Fondation pour l’Innovation
en Cardiométabolisme et Nutrition

  • Le projet MAESTRIA : L’intelligence artificielle au service de l’innovation

    Le projet MAESTRIA : L’intelligence artificielle au service de l’innovation

    MAESTRIA, un projet ultra innovant pour mieux détecter la cardiomyopathie atriale responsable de la survenue de la fibrillation auriculaire et d’accidents vasculaires emboliques

    La fibrillation atriale (FA) est le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque. Son incidence et sa prévalence sont en rapide croissance, principalement en rapport avec le vieillissement de la population. On peut estimer qu’en France environ 750 000 personnes sont victimes de fibrillation atriale. Cette importance entraîne un coût des soins élevé que l’on peut estimer à environ 2,5 milliards d’euros par an.

    Le projet MAESTRIA (Machine Learning and Artificial Intelligence for Early Detection of Stroke and Atrial Fibrillation) est un consortium de 18 partenaires d’Europe, des Etats-Unis et du Canada répondant à un appel à projet H2020 sur le diagnostic numérique.

    Qu’est-ce qu’un appel à projet H2020 ?

    Horizon 2020 (2014-2020) est un programme de financement de la recherche et de l’innovation de l’Union européenne. Ce programme vise à soutenir des projets de recherche résolument interdisciplinaires, susceptibles de répondre aux grands défis économiques et sociaux. Il a été succédé par Horizon Europe (2021-2027).

    Quels enjeux pour le projet MAESTRIA ?

    La fibrillation auriculaire, trouble du rythme cardiaque, est la plus fréquente des arythmies cardiaques et la première cause cardiaque d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). Fréquemment associée à l’insuffisance cardiaque, à l’hypertension artérielle mais aussi à l’obésité et au diabète, la FA touche environ 1 % de la population générale et jusqu’à 8 % des personnes de plus de 80 ans.

    L’enjeu aujourd’hui de la prise en charge clinique de la fibrillation auriculaire, est d’intervenir en amont de la survenue de l’arythmie, c’est-à-dire dès les premiers signes de cardiomyopathie atriale.

    Coordonné par le Pr Stéphane Hatem, directeur de l’IHU-ICAN et de l’unité de recherche 1166 à Sorbonne Université, le projet MAESTRIA vise donc à développer une nouvelle approche pour une détection rapide de la cardiomyopathie atriale.

    Toute l’expertise de l’IHU ICAN au service de MAESTRIA

    D’une durée de 5 ans, ce projet sollicite plusieurs expertises au sein de l’IHU-ICAN :

    • Notre Service des Opérations Scientifiques (SOS) pour le montage et le suivi du projet
    • Notre pôle juridique (PJV) pour les aspects réglementaires et éthiques
    • Le plateau clinique et la plateforme Omics de l’IHU-ICAN pour définir la signature électrophysiologique de la maladie
    • Le Centre de Ressource Biologique (CRB) pour la bonne conservation des données biologiques de l’étude
    • La plateforme d’imagerie ICAN Imaging pour l’interprétation des données d’imagerie et d’ECG et l’identification des algorithmes les plus adaptés à intégrer dans le démonstrateur MAESTRIA

    L’importance des données

    En associant des données d’imagerie aux données physiologiques (omics, cliniques…) des patients, cette plateforme sera capable d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques, afin d’obtenir une précision de diagnostic améliorée et augmentera l’efficacité et l’efficience des traitements en permettant une meilleure prévention des complications de la cardiomyopathie auriculaire, tels que la fibrillation auriculaire et les accidents vasculaires cérébraux.

  • Lancement réussi de l’essai XVIVO

    Lancement réussi de l’essai XVIVO

    Lancement réussi de l’essai XVIVO, système de transport de greffons pour la transplantation cardiaque

    Lancement de l’essai industriel pré marquage CE mené par l’entreprise XVIVO Perfusion, en collaboration avec le Dr Guillaume Lebreton, chirurgien thoracique dans le service de chirurgie cardio-thoracique dirigé par le Pr Leprince, visant à valider la performance d’un nouveau système de transport de greffons destinés à la transplantation cardiaque.

    Cette méthode innovante de protection des greffons implique le raccordement du cœur, du donneur refroidi au repos, à une pompe qui lui administre une solution de conservation, de l’oxygène et des nutriments durant toute la durée du transport. Contrairement à la méthode de transport standard, qui consiste simplement à déposer le cœur dans un liquide réfrigéré, cette nouvelle solution permettra de mieux répondre aux besoins nutritionnels du cœur et permettra d’augmenter les chances de réussite de la greffe notamment lorsque le cœur doit faire un long trajet pour rejoindre le receveur.

    Le site de la Pitié-Salpêtrière, 1er centre recruteur sur cet essai

    Grâce au travail conjoint des équipes des Opérations Scientifiques pour le montage du projet et du plateau d’investigation clinique de l’ICAN, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière est le premier centre recruteur de cet essai avec 11 patients en 6 mois sur les 30 prévus au total. Actuellement, 11 centres hospitaliers sont impliqués dans ce projet innovant. La durée totale de l’étude est de 2 ans. »En savoir plus sur le plateau d’investigation clinique