Les actions phares de l’IHU ICAN en 2024 pour lutter contre les maladies cardiométaboliques
Les actions phares de l’IHU ICAN en 2024 pour lutter contre les maladies cardiométaboliques
L’IHU ICAN (Fondation pour l’Innovation dans le Cardiométabolisme et la Nutrition) est un centre de recherche translationnelle d’excellence sur les maladies cardiométaboliques. Diabète, obésité, stéatose hépatique métabolique (MASH ou maladie du foie gras), dyslipidémies sont des maladies métaboliques qui, associées à des pathologies du cœur, forment les maladies cardiométaboliques. Les maladies cardiométaboliques sont la 1ère cause évitable et modifiable des maladies cardiovasculaires (1ere cause de décès chez la femme et 2e cause de décès en population générale en France). Depuis 2011, notre mission est d’accélérer l’innovation et son transfert en application concrète directement aux soins des patients souffrant de ces pathologies.
2024 fut une année majeure dans le développement de l’IHU ICAN, venant renforcer notre ambition d’être l’institut de référence pour les maladies cardiométaboliques et nutritionnelles en Europe. Que retenir de nos actions en 2024 ?
En quelques chiffres :
- 170 médecins et 220 chercheurs actifs dans la communauté,
- 70 études cliniques, académiques et industrielles menées en 2024,
- 945 patients inclus dans des protocoles prospectifs et rétrospectifs en 2024.
Janvier 2024
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Succès de la 1ère transplantation cardiaque outre-Atlantique de l’étude PEGASE
L’année 2024 a commencé par la réalisation d’une première mondiale : le Pr Guillaume Lebreton a opéré avec succès la 1ère transplantation d’un greffon cardiaque après un transport à travers l’océan Atlantique, avec une durée de conservation du cœur sur 12h au lieu des 4h maximum habituelles. La transplantation cardiaque a eu lieu à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).
Cette première transplantation a fait l’objet d’une publication scientifique dans la revue scientifique The Lancet, publiée le 28 février 2024. Voir la publication.
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Renouvellement du label IBiSA de la plateforme ICAN Omics
Suite à un nouvel audit fin 2023, la plateforme ICAN Omics de l’IHU ICAN obtient le renouvellement de son label IBiSA, accompagné d’un financement de 80 000€ pour l’acquisition d’un nouvel équipement de spectrométrie de masse.
Le groupement d’intérêt scientifique IBiSA labellise la qualité de l’activité des plateformes et des Centres de Ressources Biologiques (CRB) d’intérêt régional ou national en biologie, santé et agronomie.
Mars 2024
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Lancement du nouveau projet européen GRIPonMASH
La MASLD est une maladie hépatique stéatosique qui touche 30% de la population mondiale. Alors que la MASLD est réversible, la MASH, et surtout la MASH fibrotique, entraîne des complications irréversibles et peut même conduire à une décompensation du foie ou à un cancer du foie.
Pour répondre à cette problématique, un consortium composé de 27 partenaires européens travaillera sur les 4 prochaines années pour assurer le succès de la plateforme de diagnostic GRIPonMASH. L’IHU ICAN contribuera à la cohorte GRIPonMASH en recrutant 1000 patients à haut risque au sein de son parcours de soin dédié à la MASH.
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Resmetirom, 1er médicament autorisé pour le traitement de la MASH
La FDA (Food and Drug Administration) autorise l’utilisation du resmetirom comme 1er médicament destiné à traiter la stéatohépatite métabolique (MASH) ! Ce traitement s’adresse à des adultes atteints de MASH avec une fibrose, en complément d’une alimentation équilibrée et d’activité physique régulière.
Le Pr Vlad Ratziu (gastro-hépatologue, IHU ICAN, AP-HP, Sorbonne Université, Inserm) était co-investigateur principal de l’essai clinique de phase III portant sur l’efficacité de ce nouveau traitement. Les résultats ont été communiqués le 8 février 2024 dans la prestigieuse revue scientifique The New England Journal of Medicine.
Avril 2024
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Premiers patients inclus dans la cohorte MAESTRIA-AFNET 10
Les équipes du projet MAESTRIA ont ouvert 2 centres de recrutement parisiens (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière et Hôpital Saint-Antoine) pour constituer la cohorte européenne MAESTRIA-AFNET 10, avec l’inclusion de premiers patients !
le projet MAESTRIA (Machine Learning and Artificial Intelligence for Early Detection of Stroke and Atrial Fibrillation) est un consortium de 18 partenaires d’Europe, des Etats-Unis et du Canada répondant à un appel à projet H2020 sur le diagnostic numérique. Il a pour objectif de mieux détecter la cardiomyopathie atriale, responsable de la survenue de la fibrillation auriculaire et d’accidents vasculaires emboliques.
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1ère édition de la Semaine Nationale des Maladies Cardiométaboliques
En 2024, l’IHU ICAN, a renforcé ses actions de mobilisation pour sensibiliser le grand public avec le lancement de la première Semaine Nationale des Maladies Cardiométaboliques (MCM) du 8 au 12 avril 2024.
Cette campagne a pris la forme d’une campagne digitale et radio avec de nombreuses vidéos et capsules audios pédagogiques.
Elle a été relayée par des associations de patients comme la Fédération Française des Diabétiques et ANHET, ainsi que par 188 radios sur l’ensemble du territoire national.
Mai 2024
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1ère rencontre exceptionnelle avec nos mécènes
L’IHU ICAN a organisé la première rencontre mécénat pour remercier nos mécènes engagés auprès des équipes de médecins et de chercheurs depuis le lancement de la politique de mécénat en 2021.
Les mécènes ont été conviés à une visite privée pour découvrir l’histoire exceptionnelle du site de la Pitié-Salpêtrière et à une présentation des axes stratégiques scientifiques et des grands projets structurants par le Pr Stéphane Hatem, directeur général de l’IHU ICAN. La rencontre a été clôturée par un cocktail dinatoire.
L’engagement des mécènes et donateurs est essentiel pour accélérer les innovations de la recherche.
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Mesure de la satisfaction de nos investigateurs
Dans le cadre de sa démarche d’amélioration continue, l’IHU ICAN a réalisé une enquête de satisfaction auprès de sa communauté ainsi qu’auprès des utilisateurs externes de ses services.
- L’équipe de l’IHU ICAN se réjouit de ces résultats qui montrent une très bonne satisfaction des utilisateurs des plateformes et investigateurs académiques, et qui confirment la qualité des services proposés.
- Cette enquête a également permis d’identifier des axes d’amélioration qui seront examinés en vue de leur résolution, afin de mieux répondre aux attentes de nos utilisateurs.
Juin 2024
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Nomination d’Anne-Marie Armanteras en tant que nouvelle Présidente du Conseil d’Administration de l’IHU ICAN
Jeudi 20 juin, le Conseil d’Administration de l’IHU ICAN a nommé à l’unanimité, Madame Anne-Marie Armanteras, ancienne conseillère santé du Président Emmanuel Macron, à sa présidence.
Avec une carrière exemplaire au service de la santé publique, Madame Anne-Marie Armanteras apporte son expérience et son réseau pour renforcer la place de l’IHU ICAN en tant que tête de pont de la recherche sur les maladies cardiométaboliques, un enjeu majeur de santé publique.
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Projet ICONIC : succès pour la simulation du parcours participant
Le projet ICONIC vise à inclure 2 400 volontaires asymptomatiques sur une durée de 5 ans, avec la réalisation d’examens d’imagerie en IRM et en échographie afin d’analyser la structure et la fonction du cœur, des vaisseaux et du foie.
Mené à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, le parcours des volontaires sains est un défi à mettre en place afin de respecter au mieux les contraintes de temps, d’espace et de confort pour le participant.
Grâce à l’aide de 3 volontaires « naïfs », l’IHU ICAN a pu tester ce parcours afin de l’optimiser en amont de l’inclusion réelle des participants.
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Camp d’été des jeunes chercheurs
Du 10 au 14 juin 2024, l’IHU ICAN a eu le plaisir d’accueillir des jeunes chercheurs français et québécoislors du camp d’été de l’IHU ICAN pour une semaine de formation sur le site de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, en partenariat avec le réseau de recherche sur la santé cardiométabolique, le diabète et l’obésité (CMDO).
Durant toute la semaine, les étudiants ont pu participer à des ateliers « carrière » autour des métiers de la recherche, des ateliers sur le cardiométabolisme, des visites des plateformes technologiques de l’ICAN, des ateliers thématiques scientifiques et sur l’utilisation des données de santé…
Ce camp d’été est complété tous les ans par un camp d’hiver organisé par le CMDO à Sherbrooke au Québec, qui a eu lieu du 31 janvier au 7 février 2024.
À cette occasion, l’IHU ICAN et le réseau CMDO ont signé un protocole d’accord pour accélérer les programmes communs de recherche et de formation autour du cardiométabolisme, et développer de nouvelles collaborations scientifiques.
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Course des Héros 2024
Pour la 3e année consécutive, l’IHU ICAN a participé le 16 juin 2024 à la Course des héros, au domaine national de Saint-Cloud, avec une équipe de collaborateurs mobilisés pour collecter des fonds pour la recherche sur les maladies cardiométaboliques.
Une équipe de Novo Nordisk s’est associée à ce projet aux cotés de l’IHU ICAN.
L’ensemble des collecteurs et donateurs ont permis de collecter 4 375€ au profit de la lutte contre les maladies cardiométaboliques.
Juillet 2024
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Obtention de la certification ISO9001 v2015
L’IHU ICAN, est le premier IHU a obtenir la certification ISO 9001 v2015, ce qui souligne l’engagement des équipes de l’IHU ICAN pour offrir un soutien à la recherche d’excellence intégrant une démarche qualité et une approche rigoureuse dans ses processus de gestion et sa gouvernance.
Septembre 2024
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Développement d’un partenariat international avec l’Indian Institut of Technology (IIT) New Delhi
La plateforme ICAN I/O Data Sciences est partenaire du prestigieux Indian Institute of Technology New Delhi (IITD), dans le cadre d’une collaboration établie entre Sorbonne Université et l’IITD.
En s’appuyant sur l’expertise de l’équipe dirigée par le Dr Ishaan Gupta, expert en intelligence artificielle et génomique computationnelle, cette collaboration permettra d’apporter des avancées significatives dans le domaine de la recherche en santé, en s’appuyant sur une technologie de pointe et une expertise interdisciplinaire.
Au cours des prochaines années, ce partenariat prévoit la mise en place d’appels à doctorat conjoints et de bourses franco-indiennes, annoncées par le président Emmanuel Macron lors de ses récentes visites en Inde, favorisant ainsi une collaboration renforcée entre les deux pays.
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Lancement de la 1ère formation sur les maladies cardiométaboliques en France !
Comment former les professionnels de santé pour mieux comprendre et prévenir les maladies cardiométaboliques, enjeu majeur de santé publique d’aujourd’hui et de demain ?
Afin de soutenir la formation sur le cardiométabolisme, l’IHU ICAN est partenaire du nouveau Diplôme d’Université (DU) Santé et maladies cardiométaboliques de Sorbonne Université. Cette formation professionnelle continue est sous la responsabilité pédagogique du Pr Vlad Ratziu (Hépatologue IHU ICAN / APHP) et du Pr Stéphane Hatem (Directeur de l’IHU ICAN et Cardiologue APHP).
Les cours d’enseignements dirigés et pratiques auront lieu dans les locaux de l’IHU ICAN et dans les services cliniques affiliés (Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris 13e).
Octobre 2024
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2e édition du baromètre sur les maladies cardiométaboliques
L’IHU ICAN a dévoilé les résultats de la 2ème édition de son baromètre annuel réalisé en collaboration avec l’Ifop, sur la perception des Français concernant les maladies cardiométaboliques (MCM).
Cette étude souligne la faible connaissance des Français sur ces pathologies qui sont pourtant la 1ère cause modifiable des maladies cardiovasculaires.
Selon les résultats du baromètre 2024, 65 % des personnes interrogées ne connaissent pas les maladies cardiométaboliques. Seuls 35 % en ont déjà entendu parler et parmi eux 9 % savent réellement de quoi il s’agit.
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Visite de l’Institute of Liver and Biliary Sciences New Delhi
L’IHU ICAN a eu le plaisir d’accueillir la visite de la délégation de l’Institute of Liver and Biliary Sciences (ILBS), le 1er hôpital indien spécialisé dans les maladies hépatiques et biliaires, situé à New Delhi !
Cette visite était organisée par le Pr Dominique Thabut, cheffe du service d’hépato-gastro-entérologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (APHP). La rencontre s’inscrit dans le cadre du réseau franco-indien « Liver and Metabolic Disease Network » (#InFLiMeN) : une initiative de collaboration axée sur la recherche et le développement dans le domaine des maladies hépatiques et métaboliques, dans laquelle sont impliqués l’Inserm et Sorbonne Université.
Cette visite a permis à la délégation de l’ILBS de découvrir le parcours de soin dédié à la MASH (stéatose métabolique) mis en place par l’APHP et l’IHU ICAN, ainsi que l’étendue de nos projets de recherche sur les maladies métaboliques du foie, en vue de futures collaborations scientifiques au service des patients.
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Visite du jury d’évaluation Hcéres pour 2025-2030
Les 8 et 9 octobre 2024, l’IHU ICAN a reçu la visite du comité d’experts de l’Hcéres en charge de l’évaluation de la stratégie 2025-2030 de la fondation.
Cette visite est l’aboutissement d’un important travail pour répondre aux exigences de l’évaluation, et a permis de dégager des éléments de stratégie pour 2025-2030 avec l’investissement de la communauté scientifique et médicale de l’IHU ICAN. Ces éléments constituent une étape importante dans l’élaboration du plan stratégique qui sera établi en concertation avec nos fondateurs, et déclinera notre vision, nos objectifs pour 2030, et notre stratégie détaillée pour les atteindre.
Nous remercions l’ensemble des personnes impliquées pour leur investissement dans le bon déroulé de cette visite ! Le compte-rendu d’évaluation est prévu pour début 2025.
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Retour sur le colloque iPS-CMs
Le 11 octobre 2024, le colloque « PSC-based models for cardiac biology » s’est déroulé à l’Institut de Biologie Paris Seine, coorganisé en partenariat avec l’IHU ICAN et Sorbonne Université, sous la direction scientifique du Pr. Onnik Agbulut et des Drs Elise Balse, Vincent Fontaine, Pierre Joanne et Eric Villard.
Cet événement a permis de faire découvrir aux participants les dernières avancées et perspectives futures pour améliorer ce modèle cellulaire utilisé dans les domaines de la physiologie et de la physiopathologie cardiovasculaire, de l’ingénierie du tissu cardiaque et de la thérapie cellulaire cardiaque. Des jeunes chercheurs de la communauté ont également pu présenter leurs travaux de recherche autour des iPS.
Novembre 2024
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Colloque « Maladies cardiométaboliques, tous concernés » à l’ Académie nationale de médecine
Le 28 novembre 2024, l’IHU ICAN a organisé en collaboration avec l’Académie nationale de médecine et l’institut thématique Physiopathologie, métabolisme et nutrition de l’Inserm, un colloque exceptionnel intitulé : « Maladies cardiométaboliques, un enjeu de santé publique majeur qui nous concerne tous ».
Cet événement a permis de faire dialoguer ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre les maladies cardiométaboliques (chercheurs, médecins, industriels, associations de patients, biotech, institutions publiques…).
L’objectif : faire le point sur les avancées de la recherche et d’identifier les verrous à lever et les actions à mener pour améliorer la prise en charge des patients et mieux prévenir ces maladies.
Merci à tous les acteurs impliqués dans ces réussites actuelles, et à venir !
En 2025, l’IHU ICAN a l’ambition de renforcer son rôle central dans la recherche, les soins et la prévention autour des maladies cardiométaboliques.
Votre soutien est précieux pour accélérer la lutte contre les maladies cardiométaboliques.
Classement Clarivate 2024 : 2 chercheurs de l'IHU ICAN parmi les plus cités au monde !
Classement Clarivate 2024 : 2 chercheurs de l’IHU ICAN parmi les plus cités au monde !
Le classement “Highly Cited Researchers” de Clarivate met en avant les chercheurs avec une forte influence au niveau mondial, avec des publications scientifiques hautement citées au cours de la dernière décennie. Il regroupe les 1% des chercheurs les plus cités dans le monde.
Nous félicitations chaleureusement le Pr Vlad Ratziu et le Pr Alain Combes, membres de la communauté de l’IHU ICAN, qui figurent dans ce classement 2024 !
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Le Pr Vlad Ratziu (Gastro-entérologie et hépatologie)
Les recherches du Pr Ratziu portent sur les maladies métaboliques du foie, principalement la stéatose hépatique métabolique (foie gras).
Il a participé à des essais thérapeutiques sur la stéatohépatite métabolique menés avec l’IHU ICAN et l’AP-HP, et a publié plus de 300 articles dans de nombreuses revues internationales.
Le Pr Ratziu a coordonné le consortium Fatty Liver Inhibition of Progression (FLIP), qui visait à étudier à la fois les mécanismes de progression de la maladie du foie dans la stéatose métabolique et les interventions thérapeutiques, en s’appuyant sur l’une des plus grandes cohorte de patients en Europe.
Il est co-Editeur du Journal of Hepatology, le Journal officiel de l’Association Européenne de l’Etude sur le Foie (EASL).
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Le Pr Alain Combes (Médecine intensive – réanimation)
Les recherches du Pr Alain Combes portent sur le soin aux patients cardiaques gravement malades, l’assistance circulatoire mécanique et oxygénation par membrane extracorporelle, les thérapies de sauvetage en cas d’insuffisance respiratoire grave, et les infections chez les patients en état critique.
Le Pr Combes est membre de de la Société européenne de médecine intensive (ESICM), la Société américaine de thoracologie (ATS), la Société européenne de cardiologie (ESC), l’Association pour les soins cardio-vasculaires aigus (ESC-ACVC) où il est membre du conseil d’administration, l’Organisation pour l’assistance respiratoire extracorporelle (ELSO) où il est l’ancien président de l’EURO-ELSO, le réseau international ECMO (ECMONet) et la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF).
Le Pr Combes est Rédacteur en chef adjoint de la revue Intensive Care Medicine.
L'IHU CAN obtient la certification ISO 9001 !
L’IHU ICAN obtient la certification ISO 9001 v2015, gage de qualité de ses prestations !
L’Institut Hospitalo-Universitaire ICAN, dédié à la lutte contre les maladies cardiométaboliques, est fier d’annoncer l’obtention de la certification ISO 9001, v2015.
L’ICAN est le premier IHU à obtenir cette certification ce qui souligne l’engagement des équipes de l’IHU ICAN pour offrir un soutien à la recherche d’excellence intégrant une démarche qualité et une approche rigoureuse dans ses processus de gestion et sa gouvernance.
La norme ISO 9001 : un gage de qualité des produits et services fournis
L’IHU ICAN a entrepris, depuis maintenant plusieurs mois, un processus méthodique et rigoureux de mise en place d’un système de management par la qualité et d’amélioration continue pour l’ensemble de ses activités : pôle de recherche clinique, plateformes technologiques, et équipes supports ont tous intégré dans leurs pratiques les exigences de la Norme ISO 9001, v2015.
- La certification ISO est une reconnaissance internationale quant aux aptitudes d’un organisme à gérer ses activités conformément aux exigences qualité de la norme ISO EN NF 9001, v2015.
- Cette certification qui atteste de la reconnaissance du management par la qualité des produits et services fournis par l’IHU ICAN a été délivrée sous le sous le N° 2024/109689.1 par l’Agence française de normalisation (AFNOR).
« L’obtention de la certification ISO 9001 atteste que notre institut respecte des standards élevés en matière de gestion par la qualité, couvrant la gouvernance et l’ensemble de nos activités, du montage de projets de recherche à la réalisation de prestations de recherche par nos plateformes technologiques en passant par l’appui réglementaire et juridique ou nos processus de gestion. C’est une marque de reconnaissance du travail exigeant mené par l’ensemble des équipes de l’IHU qui se sont remarquablement mobilisées » précise Stéphane Barritault – Secrétaire général de l’IHU ICAN.
L’IHU ICAN, un pôle d’excellence scientifique aux procédures rigoureuses
Cette certification est un gage de confiance pour les chercheurs et médecins de la communauté scientifique de l’IHU ICAN, travaillant au sein des laboratoires de Sorbonne Université et des Hôpitaux Pitié Salpêtrière et Saint Antoine, mais également pour les partenaires et clients académiques ou industriels des plateformes.
Être certifié ISO 9001, reflète l’engagement des équipes de l’ICAN à travailler selon des procédures rigoureuses et efficaces, tournées vers la satisfaction client. La certification sera également un levier dans l’évaluation en cours du renouvellement du label IHU pour 2025-2030.
« L’obtention de la certification ISO 9001 est une étape majeure pour notre institut. Elle reflète notre engagement permanent à offrir une qualité élevée de prestations cliniques et précliniques, et à mener des recherches de pointe sur les maladies cardiométaboliques. Nous sommes fiers de cette reconnaissance qui témoigne de l’implication et de l’expertise des équipes » Professeur Stéphane Hatem, Directeur Général de l’IHU ICAN.
Découvrez notre rétrospective 2023 en vidéo
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L’IHU ICAN vous souhaite ses meilleurs vœux
En 2023, nos équipes sont restées 100% mobilisées dans la lutte contre les maladies cardiométaboliques, 1ère cause de décès dans le monde et cause majeure de décès en France.
Découvrez en vidéo la rétrospective de nos actions marquantes de l’année.
Merci à nos 53 collaborateurs, 168 médecins, 221 chercheurs, ainsi qu’à nos fondateurs, nos partenaires, nos mécènes et nos donateurs pour leur précieux soutien tout au long de l’année.
En 2024, poursuivons ensemble les innovations pour accélérer les progrès contre les maladies cardiométaboliques. Très bonne année 2024 !
L’IHU ICAN lance son baromètre sur les maladies du cardiométabolisme avec l'IFOP
Maladies cardiométaboliques, tous concernés !
Pour mieux informer et sensibiliser la population sur une des causes majeures de décès en France, l’IHU ICAN lance son baromètre du cardiométabolisme (étude IFOP / IHU ICAN – septembre 2023), en s’appuyant sur sa forte expertise dans la recherche et la lutte contre les maladies cardiométaboliques.
- Quelles connaissances ont les Français du cardiométabolisme ?
- Quel est leur regard sur ces pathologies ?
- Sont-ils informés des causes et facteurs de risque ?
Véritable fléau de santé publique, les maladies cardiométaboliques (ou maladies du cardiométabolisme) sont en augmentation constante ces dernières années. Elles représentent aujourd’hui une cause majeure de décès en France et la 1ère cause de décès au niveau mondial (source : CépiDc/Inserm).
Elles regroupent de nombreuses maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, thrombose, cardiomyopathies, AVC, insuffisance cardiaque), les maladies du foie (dont la stéatose métabolique hépatique ou maladie du foie gras), ou encore l’hypercholestérolémie.
Le fonctionnement de ces maladies chroniques reste encore trop méconnu du grand public, car le cardiométabolisme est une discipline émergente qui nécessite une recherche scientifique et médicale de pointe pour comprendre ces pathologies complexes et connectées entre elles, liées à un déséquilibre du métabolisme de l’individu et/ou à des facteurs génétiques. Elles sont très fréquentes et souvent diagnostiquées trop tardivement car elles se développent de façon silencieuse dans l’organisme.
Pourtant, les maladies cardiométaboliques nous concernent toutes et tous.
Quelques chiffres (en France) :
- Maladies cardiovasculaires : 5,3 millions de malades, plus de 140 000 morts par an
- Diabète : 4 millions de personnes traitées, 35 000 morts liées au diabète
- Obésité: 17% des adultes concernés par l’obésité, 47% par le surpoids
- Stéatose métabolique hépatique (NASH) : 18% de la population touchée, quasiment 24% en 2030 (estimation IHU ICAN)
Sources : ameli, Santé publique France
Les maladies cardiométaboliques, un fléau encore trop méconnu
Premier enseignement de cette étude, les maladies du cardiométabolisme sont assez mal identifiées par les Français : seulement 38% en ont entendu parler et 10% voient précisément de quoi il s’agit. Les jeunes femmes et les donateurs à la recherche médicale – deux publics traditionnellement plus au fait des questions de santé – sont un peu plus nombreux à déclarer connaitre les pathologies (45% et 55%).
Les 38% de Français qui indiquent connaitre ces maladies en ont en fait une connaissance partielle. S’ils identifient à juste titre l’insuffisance cardiaque (85%), l’hypertension artérielle (76%) ou encore l’accident vasculaire cérébrale (67%) comme étant des maladies du cardiométabolisme, ils sont moins d’1 sur 2 à savoir que l’obésité (49%), l’hypercholestérolémie (47%) ou encore le diabète (37%) appartiennent également à cette famille de maladies. La stéatose hépatique non alcoolique (20%) et la cirrhose (12%) sont encore moins rattachées à cette famille.
Corollaire de cette mauvaise connaissance des maladies du cardiométabolisme, leur contribution aux décès en France est sous-estimée : 15% des Français la déclarent comme principale cause de décès en France, alors qu’elle représente bien l’une des principales causes après le cancer, et la 1ère cause de décès dans le monde.
Les maladies du cardiométabolisme perçues comme graves et en augmentation
Après avoir expliqué aux répondants ce que sont les maladies du cardiométabolisme, 82% des sondés s’accordent très largement pour dire qu’il s’agit de pathologies graves, 73% pensent qu’elles sont en augmentation sur les dix dernières années, et 73% qu’elles sont répandues dans la population française. En revanche, le caractère chronique de ces pathologies semble être majoritairement méconnu, avec 57% des sondés qui expliquent qu’on peut en guérir aujourd’hui.
Relevons également qu’1 Français sur 2 estime que les maladies du cardiométabolisme sont principalement une affaire de responsabilité individuelle (50%), un résultat à mettre en lien avec le fait qu’elles sont perçues comme étant uniquement causées par le mode de vie.
Des mesures de prévention et des facteurs de risque bien identifiés
Autre enseignement de l’étude, les maladies du cardiométabolisme sont très largement perçues par les Français comme étant causées par le mode de vie, cette cause étant la première citée (51%), loin devant les prédispositions génétiques (13%) ou encore les facteurs environnementaux tels que la pollution (6%).
Corollaire à cela, les Français estiment que les pouvoirs publics doivent avant tout lutter contre les maladies du cardiométabolisme par le biais de campagnes de sensibilisation de la population aux modifications des modes de vie (36%). À l’inverse, ils ne sont que 15% à évoquer la recherche scientifique et 12% l’amélioration des outils diagnostics, qui sont pourtant des leviers essentiels dans la connaissance et la lutte contre ces maladies.
Les Français identifient assez bien les mesures hygiéno-diététiques de prévention : ils estiment ainsi qu’une alimentation équilibrée (94%), la pratique d’une activité physique régulière (93%), le fait de ne pas fumer (92%) ou encore de ne pas trop consommer d’alcool (88%) sont efficaces pour prévenir la survenue de maladies cardiométaboliques.
Ils s’accordent également largement sur les facteurs de risque, en citant le fait d’être en surpoids (87%), d’être fumeur (86%), d’avoir une alimentation riche en graisse, en sel et en sucre (85%) ou un mode de vie stressant (82%).
Une crainte plus forte des Français concernant les maladies cardiovasculaires
Les résultats de l’étude montrent également que les jugements à l’égard des différentes pathologies du cardiométabolisme sont ambivalents, probablement parce que les représentations divergent selon le type de maladies.
Les maladies cardiovasculaires sont ainsi mieux identifiées comme étant des maladies du cardiométabolisme et suscitent beaucoup de craintes. Ce type de maladies est ainsi de loin celui qui suscite le plus d’inquiétudes (50%), loin devant l’hypertension artérielle (14%), le diabète (16%), l’obésité (11%), la stéatose hépatique non alcoolique (6%) ou l’hypercholestérolémie (3%).
Corollaire à cela, les Français estiment que ce sont ces maladies qui devraient faire l’objet d’une attention prioritaire de la part des pouvoirs publics (46%), devant l’obésité (26%), le diabète (15%), les maladies rares métaboliques (7%), l’hypercholestérolémie (3%) ou la stéatose hépatique non alcoolique (3%).
Un déficit d’informations à l’égard des maladies du cardiométabolisme
Seulement un peu plus d’un tiers des Français indiquent avoir déjà été informés concernant les maladies du cardiométabolisme (37%). Dans le détail, les plus de 65 ans (42%), les catégories aisées (48%) et les donateurs à la recherche médicale (50%) sont un peu plus nombreux à indiquer avoir été informés.
Le médecin constitue le principal vecteur d’informations sur ces maladies (57%), devant l’entourage (37%), les médias (29%) ou les campagnes de communication émanant des autorités.
Qui sommes-nous ?
Créé en 2011, l’IHU ICAN est une fondation de coopération scientifique dont l’objectif principal est de développer la médecine de demain pour combattre les maladies du cardiométabolisme. Situé au cœur du plus grand hôpital public d’Europe, la Pitié-Salpêtrière, l’IHU ICAN s’appuie sur les expertises de sa communauté scientifique (168 médecins, 261 chercheurs) et de ses 3 fondateurs pour mener ses missions : l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et Sorbonne Université.
Une question ? Contactez-nous :
- Francine TROCME
- Directrice Communication et Mécénat – IHU ICAN
- 06 81 64 97 88
- f.trocme@ihuican.org
Réunion du Conseil Scientifique International de l’IHU ICAN : quelles orientations scientifiques majeures ?
Réunion du Conseil Scientifique International de l’IHU ICAN :
quelles orientations scientifiques majeures ?
Les 25 et 26 septembre 2023, l’IHU ICAN a eu le plaisir de recevoir les membres de son Conseil scientifique international afin d’échanger sur les grandes orientations scientifiques de la fondation pour lutter contre les maladies du cardiométabolisme (obésité, diabète, maladies du foie, maladies du cœur et des vaisseaux…).
La visite a été ponctuée d’un cocktail au cœur d’un lieu unique : la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, construite en 1670 au sein de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
L’IHU ICAN remercie l’ensemble des participants pour leur mobilisation et la qualité des échanges, ainsi que l’AP-HP pour avoir permis la tenue de ce bel événement !
Les axes stratégiques de l’IHU ICAN, fondation scientifique de référence sur le cardiométabolisme
Stéphane Hatem, Directeur de l’IHU ICAN, est revenu sur les grands axes stratégiques de l’IHU ICAN pour lutter contre les maladies cardiométaboliques, 1ère cause de maladies chroniques et de décès en France.
- Comment mieux comprendre et décrypter le dialogue entre les organes, notamment entre le cœur et le foie ?
- Quel lien existe-t-il entre les facteurs environnementaux et les facteurs génomiques ? Des maladies cardiométaboliques monogéniques rares aux polymorphismes
- Comment développer une médecine de précision au bénéfice des patients grâce aux nouveaux biomarqueurs ?
- Comment relever le défi de générer et structurer des données de santé de qualité pour accélérer la recherche médicale et scientifique ?
« L’IHU ICAN doit accomplir son rôle de partenaire et de levier pour une communauté scientifique et médicale élargie dans le domaine du cardiométabolisme. Notre fondation (créée par l’AP-HP, l’Inserm et Sorbonne Université) apporte toute une offre de services et d’expertises très pointues qui positionnent les membres de sa communauté aux avant-postes pour participer à de grands projets académiques comme industriels.
L’intégration des données de santé en recherche, les nouvelles interfaces des maladies métaboliques, la découverte de nouveaux biomarqueurs notamment d’imagerie sont des challenges qui illustrent parfaitement les orientations et les ambitions 2025/2030 pour développer la médecine de précision des maladies du cardiométabolisme. »
Les projets majeurs de recherche scientifique et médicale présentés
Les chercheurs et médecins de la communauté de l’IHU ont ensuite présenté les projets de recherche majeurs en cours, qui constituent des avancées encourageantes dans la compréhension des maladies du cardiométabolisme et dans la médecine de demain, au service des patients.
Cette réunion du SAB a été également l’occasion d’accueillir des personnalités qualifiées de très haut niveau qui ont pu apporter un regard d’expert sur les présentations de l’IHU ICAN et faire part de précieuses recommandations :
- Le Pr Catherine Boileau, Pharmacienne biologiste spécialisée dans la génétique, Directrice de plusieurs unités de recherche, Membre du Comité Administratif de l’IHU ICAN,
- Le Pr Michel Komajda, Membre de l’académie de médecine, Ancien directeur de l’Institut de cardiologie de la Pitié-Salpêtrière, Ancien président de la Société Européenne de Cardiologie et Président de la Fondation Cœur & Recherche,
- Philip Janiak, Directeur de la biotech Corteria Pharmaceuticals, Ancien directeur R&D du département Cardiométabolique de Sanofi, et membre Comité Administratif de l’IHU ICAN.
Au programme
L’interface cœur-foie, un axe de recherche prometteur
- Liver, the metabolic hub for cardiometabolic diseases – Pr Vlad Ratziu
- New mediators released by diseased liver – Pascal Ferré
- Necroptosis and MLD – Jérémie Gautheron
Le tissu adipeux, interface centrale des maladies cardiométaboliques
- Adipose tissue and heart : EAT and AF – Pr Stéphane Hatem
- Lipodystrophy from patient cohort to adipose tissue biology – Pr Corinne Vigouroux
Microbiote et maladies cardiométaboliques
- Metabolic dysbiosis associated with obesity and CMD and interventionalstrategies : FMT to improve T2D control – Pr Judith Aron-Wisnewsky
Des mutations rares aux facteurs de risque des maladies cardiométaboliques
- Twin technology and the prediction of CV risk – Dr Antonio Gallo
- From rare familial forms of cardiomyopathy to common heart failure – Pr Philippe Charron
- Imprinting disease – Pr Irène Netchine
Accélérer le transfert de la recherche vers les soins aux patients
- New care pathways – Dr Raluca Pais
- Making the best out of patient cohorts (structuring a cohort strategy as atool for research and partnerships) – Stéphane Commans
Talents émergents, jeunes chercheurs
- The biology of fatty atria – Nadine Suffee
- Metabolic biomarker and heart transplantation – Khaoula Bouazizi-Verdier
Créer du lien entre la recherche fondamentale et la recherche clinique, et accélérer le transfert de la recherche vers les soins aux patients
- Maestria Demonstrator : AI tools for research – Maharajah Ponnaiah
- What can we expect form the reprogramming of Ips to study cardiometabolicdisease – Eric Villard
- Tools to promote emerging Scientific approaches – Pr Stéphane Hatem
Application au patient : nouveaux biomarqueurs d’imagerie pour les maladies cardiométaboliques
- Cardio metabolic and liver imaging in the general population – Pr Alban Redheuil
- Technical developments in Cardiovascular MRI – Nadjia Kachenoura
- The new frontiers of the echocardiography – Dr Laurie Soulat Dufour
Composition et rôle du Conseil Scientifique International
Notre Conseil Scientifique International ou « Scientific Advisory Board » (SAB) est un organe stratégique de gouvernance composé de personnalités extérieures hautement reconnues par la communauté scientifique internationale dans le domaine du cardiométabolisme et de la nutrition.
Il a pour rôle d’évaluer la stratégie scientifique de l’IHU ICAN et de faire des recommandations sur les orientations scientifiques et les équipes scientifiques et médicales œuvrant dans le périmètre de l’IHU ICAN.
Les membres du Comité Scientifique de l’IHU ICAN :
- Pr André CARPENTIER, Director of the “Diabetes, obesity and cardiovascular complications” key research area, Faculty of Medicine and Health Sciences at the Université de Sherbrooke, Canada
- Pr Michaël RODEN, Professor of Endocrinology and Metabolic Diseases, University Hospital of Düsseldorf, Germany
- Pr Karin SIPIDO, Chair of the SAB, Professor of Medicine and Head of Experimental Cardiology, University of Louvain, Belgium
- Pr Rozemarijn VLIEGENTHART, Radiologist and Professor of Cardiothoracic Imaging, University Medical Center Groningen, Netherlands
- Pr Arnold VON ECKARDSTEIN, Professor of Clinical Biochemistry, Laboratory Medicine and Pathology, University Centre for Laboratory, Medicine and Pathology (UZL), Switzerland
Retour sur le livre blanc de l’alliance IHU France
Retour sur le livre blanc de l’alliance IHU France !
Avec 9,1% de son PIB alloué à la santé, la France accorde une importance majeure aux soins de sa population et à la recherche médicale et scientifique. 10 ans après la création des IHU (Instituts Hospitalo-Universitaires) par l’Etat, cette structure agile et innovante a su prouver sa souplesse, sa réactivité et sa capacité à innover face aux enjeux majeurs de santé publique (crise sanitaire, vaccination, thérapies géniques, e-santé…).
Dans le secteur de la santé, la France dispose aujourd’hui de tous les moyens nécessaires pour faire figure de pionnière en matière d’innovation. Afin de fédérer ce savoir-faire, les 6 IHU (FORESIGHT, ICAN, ICM, IMAGINE, LIRYC et IHU Strasbourg) travaillent ensemble au sein de l’Alliance IHU France afin d’améliorer leur modèle, avec la conviction de son pouvoir d’impact pour la population générale et pour la médecine de demain.
Fruit de cette collaboration, le 1er livre blanc de l’Alliance IHU France (février 2022) présente les réflexions et axes de développement destinés à pérenniser ce modèle et à accroître les performances des IHU en place et à venir.
L’Alliance IHU France : un développement économique valorisé à 1 milliard d’euros
En 10 ans :
- 18 000 publications scientifiques,
- 1 000 essais cliniques,
- 320 brevets déposés,
- 450 doctorants formés,
- 45 start-ups créées,
- Et un développement des activités économiques générées valorisé à 1 milliard d’euros.
« Acteurs de la trajectoire annoncée par le plan Innovation Santé 2030, nous sommes convaincus que notre alliance contribuera à l’advenue d’une France championne de l’innovation en santé en Europe d’ici à 2030. » expliquent les directeurs de l’Alliance IHU France.
10 ans après : l’efficacité du modèle IHU démontrée
En 2012, l’Etat a créé les IHU (Instituts Hospitalo-Universitaires) afin de développer l’innovation médicale en France dans des domaines de santé publique majeurs. Ce modèle inédit mêle la recherche fondamentale et clinique, la formation et la valorisation à travers des partenariats public/privé, afin de développer la médecine de demain au service des patients et des opérateurs de soins, tout en développant cette filière industrielle française.
10 ans après, le modèle IHU a su démontrer son efficacité. Le 3ème appel à projets IHU, dont les lauréats seront connus prochainement, est une nouvelle illustration du bilan positif des deux premières vagues. Trois présidents de la République successifs (2010-2023), de bords politiques différents, ont ainsi une conviction partagée que les IHUs représentent un modèle propice à faire émerger de nouvelles découvertes majeures au bénéfice de la population générale.
« Coordinateurs efficaces de recherche translationnelle et d’innovation, fédérateurs du public et du privé, intégrateurs du soin et de la recherche, les IHU sont un maillage essentiel à l’écosystème de l’innovation de la santé en France » expliquent les directeurs de l’Alliance IHU France. « Ils doivent pourvoir :
- Assurer un financement régulier, décloisonné et incitatif à la performance et disposer d’un mandat unique pour favoriser l’agilité et la capacité de réactivité face à des opportunités,
- Se positionner comme des coordinateurs efficaces de recherche translationnelle et d’innovation et ainsi aller au-delà de la politique de site pour une organisation en réseaux,
- Être pionniers en matière de création et terrains privilégiés d’expérimentation,
- Être garants et promoteurs ou co-promoteurs des essais cliniques pour élever la France à l’international. »
L’objectif : faire de la France la 1ère nation européenne innovante et souveraine en santé
Forte du regroupement de ses expériences et enseignements, l’Alliance IHU France prenait date en février 2022, dans son livre blanc, d’une série de propositions pour un développement durable du modèle :
- ACCELERER et DÉ-RISQUER le transfert des innovations vers les patients en s’appuyant sur les IHU
- Proposition n° 1 : Booster les start-ups à la création en facilitant la prise de participations par les IHU
- Proposition n° 2 : Accélérer les négociations avec les partenaires privés en donnant au mandat unique son plein potentiel
- RENFORCER le rôle des IHU en tant que tiers-lieux d’expérimentation et d’attractivité internationale
- Proposition n° 3 : Partager les réussites et les enseignements des IHU au profit de l’innovation nationale
- Proposition n° 4 : Positionner les IHU comme terrains privilégiés d’expérimentation en santé digitale, à l’interface entre le soin et la recherche
- Proposition n° 5 : Favoriser la promotion d’essais cliniques par l’ensemble des IHU en complémentarité avec les CHU et les organismes de recherche
- ANCRER de manière pérenne les IHU dans le paysage français de la recherche et de l’innovation
- Proposition n° 7 : Assurer aux IHU un financement pérenne via une dotation socle
- Proposition n° 8 : Permettre aux IHU de candidater aux appels à projet en leur nom propre
À l’aide des IHU, la France a la capacité de répondre aux exigences internationales et rester aussi réactive que compétitive afin d’être en bonne place dans la course à l’innovation en santé, déjà menée par de nombreux pays.
Photos ©Alkama.
En 2023, nous poursuivons notre engagement ! Découvrez nos vœux en vidéo
Très bonne année 2023 !
En 2023, toute la communauté va poursuivre son engagement au quotidien pour accélérer les progrès de la recherche et développer la médecine de demain dans la cardiométabolisme, afin d’améliorer la prise en charge des patients.
Nous remercions l’ensemble des personnes impliquées pour la bonne réalisation des projets scientifiques et médicaux de l’IHU ICAN.
Merci à nos 53 collaborateurs, 168 médecins, 221 chercheurs, ainsi qu’à nos fondateurs, nos partenaires, nos mécènes et nos donateurs pour leur précieux soutien tout au long de l’année.
Course des Héros 2022 : notre engagement pour lutter contre l’insuffisance cardiaque
Course des Héros 2022 : notre engagement pour lutter contre l’insuffisance cardiaque
L’IHU ICAN a participé le 19 juin dernier à la Course des Héros 2022, un événement associatif et sportif qui permet de collecter des dons pour soutenir la cause de son choix : handicap, éducation, maladies rares, précarité etc.
Nos équipes ont choisi de soutenir la lutte contre les maladies cardiovasculaires, la 1ère cause de mortalité dans le monde après le cancer.
L’IHU ICAN remercie chaleureusement les généreux donateurs qui ont permis de collecter la somme totale de 5 865€ de dons lors de cet événement !
Nos collecteurs vous remercient !
Grâce à votre soutien, nos 12 collecteurs de l’IHU ICAN se sont réunis le dimanche 19 juin dernier pour prendre le départ de la Course des Héros et faire rayonner notre cause lors de cet événement festif et convivial au domaine national de Saint-Cloud (92).
Sur une distance de 6km ou 10km, en marche ou en course à pied, l’événement permet à chacun(e) de s’engager pour une cause qui lui tient à cœur, peu importe son niveau sportif.
Qu’est-ce que le projet UTHop’IA / RobEduc ?
L’annonce du diagnostic d’insuffisance cardiaque est un bouleversement pour les patients. Durant son hospitalisation, le patient va rencontrer de multiples intervenants pour lui expliquer les nouvelles habitudes de vie à appliquer dès son retour à domicile, mais le temps dédié est souvent court et la répétition des messages clés est importante.
Ce projet vise donc à sensibiliser à l’éducation thérapeutique les patients hospitalisés pour une poussée d’insuffisance cardiaque via un robot humanoïde et à l’intelligence artificielle. Celui-ci interviendra en complément de la prise en charge actuelle en hospitalisation, afin d’expliquer plus longuement ces nouvelles habitudes aux patients.
Initié à la demande du personnel soignant, le projet est porté par les Pr Richard Isnard, Dr Françoise Pousset et Dr Lise Legrand du service de cardiologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris 13e).
À quoi vont servir les dons collectés ?
L’ensemble des dons collectés va permettre d’améliorer la prise en charge des patients atteints d’insuffisance cardiaque, en soutenant directement le projet UTHop’IA / RobEduc.
Ces dons vont être affectés dès maintenant à la phase d’ingénierie pour le développement de la mobilité du robot : composants électroniques, déplacements en toute autonomie du robot dans l’hôpital (visites dans les chambres des patients, ouverture des portes…).
La prochaine étape concernera ensuite l’interaction du robot avec les patients.
Vos dons sont essentiels pour soutenir la recherche médicale autour des maladies du cardiométabolisme (obésité, diabète, maladie des vaisseaux et du cœur…) aux côtés de l’IHU ICAN.
L’IHU ICAN crée une nouvelle plateforme entièrement dédiée au traitement et à l’analyse des données de santé : ICAN I/O
ICAN I/O : nouvelle plateforme dédiée au traitement et à l’analyse des données de santé
Aujourd’hui, les données sont générées massivement dans de nombreux domaines scientifiques et médicaux. Identification de facteurs de risque de maladies, aide au diagnostic, au choix et au suivi de l’efficacité des traitements ou encore à la surveillance de la trajectoire des patients…
Ces données sont regroupées sous l’appellation « Big Data ». Avec les Big Data, la modélisation mathématique, les statistiques et l’informatique deviennent des outils incontournables pour gérer et analyser cette masse d’information.
Les nouvelles informations qui en sont issues transforment profondément notre approche de la physiopathologie et des mécanismes biologiques sous jacents.
Pour répondre au nouveau défi des Big Data, l’IHU ICAN a créé une plateforme dédiée : ICAN I/O Intelligence et Omics.
L’expertise de la plateforme ICAN I/O
L’expertise de la plateforme ICAN Intelligence et Omics (I/O) regroupe les trois briques essentielles pour mener des projets autour des Big Data en santé :
- La gouvernance des données
- Le recueil des données et data management
- L’analyse et l’intégration de données multi-omiques et cliniques.
La création de cette nouvelle plateforme s’inscrit ainsi dans l’évolution des technologies modernes et l’utilisation d’algorithmes robustes pour répondre aux besoins des chercheurs grâce à une approche collaborative et holistique intégrant les technologies multi-omiques et l’analyse statistique.
La plateforme ICAN Intelligence et Omics (I/O) a pour objectif d’apporter son expertise pour structurer, recueillir et gérer l’importante masse de données générées dans le cadre de projets de recherche.
Extractions, analyses et traitements à grande échelle de données non structurées, hétérogènes et souvent cloisonnées chez les différentes parties prenantes dans les projets de recherche font partie des expertises de la plateforme ICAN Intelligence et Omics.
Le défi majeur de l’utilisation des données de santé
L’utilisation des données, leur circulation, traitement, partage, sont un autre défi majeur que relève l’IHU ICAN avec la création de cette plateforme : celui de la confidentialité des données patients, et l’absence, à ce jour, de mécanismes pour normaliser le transfert des données au niveau européen et international.
L’IHU ICAN s’est saisi de la question des données depuis plusieurs mois notamment à travers la réalisation de grands projets de recherche, comme Maestria.
L’IHU mise sur une gestion complète et sécuritaire de l’ensemble de la « chaine » des données, en structurant la collecte de données grâce à :
- Une personne dédiée à la gouvernance des données,
- 2 data managers qui permettent de recueillir, d’extraire et de classer les données récoltées
- Un data scientist pour les analyser.
L’expertise de la plateforme ICAN Intelligence et Omics est appuyée par le pôle juridique pour répondre aux questions réglementaires.
ICAN I/O : un acteur majeur international dans les données de santé
L’IHU ICAN se positionne donc comme un acteur majeur de niveau international capable de générer des données massives en santé. Son objectif est de les analyser et d’en extraire les connaissances nécessaires afin d’en dégager une meilleure compréhension du vivant pour participer à l’amélioration de la santé publique.
La plateforme ICAN Intelligence et Omics (I/O) propose ainsi une offre de service adaptée pour des recherches académiques ou industrielles.