Brain
NPTX1 mutations trigger endoplasmic reticulum stress and cause autosomal dominant cerebellar ataxia
Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS)
The risk of COVID-19 death is much greater and age dependent with type I IFN autoantibodies
Archives of Cardiovascular Diseases
Dans les maladies cardiaques, la Fibrillation Atriale (FA) est l’arythmie la plus fréquente. Elle est responsable de près de 20 % des AVC ischémiques (obstruction de l’artère cervicale).
Le traitement standard de la Fibrillation Atriale comprend un traitement anticoagulant et un traitement anti arythmique, et très souvent l’ablation par cathéter des foyers d’arythmies. Cette intervention consiste, à l’aide de cathéters introduits dans le cœur via les vaisseaux sanguins, à détruire la zone malade du muscle cardiaque à l’origine de la survenue de l’arythmie.
Cependant, les facteurs prédictifs du succès de cette pratique restent insuffisants alors qu’ils sont nécessaires à la sélection des patients qui pourraient tirer le plus de bénéfice de cette procédure invasive.
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est aujourd’hui capable d’une analyse fine du remodelage atrial qui fait le lit de la Fibrillation Atriale (FA). L’IRM peut notamment visualiser l’abondance et la texture de la graisse autour du cœur, dont on sait qu’elle peut contribuer au substrat de la FA. Ainsi, cette imagerie s’est imposée dans la pratique clinique avant ablation de la FA.
L’étude CT-AF, coordonnée par le Pr Estelle GANDJBAKHCH de l’Institut de Cardiologie, Unité Rythmologie de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, a pour objectif d’évaluer la valeur de l’imagerie multimodale pour la mesure volumique de la graisse intra myocardique atriale en scanner cardiaque et de la mesure de la déformation globale atrial en IRM chez les patients candidats à une première ablation de la FA.
Quatre centres incluront 130 patients chez lesquels une première procédure d’ablation de FA par radiofréquence est programmée dans les 6 prochains mois, avec un suivi sur 18 mois :
Chaque patient aura des examens cliniques, des analyses sanguines (dosage de biomarqueurs, sérothèque et plasmathèque) ainsi que des examens d’imagerie scanner, échocardiographie, ECG et IRM.
Plusieurs expertises de l’IHU ICAN seront mobilisées sur cette étude :
L’étude CT-AF devrait donc permettre de définir les vaisseaux critères pour sélectionner les patients qui pourraient tirer le plus de bénéfices de l’ablation des tissus de Fibrillation Atriale (FA).
Ce projet est financé grâce à un PHRC (programme hospitalier de recherche clinique) et au mécénat.
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Francine Trocmé
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