti !

L’objectif 2024 : accélérer la recherche sur les maladies cardiométaboliques

En 2023, nos participants ont collecté la somme de 5 510 €, qui a permis de soutenir un projet très innovant sur la greffe cardiaque, dont la mise en place a été effectuée avec succès le 24 octobre 2023 par le Pr Guillaume Lebreton (Chirurgien cardiaque, IHU ICAN / AP-HP, Hôpital Pitié-Salpêtrière). Merci à nos généraux donateurs !

En 2024, nos équipes médicales espèrent collecter la somme de 10 000€ pour améliorer le diagnostic, la prise en charge et le traitement des femmes et des hommes atteints de maladies cardiométaboliques.

Maladies cardiométaboliques : qui sont-elles ?

Véritable fléau de santé publique, les maladies cardiométaboliques sont en augmentation constante ces dernières années. Elles représentent aujourd’hui une cause majeure de décès en France (la 1ère chez les femmes) et la 1ère cause de décès au niveau mondial (source : CépiDc/Inserm).

Elles regroupent de nombreuses maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, thrombose, cardiomyopathies, AVC, insuffisance cardiaque), les maladies du foie (dont la stéatose métabolique hépatique ou maladie du foie gras), ou encore l’hypercholestérolémie.

Elles sont très fréquentes et souvent diagnostiquées trop tardivement car elles se développent de façon silencieuse dans l’organisme.

Le cardiométabolisme est une discipline qui arrive sur le devant de la scène avec l’augmentation du nombre de personnes concernées. Cette discipline nécessite une recherche scientifique et médicale de pointe et pluridisciplinaire pour comprendre des pathologies complexes et connectées entre elles, liées à un déséquilibre du métabolisme de l’individu et/ou à des facteurs génétiques.

C’est la mission des 230 chercheurs et 170 médecins de l’IHU ICAN.


Découvrez notre rétrospective 2023 en vidéo

L’IHU ICAN vous souhaite ses meilleurs vœux

En 2023, nos équipes sont restées 100% mobilisées dans la lutte contre les maladies cardiométaboliques, 1ère cause de décès dans le monde et cause majeure de décès en France.

Découvrez en vidéo la rétrospective de nos actions marquantes de l’année.

Merci à nos 53 collaborateurs, 168 médecins, 221 chercheurs, ainsi qu’à nos fondateurs, nos partenaires, nos mécènes et nos donateurs pour leur précieux soutien tout au long de l’année.

En 2024, poursuivons ensemble les innovations pour accélérer les progrès contre les maladies cardiométaboliques. Très bonne année 2024 !


L’IHU ICAN lance son baromètre sur les maladies du cardiométabolisme avec l'IFOP

Maladies cardiométaboliques, tous concernés !

Pour mieux informer et sensibiliser la population sur une des causes majeures de décès en France, l’IHU ICAN lance son baromètre du cardiométabolisme (étude IFOP / IHU ICAN – septembre 2023), en s’appuyant sur sa forte expertise dans la recherche et la lutte contre les maladies cardiométaboliques.

  • Quelles connaissances ont les Français du cardiométabolisme ?
  • Quel est leur regard sur ces pathologies ?
  • Sont-ils informés des causes et facteurs de risque ?

Véritable fléau de santé publique, les maladies cardiométaboliques (ou maladies du cardiométabolisme) sont en augmentation constante ces dernières années. Elles représentent aujourd’hui une cause majeure de décès en France et la 1ère cause de décès au niveau mondial (source : CépiDc/Inserm).

Elles regroupent de nombreuses maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, thrombose, cardiomyopathies, AVC, insuffisance cardiaque), les maladies du foie (dont la stéatose métabolique hépatique ou maladie du foie gras), ou encore l’hypercholestérolémie.

Le fonctionnement de ces maladies chroniques reste encore trop méconnu du grand public, car le cardiométabolisme est une discipline émergente qui nécessite une recherche scientifique et médicale de pointe pour comprendre ces pathologies complexes et connectées entre elles, liées à un déséquilibre du métabolisme de l’individu et/ou à des facteurs génétiques. Elles sont très fréquentes et souvent diagnostiquées trop tardivement car elles se développent de façon silencieuse dans l’organisme.

Pourtant, les maladies cardiométaboliques nous concernent toutes et tous.

Quelques chiffres (en France) :

  • Maladies cardiovasculaires : 5,3 millions de malades, plus de 140 000 morts par an
  • Diabète : 4 millions de personnes traitées, 35 000 morts liées au diabète
  • Obésité: 17% des adultes concernés par l’obésité, 47% par le surpoids
  • Stéatose métabolique hépatique (NASH) : 18% de la population touchée, quasiment 24% en 2030 (estimation IHU ICAN)

Sources : ameli, Santé publique France

Les maladies cardiométaboliques, un fléau encore trop méconnu

Premier enseignement de cette étude, les maladies du cardiométabolisme sont assez mal identifiées par les Français : seulement 38% en ont entendu parler et 10% voient précisément de quoi il s’agit. Les jeunes femmes et les donateurs à la recherche médicale – deux publics traditionnellement plus au fait des questions de santé – sont un peu plus nombreux à déclarer connaitre les pathologies (45% et 55%).

Les 38% de Français qui indiquent connaitre ces maladies en ont en fait une connaissance partielle. S’ils identifient à juste titre l’insuffisance cardiaque (85%), l’hypertension artérielle (76%) ou encore l’accident vasculaire cérébrale (67%) comme étant des maladies du cardiométabolisme, ils sont moins d’1 sur 2 à savoir que l’obésité (49%), l’hypercholestérolémie (47%) ou encore le diabète (37%) appartiennent également à cette famille de maladies. La stéatose hépatique non alcoolique (20%) et la cirrhose (12%) sont encore moins rattachées à cette famille.

Corollaire de cette mauvaise connaissance des maladies du cardiométabolisme, leur contribution aux décès en France est sous-estimée : 15% des Français la déclarent comme principale cause de décès en France, alors qu’elle représente bien l’une des principales causes après le cancer, et la 1ère cause de décès dans le monde.

Les maladies du cardiométabolisme perçues comme graves et en augmentation

Après avoir expliqué aux répondants ce que sont les maladies du cardiométabolisme, 82% des sondés s’accordent très largement pour dire qu’il s’agit de pathologies graves, 73% pensent qu’elles sont en augmentation sur les dix dernières années, et 73% qu’elles sont répandues dans la population française. En revanche, le caractère chronique de ces pathologies semble être majoritairement méconnu, avec 57% des sondés qui expliquent qu’on peut en guérir aujourd’hui.

Relevons également qu’1 Français sur 2 estime que les maladies du cardiométabolisme sont principalement une affaire de responsabilité individuelle (50%), un résultat à mettre en lien avec le fait qu’elles sont perçues comme étant uniquement causées par le mode de vie.

Des mesures de prévention et des facteurs de risque bien identifiés

Autre enseignement de l’étude, les maladies du cardiométabolisme sont très largement perçues par les Français comme étant causées par le mode de vie, cette cause étant la première citée (51%), loin devant les prédispositions génétiques (13%) ou encore les facteurs environnementaux tels que la pollution (6%).

Corollaire à cela, les Français estiment que les pouvoirs publics doivent avant tout lutter contre les maladies du cardiométabolisme par le biais de campagnes de sensibilisation de la population aux modifications des modes de vie (36%). À l’inverse, ils ne sont que 15% à évoquer la recherche scientifique et 12% l’amélioration des outils diagnostics, qui sont pourtant des leviers essentiels dans la connaissance et la lutte contre ces maladies.

Les Français identifient assez bien les mesures hygiéno-diététiques de prévention : ils estiment ainsi qu’une alimentation équilibrée (94%), la pratique d’une activité physique régulière (93%), le fait de ne pas fumer (92%) ou encore de ne pas trop consommer d’alcool (88%) sont efficaces pour prévenir la survenue de maladies cardiométaboliques.

Ils s’accordent également largement sur les facteurs de risque, en citant le fait d’être en surpoids (87%), d’être fumeur (86%), d’avoir une alimentation riche en graisse, en sel et en sucre (85%) ou un mode de vie stressant (82%).

Une crainte plus forte des Français concernant les maladies cardiovasculaires

Les résultats de l’étude montrent également que les jugements à l’égard des différentes pathologies du cardiométabolisme sont ambivalents, probablement parce que les représentations divergent selon le type de maladies.

Les maladies cardiovasculaires sont ainsi mieux identifiées comme étant des maladies du cardiométabolisme et suscitent beaucoup de craintes. Ce type de maladies est ainsi de loin celui qui suscite le plus d’inquiétudes (50%), loin devant l’hypertension artérielle (14%), le diabète (16%), l’obésité (11%), la stéatose hépatique non alcoolique (6%) ou l’hypercholestérolémie (3%).

Corollaire à cela, les Français estiment que ce sont ces maladies qui devraient faire l’objet d’une attention prioritaire de la part des pouvoirs publics (46%), devant l’obésité (26%), le diabète (15%), les maladies rares métaboliques (7%), l’hypercholestérolémie (3%) ou la stéatose hépatique non alcoolique (3%).

Un déficit d’informations à l’égard des maladies du cardiométabolisme

Seulement un peu plus d’un tiers des Français indiquent avoir déjà été informés concernant les maladies du cardiométabolisme (37%). Dans le détail, les plus de 65 ans (42%), les catégories aisées (48%) et les donateurs à la recherche médicale (50%) sont un peu plus nombreux à indiquer avoir été informés.

Le médecin constitue le principal vecteur d’informations sur ces maladies (57%), devant l’entourage (37%), les médias (29%) ou les campagnes de communication émanant des autorités.

Qui sommes-nous ?

Créé en 2011, l’IHU ICAN est une fondation de coopération scientifique dont l’objectif principal est de développer la médecine de demain pour combattre les maladies du cardiométabolisme. Situé au cœur du plus grand hôpital public d’Europe, la Pitié-Salpêtrière, l’IHU ICAN s’appuie sur les expertises de sa communauté scientifique (168 médecins, 261 chercheurs) et de ses 3 fondateurs pour mener ses missions : l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et Sorbonne Université.

Faire un don pour soutenir la recherche

Une question ? Contactez-nous :

  • Francine TROCME
  • Directrice Communication et Mécénat – IHU ICAN
  • 06 81 64 97 88
  • f.trocme@ihuican.org


Réunion du Conseil Scientifique International de l’IHU ICAN : quelles orientations scientifiques majeures ?

Réunion du Conseil Scientifique International de l’IHU ICAN :
quelles orientations scientifiques majeures ?

Les 25 et 26 septembre 2023, l’IHU ICAN a eu le plaisir de recevoir les membres de son Conseil scientifique international afin d’échanger sur les grandes orientations scientifiques de la fondation pour lutter contre les maladies du cardiométabolisme (obésité, diabète, maladies du foie, maladies du cœur et des vaisseaux…).

La visite a été ponctuée d’un cocktail au cœur d’un lieu unique : la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, construite en 1670 au sein de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

L’IHU ICAN remercie l’ensemble des participants pour leur mobilisation et la qualité des échanges, ainsi que l’AP-HP pour avoir permis la tenue de ce bel événement !

Consulter le programme de la rencontre

Les axes stratégiques de l’IHU ICAN, fondation scientifique de référence sur le cardiométabolisme

Stéphane Hatem, Directeur de l’IHU ICAN, est revenu sur les grands axes stratégiques de l’IHU ICAN pour lutter contre les maladies cardiométaboliques, 1ère cause de maladies chroniques et de décès en France.

  • Comment mieux comprendre et décrypter le dialogue entre les organes, notamment entre le cœur et le foie ?
  • Quel lien existe-t-il entre les facteurs environnementaux et les facteurs génomiques ? Des maladies cardiométaboliques monogéniques rares aux polymorphismes
  • Comment développer une médecine de précision au bénéfice des patients grâce aux nouveaux biomarqueurs ?
  • Comment relever le défi de générer et structurer des données de santé de qualité pour accélérer la recherche médicale et scientifique ?

« L’IHU ICAN doit accomplir son rôle de partenaire et de levier pour une communauté scientifique et médicale élargie dans le domaine du cardiométabolisme. Notre fondation (créée par l’AP-HP, l’Inserm et Sorbonne Université) apporte toute une offre de services et d’expertises très pointues qui positionnent les membres de sa communauté aux avant-postes pour participer à de grands projets académiques comme industriels.

L’intégration des données de santé en recherche, les nouvelles interfaces des maladies métaboliques, la découverte de nouveaux biomarqueurs notamment d’imagerie sont des challenges qui illustrent parfaitement les orientations et les ambitions 2025/2030 pour développer la médecine de précision des maladies du cardiométabolisme. »

Lire le rapport d'activité 2022 de l'IHU ICAN

Les projets majeurs de recherche scientifique et médicale présentés

Les chercheurs et médecins de la communauté de l’IHU ont ensuite présenté les projets de recherche majeurs en cours, qui constituent des avancées encourageantes dans la compréhension des maladies du cardiométabolisme et dans la médecine de demain, au service des patients.

Cette réunion du SAB a été également l’occasion d’accueillir des personnalités qualifiées de très haut niveau qui ont pu apporter un regard d’expert sur les présentations de l’IHU ICAN et faire part de précieuses recommandations :

  • Le Pr Catherine Boileau, Pharmacienne biologiste spécialisée dans la génétique, Directrice de plusieurs unités de recherche, Membre du Comité Administratif de l’IHU ICAN,
  • Le Pr Michel Komajda, Membre de l’académie de médecine, Ancien directeur de l’Institut de cardiologie de la Pitié-Salpêtrière, Ancien président de la Société Européenne de Cardiologie et Président de la Fondation Cœur & Recherche,
  • Philip Janiak, Directeur de la biotech Corteria Pharmaceuticals, Ancien directeur R&D du département Cardiométabolique de Sanofi, et membre Comité Administratif de l’IHU ICAN.

Au programme

L’interface cœur-foie, un axe de recherche prometteur

  • Liver, the metabolic hub for cardiometabolic diseases – Pr Vlad Ratziu
  • New mediators released by diseased liver – Pascal Ferré
  • Necroptosis and MLD – Jérémie Gautheron

Le tissu adipeux, interface centrale des maladies cardiométaboliques

  • Adipose tissue and heart : EAT and AF – Pr Stéphane Hatem
  • Lipodystrophy from patient cohort to adipose tissue biology – Pr Corinne Vigouroux

Microbiote et maladies cardiométaboliques

  • Metabolic dysbiosis associated with obesity and CMD and interventionalstrategies : FMT to improve T2D control – Pr Judith Aron-Wisnewsky

Des mutations rares aux facteurs de risque des maladies cardiométaboliques

  • Twin technology and the prediction of CV risk – Dr Antonio Gallo
  • From rare familial forms of cardiomyopathy to common heart failure – Pr Philippe Charron
  • Imprinting disease – Pr Irène Netchine

Accélérer le transfert de la recherche vers les soins aux patients

  • New care pathways – Dr Raluca Pais
  • Making the best out of patient cohorts (structuring a cohort strategy as atool for research and partnerships) – Stéphane Commans

Talents émergents, jeunes chercheurs

  • The biology of fatty atria – Nadine Suffee
  • Metabolic biomarker and heart transplantation – Khaoula Bouazizi-Verdier

Créer du lien entre la recherche fondamentale et la recherche clinique, et accélérer le transfert de la recherche vers les soins aux patients

  • Maestria Demonstrator : AI tools for research – Maharajah Ponnaiah
  • What can we expect form the reprogramming of Ips to study cardiometabolicdisease – Eric Villard
  • Tools to promote emerging Scientific approaches – Pr Stéphane Hatem

Application au patient : nouveaux biomarqueurs d’imagerie pour les maladies cardiométaboliques

  • Cardio metabolic and liver imaging in the general population – Pr Alban Redheuil
  • Technical developments in Cardiovascular MRI – Nadjia Kachenoura
  • The new frontiers of the echocardiography – Dr Laurie Soulat Dufour

Composition et rôle du Conseil Scientifique International

Notre Conseil Scientifique International ou « Scientific Advisory Board » (SAB) est un organe stratégique de gouvernance composé de personnalités extérieures hautement reconnues par la communauté scientifique internationale dans le domaine du cardiométabolisme et de la nutrition.

Il a pour rôle d’évaluer la stratégie scientifique de l’IHU ICAN et de faire des recommandations sur les orientations scientifiques et les équipes scientifiques et médicales œuvrant dans le périmètre de l’IHU ICAN.

Les membres du Comité Scientifique de l’IHU ICAN :

  • Pr André CARPENTIER, Director of the “Diabetes, obesity and cardiovascular complications” key research area, Faculty of Medicine and Health Sciences at the Université de Sherbrooke, Canada
  • Pr Michaël RODEN, Professor of Endocrinology and Metabolic Diseases, University Hospital of Düsseldorf, Germany
  • Pr Karin SIPIDO, Chair of the SAB, Professor of Medicine and Head of Experimental Cardiology, University of Louvain, Belgium
  • Pr Rozemarijn VLIEGENTHART, Radiologist and Professor of Cardiothoracic Imaging, University Medical Center Groningen, Netherlands
  • Pr Arnold VON ECKARDSTEIN, Professor of Clinical Biochemistry, Laboratory Medicine and Pathology, University Centre for Laboratory, Medicine and Pathology (UZL), Switzerland


Courses des Héros 2023 : participez à un projet novateur et sauvez des vies avec le projet PEGASE !

Courses des Héros 2023 : participez à un projet novateur et sauvez des vies avec le projet PEGASE !

La greffe du cœur (ou transplantation cardiaque) permet de sauver des vies dans les cas les plus graves d’insuffisance cardiaque, où le traitement médical est insuffisant. Malheureusement, il n’y a pas assez de donneurs par rapport aux receveurs en attente de greffe du cœur : on compte 1 greffon cardiaque pour 2 receveurs.

Dans ce contexte, il est donc essentiel de chercher et d’évaluer tous les greffons potentiels existants, aujourd’hui inutilisés, mais qui pourraient sauver la vie de patients. C’est l’objectif du projet de recherche PEGASE mené par l’IHU ICAN !

Cette étude pilote innovante vise à démontrer la faisabilité du transport sur une longue distance, et donc une longue durée, de cœurs prélevés sur des donneurs éligibles, grâce à un dispositif de perfusion ex-vivo innovant qui permet de préserver l’organe et de maintenir son bon fonctionnement jusqu’à la greffe.

Participez à la Course des Héros 2023 à nos côtés pour soutenir la greffe cardiaque et sauver des vies !

 Le 18 juin 2023, l’équipe de l’IHU ICAN participera à nouveau à cette course solidaire pour récolter des fonds au profit du projet PEGASE.

Donnez, collectez ou participez : retrouvez ci-dessous les 3 manières de nous soutenir !

Comment se déroule le projet PEGASE ?

Le projet PEGASE s’adresse à des patients en insuffisance cardiaque terminale irréversible pour lesquels il existe une indication médicale de transplantation mais qui ne peuvent l’être en raison de la politique restrictive d’allocation des greffons. Ces patients souffrent d’insuffisance cardiaque terminale et sont en situation d’impasse thérapeutique. Leur pronostic vital est directement engagé faute de transplantation.

Le déroulé du projet

  1. Le cœur est prélevé sur un donneur éligible au prélèvement cardiaque, conformément aux recommandations et aux pratiques actuelles,
  2. Le greffon cardiaque est transféré à Paris sur vol régulier commercial selon les dispositifs habituels,
  3. Arrivé à l’un des aéroports franciliens, le greffon est ensuite transféré dans le centre de transplantation cardiaque de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris 13e) pour être transplanté chez le bénéficiaire.

Centre expert dans la greffe cardiaque, le groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière pourra faire bénéficier de cette étude des patients en attente de greffe. Le projet PEGASE est porté par le Pr Pascal Leprince (Chef du service de Chirurgie cardiaque et thoracique) et son adjoint le Pr Guillaume Lebreton (Chirurgien cardiaque).

L’agence de la biomédecine (ABM) est impliquée dans le projet afin de veiller au bon respect des règles de sécurité sanitaire, d’éthique et d’équité.

Quel est l’importance du projet pour les patients ?

Dans un contexte de pénurie d’organes, le projet PEGASE est une solide opportunité d’accroitre le nombre de greffons cardiaques utilisables pour les patients en attente de greffe du cœur.

Il permettrait d’accroitre le nombre de cœurs supplémentaires chaque année, qui ne sont actuellement pas prélevés par manque d’une solution de préservation adaptée.

De plus, la démonstration de faisabilité ouvrira d’autres perspectives liées à la préservation prolongée d’organes et aux transplantations complexes.

Comment soutenir le projet PEGASE ?

Si cette cause vous tient à cœur, vous pouvez soutenir l’équipe du projet PEGASE et les participants à la Course des Héros de l’IHU ICAN de plusieurs manières.

Tous les membres de la communauté de l’IHU ICAN sont les bienvenus à nous rejoindre lors de cette course solidaire (médecins, mécènes, donateurs, partenaires, anciens salariés…).

Créer votre page de collecte pour la diffuser dans votre réseau, que vous participiez ou non à la course.

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À quoi vont servir vos dons ?

Vos dons permettront de soutenir l’étude pilote d’une durée de 3 ans, qui vise à faire bénéficier de cette greffe cardiaque à 7 malades ayant une indication de greffe, mais ne pouvant pas actuellement être inscrits sur les listes d’attente car ne remplissant pas les critères en vigueur pour entrer dans le circuit classique.

Grâce à la Course des héros 2023, nos équipes médicales espèrent collecter la somme de 10 000€ qui permettra de soutenir la prise en charge de la transplantation de l’un de ces 7 patients.

Rejoignez la course pour soutenir la greffe du cœur !

Vous avez une question concernant le projet PEGASE ou la Course des Héros ? Contactez Francine Trocmé, Directrice du mécénat et de la communication, f.trocme@ihuican.org.


Retour sur le colloque « IA et mégadonnées dans la recherche et la pratique médicales de demain »

Retour sur le colloque “IA et mégadonnées” : lancement de travaux structurants !

Vendredi 10 février 2023, l’IHU ICAN coorganisait avec le Conseil d’Etat, la CNIL et l’Alliance IHU France un colloque d’envergure sur l’utilisation des données et de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur de la santé.

Disponible également en visioconférence, ce colloque a réuni plus de 600 participants en distanciel et une centaine en présentiel dont 10 médias de la presse nationale généraliste et de la presse spécialisée en santé et en numérique, venus assister aux débats animés par des intervenants spécialistes du sujet.

Retrouvez le replay ci-dessous !

Partie 1 – Matin (9h-12h30)

Plénière d’ouverture, tables rondes n°1 et n°2

Partie 2 – Après-midi (14h-15h45)

Table ronde n°3 et plénière de clôture

Quel est l’objectif de ce colloque ?

La journée a été ouverte par Didier-Roland Tabuteau (Vice-Président du Conseil d’État), Marie-Laure Denis (Présidente de la CNIL) et Stéphane Hatem (Directeur Général de l’IHU ICAN).

3 tables rondes ont permis d’évoquer les problématiques de l’usage de l’IA en recherche et dans la pratique médicale, le cadre réglementaire des données de santé et l’écosystème économique de ces données en France.

Renaud Vedel (Directeur de cabinet de Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des télécommunications) et Thierry Tuot (Président-adjoint de la section de l’intérieur du Conseil d’État) ont conclu les débats riches en propositions.

Les travaux initiés lors de ce colloque vont se poursuivre au sein de l’Alliance IHU France pour construire un nouveau modèle d’utilisation les données de santé en recherche.

L’objectif pour l’Alliance IHU France : créer, en collaboration avec la CNIL et avec les soutiens du Conseil d’Etat et du gouvernement, un nouvel espace expérimental afin de trouver des solutions aux différentes problématiques économiques, sociales et médicales que soulèvent la manipulation de l’intelligence artificielle et l’exploitation des données au sein du secteur de la santé. Le tout, réalisé en totale transparence auprès du public, des patients et de la presse.

Photos ©JB Eyguesier/Conseil d’Etat.

La presse en parle !


Participez au colloque dédié à l’IA et aux mégadonnées dans la recherche et la pratique médicales (10 février 2023)

Participez au colloque « IA et mégadonnées » dans la recherche et la pratique médicales (10 février 2023)

Le vendredi 10 février 2023, le Conseil d’État, la CNIL et l’Alliance IHU France vous convient à leur colloque « IA et mégadonnées : comment vont-elles révolutionner la recherche et la pratique médicales de demain ? »

Médecins, chercheurs, régulateurs, industriels et politiques débattront lors de trois tables rondes des enjeux éthiques de l’utilisation de l’Intelligence Artificielle (IA) et des mégadonnées en recherche et dans la pratique médicale et discuteront des perspectives offertes par ces nouveaux outils.

Les débats sont accessibles à tous via le site internet, la chaîne YouTube et le compte Twitter du Conseil d’État.

Participer sur le site du Conseil d’Etat

Journée (9h-15h45)

Le contexte : comment réussir l’équilibre entre protection des personnes et soutien à la recherche en santé ?

Un domaine de l’application de l’Intelligence Artificielle (IA) et des mégadonnées constitue un défi permanent aux acteurs publics et privés : celui de la santé. Il s’agit en la matière de trouver un équilibre entre protection des données autour de ce que l’individu a de plus intime et de plus précieux, sa santé, et le besoin légitime de la société de disposer de traitements et de diagnostics innovants pour répondre à des besoins médicaux insuffisamment ou mal couverts.

La collecte et l’exploitation des données massives constituent aujourd’hui de très puissants leviers pour la recherche en santé mais viennent questionner les cadres réglementaires et d’organisation actuels de la recherche en France. Incontournables exigences de protection, mission d’expérimentation et d’innovation de la recherche publique à court et moyen terme, bénéfice sociétal à long terme : voici le triptyque au sein duquel les régulateurs et les législateurs doivent trouver un équilibre.

Le programme du colloque IA et mégadonnées

9h00 – Plénière d’ouverture

  • Didier-Roland Tabuteau – Vice-Président du Conseil d’État
  • Marie-Laure Denis – Présidente de la CNIL
  • Stéphane Hatem – Directeur général de l’IHU ICAN

9h35 – Présentation de l’étude du Conseil d’État sur l’IA et l’action publique

  • Thierry Tuot – Président-adjoint de la section de l’intérieur du Conseil d’État

10h00 – L’usage de l’IA en recherche et dans la pratique médicale

L’intelligence artificielle a permis de développer des objets connectés, outils indispensables de la e-santé. Par l’illustration du cas pratique des montres connectées permettant d’alerter en temps réel un patient sur son état de santé cardiaque, nous nous interrogerons sur leur usage, l’interprétation de leurs résultats et sur la manière dont ils viennent questionner, non seulement l’éthique, mais aussi la relation médecin-patient. Au cœur de la problématique, la prise de décision médicale et la responsabilité du médecin.

  • Modérateur : Gérard Biau – Directeur général de SCAI
  • Stéphanie Combes – Directrice du Health Data Hub
  • Dominique Le Guludec – Présidente de la HAS
  • Pierre Jaïs – Directeur général de l’IHU Liryc
  • Valérie Paradis – PUPH à l’AP-HP

11h15 – Quel cadre réglementaire pour les données de santé ?

L’utilité des données de santé n’est plus à prouver dans le cadre de protocoles de recherche scientifiques en santé. Se pose néanmoins la question du cadre légal qui doit être facilitateur pour mener des projets de recherche ambitieux sans pour autant transiger sur le cadre de protection des données. Leur propriété, leur protection, leur anonymisation, l’harmonisation de la réglementation posent des questions réglementaires essentielles dont les implications ont un impact direct sur la qualité de la recherche. Avec comme question de fond : Comment pouvons-nous créer des sanctuaires légaux des données pour une recherche fiable et de qualité utilisant les données de santé ?

  • Modérateur : Jean Lessi – Rapporteur à la section Sociale du Conseil d’État
  • Antonios Bouchagiar – Membre du Service Juridique de la Commission Européenne
  • David Gruson – Fondateur de Ethik-IA
  • Stéphane Hatem – Directeur général de l’IHU ICAN
  • Valérie Peugeot – Commissaire responsable des données de santé à la CNIL

14h00 – Quel écosystème économique pour les données de santé en France ?

Une fois que le cadre réglementaire est fixé, quel écosystème d’instances doit veiller à la préservation des données hautement qualifiées produites par les centres de recherche ? Cette richesse, qui se distingue des données issues du système de soin (déversées dans le Health data hub) nécessite une compétence scientifique et des investissements importants et un élément clé : la confiance. Quel est le portrait-robot du responsable et/ou promoteur de la réglementation en recherche scientifique de l’IA ?

  • Modérateur : Louis Dutheillet de Lamothe – Secrétaire général de la CNIL
  • Jérôme Chevallier – Directeur de la stratégie et des opérations chez Owkin
  • Christian Deleuze – Directeur général délégué à l’Innovation Sanofi, Président de Medicen Paris et Président du Healthcare Data Institute
  • Sébastien Massart – Directeur de la stratégie chez Dassault Systèmes
  • Isabelle Ryl – Directrice de PRAIRIE (PaRis Artificial Intelligence Research InstitutE)

15h10 – Plénière de clôture

  • Jean-Noël Barrot – Ministre délégué chargé de la transition numérique et des télécommunications
  • Thierry Tuot – Président-adjoint de la section de l’intérieur du Conseil d’État

Comment participer à ce colloque IA et mégadonnées dans la santé ?

L’événement est accessible gratuitement en ligne, sans pré-inscription. Il vous suffit de vous connecter dès 9h le vendredi 10 février 2023 via l’un des supports suivants :

Participer sur le site du Conseil d’Etat

Journée (9h-15h45)

Pour toute question, vous pouvez nous contacter par e-mail à communication@ihuican.org. Nous vous souhaitons un bel événement !

Contacts presse Alliance IHU France : Francine Trocmé – f.trocme@ihuican.org – 01 88 40 64 05


En 2023, nous poursuivons notre engagement ! Découvrez nos vœux en vidéo

Très bonne année 2023 !

En 2023, toute la communauté va poursuivre son engagement au quotidien pour accélérer les progrès de la recherche et développer la médecine de demain dans la cardiométabolisme, afin d’améliorer la prise en charge des patients.

Nous remercions l’ensemble des personnes impliquées pour la bonne réalisation des projets scientifiques et médicaux de l’IHU ICAN.

Merci à nos 53 collaborateurs, 168 médecins, 221 chercheurs, ainsi qu’à nos fondateurs, nos partenaires, nos mécènes et nos donateurs pour leur précieux soutien tout au long de l’année.


Journée mondiale du cœur 2022 : comment mieux détecter la cardiomyopathie atriale pour éviter une fibrillation auriculaire ?

Journée mondiale du cœur 2022 : comment mieux détecter la cardiomyopathie atriale pour éviter une fibrillation auriculaire ?

À l’occasion de la journée mondiale du cœur du jeudi 29 septembre 2022, il est important de rappeler que la fibrillation atriale ou fibrillation auriculaire (FA) est le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque. En France, on estime qu’elle touche 750 000 personnes et qu’elle est responsable de près de 20 % des AVC ischémiques (obstruction de l’artère cervicale).

Pour lutter contre ce trouble cardiaque, l’IHU ICAN développe MAESTRIA, un projet innovant qui vise à mieux détecter la cardiomyopathie atriale, responsable de la survenue de la fibrillation auriculaire et d’accidents vasculaires emboliques, grâce à un consortium de 18 partenaires internationaux. Découvrez ce projet ambitieux ci-dessous !

La fibrillation auriculaire, une maladie cardiaque en augmentation

Les troubles du rythme cardiaque entrainent souvent une sensation de battement anormale du cœur (palpitation, cœur irrégulier…), mais ils peuvent également être asymptomatiques et diagnostiqués lors d’un examen du cœur. Ils représentent la 1ère cause de mort subite avant 35 ans.

Maladie cardiaque en forte croissance, la fibrillation auriculaire (ou atriale) est un trouble du rythme cardiaque fortement lié au vieillissement de la population. Jusqu’à 8% des personnes de plus de 80 ans en souffrent, et 110 000 à 230 000 nouveaux cas apparaissent chaque année. L’augmentation de son incidence et de sa prévalence entraîne un coût des soins estimé à environ 2,5 milliards d’euros par an en France.

Il est donc primordial aujourd’hui de mieux comprendre cette pathologie, véritable enjeu économique et de santé publique.

Le projet MAESTRIA, en réponse à cet enjeu de santé publique

Lancé en septembre 2021 et coordonné par Sorbonne Université, le projet de recherche MAESTRIA (Machine Learning and Artificial Intelligence for Early Detection of Stroke and Atrial Fibrillation) a répondu à l’appel à projet H2020 sur le diagnostic numérique.

Ce consortium international réunit 18 partenaires de plusieurs pays d’Europe, des Etats-Unis et du Canada.

L’objectif du projet est de développer la 1ère plateforme numérique de diagnostic intégratif de la cardiomyopathie auriculaire.

Découvrir le projet en vidéo

Cet outil associera des données d’imagerie aux données physiologiques (omics, cliniques…) des patients, afin d’obtenir une précision de diagnostic améliorée grâce à l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques.

Son objectif est de mieux prévenir les complications de la cardiomyopathie auriculaire (fibrillation auriculaire, accidents vasculaires cérébraux…) afin d’augmenter l’efficacité et l’efficience des traitements.

Le projet comprend 3 axes stratégiques :

  1. Diagnostic personnalisé et parcours de soins innovants pluridisciplinaire, avec l’utilisation de données de recherche génomiques, métaboliques et sur l’inflammation des tissus,
  2. Stratification du risque chez les patients atteints de FA, avec l’utilisation de l’intelligence artificielle,
  3. Déploiement d’une plateforme de diagnostic numérique au niveau européen.

Découvrir le site du projet MAESTRIAFaire un don pour soutenir l'innovation

Qui sont les acteurs engagés dans ce projet innovant ?