L’IHU ICAN, acteur incontournable de l’imagerie du cardiométabolisme
Echographie, scanner, IRM, PetScan… Pour mieux voir la maladie, les médecins disposent d’une large palette d’outils, au rôle en pleine évolution.
Auparavant considérée comme une simple aide au diagnostic, l’imagerie s’impose désormais comme un outil incontournable, à la fois dans l’amélioration des diagnostics et comme outil de pilotage des traitements.
Découvrez les outils de pointe utilisés par l’IHU ICAN en imagerie du cardiométabolisme !
L’évolution de l’imagerie médicale
Depuis une dizaine d’années, l’imagerie a franchi un nouveau seuil. D’abord anatomique, elle est devenue fonctionnelle, mettant en évidence le fonctionnement des organes.
Grâce à l’arrivée du numérique dans les années 90, l’imagerie est désormais capable de démasquer les mécanismes anormaux au sein des cellules ce qui permet non seulement de faire un meilleur diagnostic, mais aussi de suivre l’évolution d’une maladie de l’intérieur.
Vers une imagerie prédictive
Aujourd’hui et demain, c’est l’Intelligence Artificielle (IA) qui prendra toute sa place en imagerie médicale.
Les perspectives de l’IA résident principalement dans l’interprétation automatisée d’images. Elle permettra d’aller plus loin du fait de sa capacité à intégrer, combiner et interpréter une multitude de données en un temps très court et avec un examen non invasif :
- En intégrant les antécédents du patient, l’histoire de la maladie, le contexte clinique, les paramètres biologiques, les données d’autres examens paracliniques,
- En comparant avec les examens antérieurs du patient,
- Mais aussi en accumulant les expériences, et en tenant compte des données de la littérature médicale existante.
La notion nouvelle de « biomarqueur » d’imagerie s’installe aujourd’hui avec force, et le phénotypage avancé permis par les techniques telles que l’IRM, le scanner, les ultrasons ou l’imagerie optique permettent aujourd’hui d’ouvrir des fenêtres d’exploration inédites chez l’homme notamment dans le champ des maladies cardio-métaboliques.
La radiomique et son intégration aux autres données du patient permettent l’extraction d’un grand nombre de données à partir des images natives, de manière automatique ou semi-automatique, sans hypothèse à priori.
L’IHU ICAN, qui s’appuie sur l’expertise en radiologie cardiovasculaire du Pr Alban Redheuil et de l’équipe de recherche de l’INSERM dirigée par Nadjia Kachenoura, a fait le choix d’investir significativement sur cet axe avec l’acquisition d’une IRM dédiée à la recherche en imagerie cardiométabolique. Cet outil, qui permet des études en imagerie de population permettra, couplé aux technologies d’IA, de développer de nouvelles stratégies diagnostiques, d’évaluation pronostique et de prise en charge personnalisée des patients.