European Radiology
-
Inotropes, vasopressors, and mechanical circulatory support for treatment of cardiogenic shock complicating myocardial infarction: a systematic review and network meta-analysis
Canadian Journal of Anesthesia/Journal canadien d’anesthésie
-
Quel consensus dans le diagnostic et la prise en charge de la fibrillation auriculaire ?
Quel consensus dans le diagnostic et la prise en charge de la fibrillation auriculaire ou atriale ?
Fortement impliqué dans la recherche sur la fibrillation auriculaire, le Pr Stéphane HATEM (Directeur Général de l’IHU ICAN et directeur de l’UMR 1166) a participé à la 8e conférence de consensus AFNET/EHRA du Atrial Fibrillation NETwork (AFNET) et de l’European Heart Rhythm Association (EHRA), où 83 experts internationaux ont réuni leurs compétences pour soutenir l’amélioration de la prise en charge du risque de FA à travers la prévention, la prise en charge individualisée et les stratégies de recherche.
Découvrez ci-dessous les principaux résultats de ce consensus !
La fibrillation auriculaire ou atriale
Malgré des progrès majeurs réalisés dans sa prise en charge, la Fibrillation Auriculaire (FA) reste associée à une morbidité et mortalité importante. Enjeu de santé publique majeur, elle est la 1ère cause cardiaque d’accidents vasculaires emboliques (AVC) et de décompensation des cardiopathies, et est un facteur de déclin cognitif et un caractère épidémique avec le vieillissement de la population.
Pour lutter contre ce fléau, il faut identifier les patients à risque de faire une Fibrillation Auriculaire, ceux présentant des épisodes de FA paroxystiques et cliniquement silencieux avant la survenue d’un AVC, et inventer de nouvelles prises en charge thérapeutiques personnalisées en amont.
Prise en charge de la fibrillation auriculaire : quelles avancées ?
« Afin d’améliorer l’estimation du risque lié à la Fibrillation Auriculaire (FA) et de guider le traitement de l’arythmie, il est nécessaire de poursuivre la recherche scientifique et clinique translationnelle pour mieux comprendre les différents mécanismes sous-jacents reflétés par le tracé électrocardiographique (ECG) de la FA. »
Pr Stéphane HATEM, Directeur de l’IHU ICANPubliée en 27 juillet 2022 dans EP Europace, la publication scientifique « Early diagnosis and better rhythm management to improve outcomes in patients with atrial fibrillation: the 8th AFNET/EHRA consensus conference » expose les principaux résultats de ces discussions interdisciplinaires, basées sur des observations scientifiques récemment publiées ou inédites.
Des nouvelles améliorations pour le patient sont possibles si l’on poursuit les efforts pour identifier et cibler la cardiomyopathie atriale et les troubles cognitifs associés, ce qui peut être facilité par l’Intelligence Artificielle (IA). Les principaux résultats sont les suivants :
- Il faut tout faire pour contrôler le rythme cardiaque en utilisant de façon personnalisée les différentes thérapeutiques anti-arythmiques médicamenteuses ou interventionnelles, associées à une prise en charge agressive des facteurs de risque cardiovasculaires et métaboliques,
- La meilleure caractérisation de la cardiomyopathie atriale qui sous-tend la FA est un enjeu pour améliorer l’identification des patients à risque et mettre en place une prévention,
- Une évaluation standardisée de la fonction cognitive chez les patients souffrant de FA est nécessaire à l’amélioration de la qualité de vie des des patients,
- L’intelligence artificielle (IA) peut permettre d’atteindre tous les objectifs ci-dessus, mais nécessite des connaissances et une collaboration interdisciplinaires avancées ainsi qu’un meilleur cadre médico-légal,
- Nouveaux moyens de dépistage de la FA, simples et applicables à la population générale.
L’IHU ICAN participe à la recherche contre la fibrillation auriculaire
MAESTRIA, un projet très innovant pour mieux détecter la cardiomyopathie atriale
L’IHU ICAN participe à MAESTRIA (Machine Learning and Artificial Intelligence for Early Detection of Stroke and Atrial Fibrillation), un projet ultra innovant pour mieux détecter la cardiomyopathie atriale qui fait le lit de a fibrillation auriculaire et des accidents vasculaires emboliques.
Le projet MAESTRIA est un consortium de 18 partenaires d’Europe, des Etats-Unis et du Canada et répond à un appel à projet H2020 sur le diagnostic numérique. Ce projet est promu par Sorbonne-Université et coordonné par le Pr Stéphane HATEM, Directeur de l’IHU ICAN.En savoir plus sur MAESTRIA
L’étude CT-AF, l’imagerie comme aide à la décision dans l’ablation atriale ?
L’étude CT-AF, coordonnée par le Pr Estelle GANDJBAKHCH et le Dr Mikaël LAREDO (Institut de Cardiologie, Unité Rythmologie de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris) devrait permettre de définir les vaisseaux critères pour sélectionner les patients qui pourraient tirer le plus de bénéfices de l’ablation des tissus de Fibrillation Atriale ou Fibrillation auriculaire (FA).
« En effet, les facteurs prédictifs du succès de l’ablation atriale restent insuffisants alors qu’ils sont nécessaires à la sélection des patients qui pourraient tirer le plus de bénéfice de cette procédure invasive. » Pr Estelle GANDJBAKHCH En savoir plus sur CT-AFJe fais un don pour soutenir l’innovation
-
Insuffisance cardiaque : un risque accru pour les patients atteints de diabète de type 2 ?
Insuffisance cardiaque : un risque accru pour les patients atteints de diabète de type 2 ?
Lié à 5 millions de décès par an dans le monde, le diabète de type 2 (DT2) est un syndrome clinique complexe et hétérogène, car il représente un risque accru de détérioration des différents organes du patient atteint (cœur, rein, système nerveux…).
En effet, les chercheurs ont démontré que les patients atteints de diabète de type 2 sont plus à risque de développer de l’insuffisance cardiaque (IC). Pour prévenir cet engrenage, l’IHU ICAN met en place une prise en charge pluridisciplinaire et personnalisée du patient, qui prend en compte les liens de causes à effet de l’ensemble des maladies du cardiométabolisme (diabète, obésité, maladies cardiovasculaires…).Dans ce contexte, l’IHU ICAN développe l’étude MET-INF-T2D, qui vise à détecter l’insuffisance cardiaque métabolique associée au diabète de type 2 de manière précoce, grâce à l’identification de biomarqueurs d’imagerie. Découvrez l’objectif de cette étude de recherche ci-dessous !
Insuffisance cardiaque : un risque élevé en cas de diabète de type 2
Avec plus de 3,5 millions de français touchés, le diabète peut être une maladie silencieuse diagnostiquée trop tardivement, lors de l’apparition d’un épisode aigu qui nécessite une prise en charge médicale du malade.
Dans ce cas, le diabète a malheureusement déjà endommagé d’autres organes, entrainant un risque accru de développer d’autres maladies du cardiométabolisme (accidents cardiovasculaires, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale, neuropathies périphériques…).
En effet, l’insuffisance cardiaque chez les patients atteints de diabète de type 2 est associée à un risque significatif de détérioration de la qualité de vie, d’hospitalisations récurrentes et de décès.Il est donc essentiel d’identifier les patients atteints de diabète de type 2 et de dysfonction myocardique non diagnostiquée, et qui présentent un risque élevé de décompensation aiguë de l’insuffisance cardiaque.Pour rappel, 4 signaux d’alerte sont à surveiller pour diagnostiquer la présence d’une insuffisance cardiaque et prévenir son aggravation :
- Un essoufflement inhabituel,
- Des pieds et chevilles gonflés (œdèmes),
- Une prise de poids rapide,
- Une fatigue excessive.
L’étude MET-INF-T2D : vers une détection de l’insuffisance cardiaque métabolique associée au diabète de type 2
Comment le métabolisme cardiaque peut être affecté de façon aiguë par les changements de la glycémie ?
En effet, la réduction des taux de glucose dans le diabète de type 2 amène des changements métaboliques majeurs dont les conséquences pour le cœur ne sont pas connues.Il est donc essentiel aujourd’hui de mettre en place une prise en charge globale et personnalisée des malades, grâce à un partage de connaissances des différentes disciplines.Portée par le Pr Fabrizio Andreelli (Diabétologue APHP, Pitié-Salpêtrière, IHU ICAN), l’étude MET-INF-T2D a pour projet de mieux prédire l’évolution du diabète de type 2 afin d’élaborer de nouvelles thérapies et d’améliorer la prise en charge des patients.
L’objectif de ce projet de recherche est de démontrer que l’inflexibilité métabolique cardiaque est présente chez certains patients atteints d’hyperglycémie chronique et révélée lors du traitement de leur diabète par insulinothérapie.
Ce projet est soutenu par Entrepreneurs & Go au titre du mécénat.En savoir plus sur l’étude MET-INF-T2DFaire un don pour soutenir l’innovation
-
Journée mondiale du cœur 2022 : comment mieux détecter la cardiomyopathie atriale pour éviter une fibrillation auriculaire ?
Journée mondiale du cœur 2022 : comment mieux détecter la cardiomyopathie atriale pour éviter une fibrillation auriculaire ?
À l’occasion de la journée mondiale du cœur du jeudi 29 septembre 2022, il est important de rappeler que la fibrillation atriale ou fibrillation auriculaire (FA) est le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque. En France, on estime qu’elle touche 750 000 personnes et qu’elle est responsable de près de 20 % des AVC ischémiques (obstruction de l’artère cervicale).
Pour lutter contre ce trouble cardiaque, l’IHU ICAN développe MAESTRIA, un projet innovant qui vise à mieux détecter la cardiomyopathie atriale, responsable de la survenue de la fibrillation auriculaire et d’accidents vasculaires emboliques, grâce à un consortium de 18 partenaires internationaux. Découvrez ce projet ambitieux ci-dessous !
La fibrillation auriculaire, une maladie cardiaque en augmentation
Les troubles du rythme cardiaque entrainent souvent une sensation de battement anormale du cœur (palpitation, cœur irrégulier…), mais ils peuvent également être asymptomatiques et diagnostiqués lors d’un examen du cœur. Ils représentent la 1ère cause de mort subite avant 35 ans.
Maladie cardiaque en forte croissance, la fibrillation auriculaire (ou atriale) est un trouble du rythme cardiaque fortement lié au vieillissement de la population. Jusqu’à 8% des personnes de plus de 80 ans en souffrent, et 110 000 à 230 000 nouveaux cas apparaissent chaque année. L’augmentation de son incidence et de sa prévalence entraîne un coût des soins estimé à environ 2,5 milliards d’euros par an en France.
Il est donc primordial aujourd’hui de mieux comprendre cette pathologie, véritable enjeu économique et de santé publique.En savoir plus sur les troubles du rythme cardiaque
Le projet MAESTRIA, en réponse à cet enjeu de santé publique
Lancé en septembre 2021 et coordonné par Sorbonne Université, le projet de recherche MAESTRIA (Machine Learning and Artificial Intelligence for Early Detection of Stroke and Atrial Fibrillation) a répondu à l’appel à projet H2020 sur le diagnostic numérique.
Ce consortium international réunit 18 partenaires de plusieurs pays d’Europe, des Etats-Unis et du Canada.
L’objectif du projet est de développer la 1ère plateforme numérique de diagnostic intégratif de la cardiomyopathie auriculaire.Découvrir le projet en vidéoCet outil associera des données d’imagerie aux données physiologiques (omics, cliniques…) des patients, afin d’obtenir une précision de diagnostic améliorée grâce à l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques.
Son objectif est de mieux prévenir les complications de la cardiomyopathie auriculaire (fibrillation auriculaire, accidents vasculaires cérébraux…) afin d’augmenter l’efficacité et l’efficience des traitements.Le projet comprend 3 axes stratégiques :
- Diagnostic personnalisé et parcours de soins innovants pluridisciplinaire, avec l’utilisation de données de recherche génomiques, métaboliques et sur l’inflammation des tissus,
- Stratification du risque chez les patients atteints de FA, avec l’utilisation de l’intelligence artificielle,
- Déploiement d’une plateforme de diagnostic numérique au niveau européen.
Découvrir le site du projet MAESTRIAFaire un don pour soutenir l’innovation
Qui sont les acteurs engagés dans ce projet innovant ?
Les 18 partenaires du consortium MAESTRIA :
- Sorbonne Université (IHU ICAN)
- Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP)
- Université d’Oxford
- Université de Birmingham
- AFNET
- Université d’Essen
- Université de Maastricht
- Université d’Athènes
- CNIC
- Hôpital général du Massachusetts
- IMT Transfert
- Centre de Recherche du CHU de Sherbrooke
- Siemens Healthcare
- Caristo Diagnostics Limited
- Owkin
- Idoven
- Preventicus
- YourRhythmics
Faire un don pour soutenir l’innovation