Baromètre 2024 : le regard des Français sur les maladies cardiométaboliques
Baromètre 2024 de l’IHU ICAN : le regard des Français sur les maladies cardiométaboliques
L’IHU ICAN dévoile les résultats de la 2ème édition de son baromètre annuel réalisé avec l’Ifop, sur la perception des Français concernant les maladies cardiométaboliques (MCM).
Cette étude dresse l’état des lieux des connaissances sur ces pathologies en France et souligne les enjeux grandissants de sensibilisation et de prévention.
- Quelles connaissances ont les Français du cardiométabolisme ?
- Quel est leur regard sur ces pathologies ?
- Sont-ils informés des causes et facteurs de risque ?
Les maladies cardiométaboliques, un enjeu de santé publique
Les maladies cardiométaboliques regroupent des pathologies associant maladies cardiovasculaires et troubles métaboliques, comme le diabète, l’obésité et la stéatose hépatique. Leur progression, souvent liée à la sédentarité, une mauvaise alimentation et des facteurs génétiques, cause de nombreux décès en France.
Créé il y a 12 ans, l’IHU ICAN, situé à la Pitié-Salpêtrière, œuvre pour sensibiliser le public à ces maladies.
Pour cela, il publie un baromètre annuel réalisé en collaboration avec l’Ifop.
L’enquête 2024 révèle, pour la deuxième année consécutive, un manque d’information de la population sur ces pathologies.
Une connaissance des maladies cardiométaboliques encore incomplètes
- Selon les résultats du baromètre 2024, 65 % des personnes interrogées ne connaissent pas précisément les maladies cardiométaboliques.
- Seuls 35 % ont déjà entendu parler de ce terme, et parmi eux, une minorité de 9 % sait réellement de quoi il s’agit.
- Autre constant inquiétant, 62% des répondants pensent à tort que les MCM sont des maladies dont nous pouvons guérir. Or il s’agit de maladies chroniques évolutives souvent détectées à des stades avancés car elles progressent à bas bruit et sont révélées lors d’épisodes aigus entrainant des hospitalisations.
- Parmi les maladies qui inquiètent le plus, les maladies cardiovasculaires arrivent en tête avec 71 % des répondants citant cette catégorie, suivies par le diabète pour 41% et l’hypertension artérielle pour 40%.
- Ces chiffres montrent que les maladies cardiovasculaires sont bien identifiées dans la population mais que leurs causes le sont beaucoup moins : la stéatose métabolique (MASH) est citée comme étant une maladie cardiométabolique que par 35 % des répondants et seulement 13 % sont inquiets d’être un jour atteints d’une MASH alors qu’elle concerne 18 % de la population et est responsable de complications comme la cirrhose et le cancer du foie.
- Les principales causes perçues des maladies cardiométaboliques incluent une mauvaise alimentation (78 %) et un manque d’activité physique (68 %), ce qui démontre une prise de conscience des facteurs comportementaux à l’origine de ces pathologies.
Le grand public, disposé à une prévention et une sensibilisation accrue
- Afin de lutter efficacement contre ces pathologies, les Français placent en tête des priorités la sensibilisation aux modes de vie sains pour 55 % d’entre eux et la formation des professionnels de santé pour 48 %.
- De plus, 56 % des personnes interrogées expriment une inquiétude quant au risque d’être atteintes d’une MCM dans le futur, et 85 % des Français considèrent les MCM comme des maladies graves susceptibles d’entraîner un décès, mettant en lumière un besoin accru d’accompagnement et de prévention.
- Malgré ces perceptions, 57 % des répondants déclarent n’avoir jamais été informés sur ces maladies, ce qui souligne la nécessité d’intensifier les campagnes de sensibilisation.
Il est urgent d’agir !
« Les maladies cardiométaboliques constituent un domaine médical en pleine émergence du fait de leur caractère épidémique mais aussi parce qu’une recherche très active est en train de révéler l’étendue et la complexité des liens entre les anomalies du métabolisme et la santé cardiovasculaire. D’ores et déjà on sait que ces maladies cardiométaboliques sont l’aboutissement de processus qui se déroulent tout au long de la vie, liés aux interactions entre des facteurs d’environnement, la nutrition le mode de vie et le génome d’un individu. L’enjeu est d’identifier très tôt ces processus et d’essayer d’agir sur eux en développant une médecine de précision, de la prévention au suivi des malades.
Il y a urgence : les maladies cardiométaboliques nous concernent tous et elles évoluent rapidement. »
Pr Stéphane HATEM, directeur général de l’IHU ICAN et directeur de l’UMR 1166 Maladies Cardiovasculaires et Métaboliques.
Face à l’urgence, le rôle de l’IHU ICAN
En conclusion, cette enquête démontre l’urgence d’agir face à la prévalence des maladies cardiométaboliques et leurs liens avec les maladies cardiovasculaires encore mal compris. Les efforts de sensibilisation et d’information semblent donc cruciaux pour l’avenir.
C’est pour toutes ces raisons que l’IHU ICAN a notamment mis en place, en 2024 :
- La semaine nationale des maladies cardiométaboliques afin d’améliorer la prévention de ces pathologies,
- Et un colloque intitulé « Maladies cardiométaboliques (MCM), un enjeu de santé publique majeur qui nous concerne tous » en collaboration avec l’Académie nationale de médecine et l’institut thématique de l’Inserm, le 28 novembre prochain.
Qui sommes-nous ?
Créé en 2011, l’IHU ICAN est une fondation de coopération scientifique dont l’objectif principal est de développer la médecine de demain pour combattre les maladies du cardiométabolisme. Situé au cœur du plus grand hôpital public d’Europe, la Pitié-Salpêtrière, l’IHU ICAN s’appuie sur les expertises de sa communauté scientifique (168 médecins, 261 chercheurs) et de ses 3 fondateurs pour mener ses missions : l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et Sorbonne Université.
Une question ? Contactez-nous :
- Francine TROCME
- Directrice Communication et Mécénat – IHU ICAN
- 06 81 64 97 88
- f.trocme@ihuican.org
Colloque exceptionnel "Maladies cardiométaboliques, tous concernés" à l’Académie nationale de médecine le 28 novembre 2024
Colloque exceptionnel : Maladies cardiométaboliques, tous concernés !
L’Académie nationale de médecine, l’IHU ICAN et l’institut thématique Physiopathologie, métabolisme et nutrition de l’Inserm organisent ensemble, le jeudi 28 novembre 2024, un colloque intitulé : « Maladies cardiométaboliques (MCM), tous concernés ».
Véritable pandémie mondiale et première cause de maladies chroniques en France, les maladies cardiométaboliques sont encore largement méconnues en dehors d’une communauté médicale et scientifique investie dans la recherche ou la prise en charge de ces pathologies.
Participation sur inscription uniquement avant le 15 novembre 2024. Nombre de places limité.
Pourquoi ce colloque dédié aux maladies cardiométaboliques ?
Pour accélérer les progrès sur les maladies cardiométaboliques, il est indispensable de :
- Mobiliser des experts multi et interdisciplinaires et de construire des partenariats forts entre le monde académique et l’industrie pour développer de nouveaux outils,
- Identifier de nouvelles cibles pour créer la médecine personnalisée des MCM,
- Mener des politiques de santé publique dédiées à ces maladies,
- Sensibiliser le grand public à ce nouveau fléau.
En organisant un colloque sur les MCM, l’Académie nationale de Médecine, l’institut thématique de l’Inserm et l’IHU ICAN ont la volonté de faire dialoguer ensemble des acteurs impliqués dans le combat contre les maladies cardiométaboliques (chercheurs, médecins, industriels, associations de patients, biotech, institutions publiques…).
L’objectif étant de faire le point sur les avancées de la recherche et d’identifier les verrous et les actions à mener pour accélérer la recherche et améliorer la prise en charge des maladies cardiométaboliques.
Le programme
Ce colloque donnera l’opportunité aux spécialistes du sujet de débattre de ces enjeux autour de 3 tables rondes thématiques, illustrées par des cas pratiques concrets, et animées par un expert :
Plénière d’ouverture
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- Anne-Marie Armantéras, Présidente du conseil d’administration de l’IHU ICAN
- Pr Christian Boitard, Secrétaire perpétuel de l’Académie nationale de médecine
- Chantal Boulanger, Directrice de l’Institut thématique Physiopathologie, métabolisme et nutrition de l’Inserm
Table ronde n°1 : Les maladies cardiométaboliques, un enjeu de santé publique sous les radars
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- Modérateur : Pr Lionel Collet, Président de la Haute Autorité de Santé et membre titulaire de l’Académie nationale de médecine
- Dr Catherine Grenier, Directrice des Assurés – Direction Déléguée à la Gestion et à l’Organisation des Soins – Caisse nationale de l’Assurance Maladie
- Lionel Ribes, Président de l’Association Nationale des Hypercholestérolémies familiales et Lipoprotéines
- Dr Caroline Semaille, Directrice Générale de Santé publique France
Table ronde n°2 : La prise en charge des maladies cardiométaboliques est-elle optimale ?
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- Modérateur : Jean-Noël Fiessinger, Professeur émérite de médecine vasculaire à Paris Cité et Vice-président de l’Académie nationale de médecine
- Pr Judith Aron-Wisnewsky, Service de Nutrition – pôle cardiométabolisme – Hôpital Pitié-Salpétrière, UMRS 1269 NutriOmics – Sorbonne Université – IHU ICAN
- Pr Bertrand Cariou, Directeur de l’institut du Thorax – Nantes Université, CHU Nantes, CNRS, Inserm
- Dr Jean-François Thébaut, Cardiologue, Vice-président en charge du plaidoyer de la Fédération Française des Diabétiques
Table ronde n°3 : Quelles sont les avancées de la recherche sur les maladies cardiométaboliques ?
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- Modérateur : Pr Catherine Boileau, Professeure émérite de génétique, Université Paris Cité
- Philip Janiak, PDG de Corteria Pharmaceuticals
- Anne-Sophie Joly, Fondatrice du Collectif National des Associations
d’Obèses - Dr Isabelle Lonjon Domanec, VP Clinical, Medical & Regulatory Affairs France de NovoNordisk
- Pr Vlad Ratziu, Service de gastro-entérologie et hépatologie à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Inserm UMR 1138, Centre de Recherche des Cordeliers – Sorbonne Université – IHU ICAN
Plénière de clôture
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- Pr Stéphane Hatem, Directeur général de l’IHU ICAN
- Pr Michel Komajda, 1ère division de l’Académie de médecine – Maladies cardiovasculaires – Cardiologie
- Nicolas Revel, Directeur général de l’AP-HP
Informations pratiques
- Participation à l’évènement sur inscription uniquement avant le 15 novembre.
- Nombre de places limité.
- Date : jeudi 28 novembre 2024
- Horaires : colloque de 09h00 à 16h45, ouverture des portes à 08h30
- Lieu : Académie nationale de médecine, 16 rue Bonaparte 75006 Paris
Contacts presse
- Francine Trocmé : f.trocme@ihuican.org, 06 81 64 97 88
- Anastasia Gomard : a.gomard@ihuican.org
Participez à notre colloque dédié aux cellules iPS-CMs le 11 octobre 2024
11 octobre 2024 : participez à notre colloque dédié aux cellules iPS-CMs !
Vous êtes chercheurs, vous utilisez des iPS-CMs ou vous pensez en utiliser prochainement ? Cette conférence est pour vous !
Le Pr Onnik Agbulut et les Drs Elise Balse, Vincent Fontaine, Pierre Joanne et Eric Villard vous invitent à la conférence « PSC-based models for heart biology » le vendredi 11 octobre 2024.
Venez découvrir les dernières avancées et perspectives futures pour améliorer ce modèle cellulaire utilisé dans les domaines de la physiologie et de la physiopathologie cardiovasculaire, de l’ingénierie du tissu cardiaque et de la thérapie cellulaire cardiaque.
Informations pratiques :
- Le 11 octobre 2024 – De 9h30 à 16h30
- Institut de Biologie Paris Seine – 7-9 Quai Saint-Bernard, 75005 Paris – Salle de conférence (C404)
- Conférence gratuite, mais inscription obligatoire
- Contact : communication@ihuican.org
Programme ;
09h30-09h45 : Accueil
09h45-10h00 : Introduction de la journée
10h00-10h30 : Pr. Jean-Sébastien Hulot (PARCC, Paris) Organoïdes cardiaque : de leur conception à leurs applications
10h30-10h45 : Shuai Luo (UMR-S 1180, Paris Saclay) Characterization of iPSC derived cardiomyocytes from patients with the CPVT RyR2C2277R mutation.
10h45-11h15 : Pause café
11h15-11h45 : Dr. Nathalie Gaborit (Université de Nantes) – Deciphering the developmental origin of Brugada syndrome
11h45-12h00 : Dr. Jean-Michel Peyrin (Institut Biologie Paris Seine, Paris) – Acoustic levitation as a tool to manipulate cellular spheroids in laboratory or microgravity environment.
12h00-12h15 : Dr. Loan Vaillant-Beuchot (IRCAN, Nice) Caractérisation des effets de la mutation (p.Ser59Leu) dans les cardiomyocytes dérivés d’IPSCs de patients atteints d’une forme familiale de la sclérose latérale amyotrophique
12h15-12h30 : Présentation Sponsor : Stem Cell Technologies
12h30-14h00 : Déjeuner
14h00-14h30 : Dr. Eric Villard (UMR 1166/IHU ICAN, Paris) – Atouts et limites des cellules dérivées des iPSc pour la modélisation des maladies cardiovasculaires : l’expérience d’ICAN BioCell
14h30-14h45 : Simon Lledo (AMU – INSERM 1263 – INRAE 1260, Marseille) – Caractérisation de la réponse inflammatoire associée à la myocardite immuno-médiée dans un modèle de cardiomyocytes dérivés d’hiPSC
14h45-15h00 : Dr. Gaëlle Boncompain (Institut NeuroMyoGene, Lyon) – Adaptation of the secretory routes upon cell differentiation
15h00-15h15 : Pause café
15h15-15h30 : Dr. A Meli (PhyMedExp, Montpellier) Patient-derived neurocardiac organ-on-chip to model cardiopathies
15h30-16h00 : Dr. Pierre Joanne (Sorbonne Université, Paris) – Stem cell-derived cardiomyocytes and spheroids to study desmin-related cardiomyopathy
16h00-16h30 : Conclusion et discussion ouverte
Course des Héros 2024 : engagez-vous à nos côtés !
Course des héros 2024 : engagez-vous à nos côtés dans la lutte contre les maladies cardiométaboliques !
En 2024, l’IHU ICAN s’engage pour la 3e année consécutive dans la Course des Héros !
Notre objectif ? Récolter des fonds au profit de la lutte contre l’une des causes majeures de décès en France, et la 1ère cause de décès chez la femme : les maladies cardiométaboliques (maladies cardiovasculaires, diabète, obésité, maladies du foie…).
Engagez-vous à nos côtés en participant à l’un des plus grands événements caritatifs de France !
Envie de vous engager dans une belle cause à nos côtés ?
1. Participez à la course à nos côtés le 16 juin 2024 au Domaine National de Saint-Cloud (92). Parcours découverte de 2km (adapté aux jeunes enfants, PMR et poussettes), marche de 5km (tout public), ou course de 8km (à partir de 16 ans). Parcours non-chronométrés, sans certificat médical.
2. Soutenez la collecte au profit de l’IHU ICAN
Faites un don sur les pages de collecte des participants, ou créez votre propre page de collecte (que vous participez à la course/marche ou non).
3. Engagez votre entreprise dans l’aventure
Contactez Alexandra Chanrond, Chargée de communication et de collecte à l’IHU ICAN : a.chanrond@ihuican.org
Comment participer à l’évènement ?
- Etape 1 : Inscription : Créez votre page de collecte en quelques minutes et réglez vos frais d’inscription.
- Etape 2 : Collecte de dons : Personnalisez votre page puis partagez-la autour de vous afin d’atteindre votre objectif de collecte de 250€ pour valider votre participation.
- Etape 3 : La Course : Rendez-vous le jour J pour rencontrer notre fondation, et partager un moment humain et convivial à nos côtés !
L’objectif 2024 : accélérer la recherche sur les maladies cardiométaboliques
En 2023, nos participants ont collecté la somme de 5 510 €, qui a permis de soutenir un projet très innovant sur la greffe cardiaque, dont la mise en place a été effectuée avec succès le 24 octobre 2023 par le Pr Guillaume Lebreton (Chirurgien cardiaque, IHU ICAN / AP-HP, Hôpital Pitié-Salpêtrière). Merci à nos généraux donateurs !
En 2024, nos équipes médicales espèrent collecter la somme de 10 000€ pour améliorer le diagnostic, la prise en charge et le traitement des femmes et des hommes atteints de maladies cardiométaboliques.
Maladies cardiométaboliques : qui sont-elles ?
Véritable fléau de santé publique, les maladies cardiométaboliques sont en augmentation constante ces dernières années. Elles représentent aujourd’hui une cause majeure de décès en France (la 1ère chez les femmes) et la 1ère cause de décès au niveau mondial (source : CépiDc/Inserm).
Elles regroupent de nombreuses maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, thrombose, cardiomyopathies, AVC, insuffisance cardiaque), les maladies du foie (dont la stéatose métabolique hépatique ou maladie du foie gras), ou encore l’hypercholestérolémie.
Elles sont très fréquentes et souvent diagnostiquées trop tardivement car elles se développent de façon silencieuse dans l’organisme.
Le cardiométabolisme est une discipline qui arrive sur le devant de la scène avec l’augmentation du nombre de personnes concernées. Cette discipline nécessite une recherche scientifique et médicale de pointe et pluridisciplinaire pour comprendre des pathologies complexes et connectées entre elles, liées à un déséquilibre du métabolisme de l’individu et/ou à des facteurs génétiques.
C’est la mission des 230 chercheurs et 170 médecins de l’IHU ICAN.
Lancement de la 1ère Semaine nationale des maladies cardiométaboliques : tous concernés !
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Maladies cardiométaboliques, tous concernés !
Les maladies cardiométaboliques sont la 1ère cause de décès chez la femme et la 2ème cause de décès en population générale en France. Enjeu de santé publique majeur, elles restent malheureusement méconnues du grand public (enquête IFOP/IHU ICAN – novembre 2023). Pourtant, les maladies cardiométaboliques nous concernent tous.
En effet, 140 000 personnes décèdent chaque année d’une maladie cardiovasculaire, 47% des Français sont en surpoids, 17 millions de personnes souffrent d’hypertension artérielle et 4 millions de personnes sont traitées pour un diabète.
Face à ces chiffres alarmants, l’IHU ICAN lance la Semaine Nationale des Maladies Cardiométaboliques pour sensibiliser à la prévention sur ces pathologies.
Découvrez ci-dessous nos outils de prévention à votre disposition, ainsi qu’un questionnaire d’autoévaluation en ligne afin de mesurer votre risque cardiométabolique, en collaboration avec PREDIA (Innov Biotech).
Cette semaine de sensibilisation vise à mettre en lumière les maladies cardiométaboliques, car ces affections chroniques perturbent la qualité de vie de nombreuses personnes et conduisent à des pathologies très graves voire mortelles. Il est urgent d’agir pour mieux les prévenir mais aussi pour donner aux chercheurs les moyens de progresser dans ce domaine.
« Notre objectif est d’amorcer une prise de conscience pour conduire à des changements durables de comportements, et à des dépistages plus précoces des maladies cardiométaboliques pour une prise en charge anticipée et personnalisée des personnes touchées. Il faut également donner plus de moyens à la recherche pour accélérer les innovations dans le cardiométabolisme. » explique Stéphane Hatem, Directeur Général de l’IHU ICAN.
Qu'est-ce que le cardiométabolisme ?
Le diabète, l’obésité, la maladie du foie gras (MASH) ou l’hypercholestérolémie familiale sont des affections chroniques. Associées à des pathologies du cœur, elles sont appelées maladies cardiométaboliques.
Les maladies du cardiométabolisme sont les maladies d’une vie. Il s’agit de maladies chroniques, que les malades doivent apprendre à gérer pour éviter les épisodes aigus qui sont sources d’hospitalisations et d’aggravation de la maladie.
Il est donc absolument indispensable d’avoir une prise en charge globale des maladies cardiométabliques.
Diabète
Obésité
Hypercholestérolémie familiale
Depuis 1980, le nombre de cas a quadruplé dans le monde. 1 personne sur 20 à l’échelle de la planète est diabétique. C’est la 9e cause de décès dans le monde (1,5 million de décès par an) et le nombre de décès dus au diabète a augmenté de 70% depuis 2000. En France, près de 4 millions de personnes prennent un traitement contre le diabète. Il s’agit d’une maladie qui entraine de nombreuses complications : cécité, insuffisance rénale, amputations des membres inférieurs, insuffisance cardiaque…
Résultat d’un déséquilibre entre les apports et les dépenses énergétiques, l’obésité correspond à un excès de masse grasse ayant des conséquences néfastes pour la santé. À l’échelle mondiale, le nombre de personnes obèses a triplé depuis 1975 : 13% des adultes sont obèses et 39% en surpoids. En France, l’obésité concerne 17% des adultes. Cette pathologie touche également de plus en plus les enfants et les adolescents. Chez les moins de 18 ans, elle concerne 16% des garçons et 18% des filles.
Une des maladies génétiques la plus fréquente au monde et en France, elle peut provoquer des complications neuro-cardiovasculaires (Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC), syndromes coronariens aigus…) chez des jeunes adultes, voire des enfants. Malheureusement trop souvent sous-diagnostiquée, cette maladie est pourtant un réel enjeu de santé publique : 225 000 à 270 000 personnes seraient atteintes en France, avec seulement 10% des adultes et 5% des enfants diagnostiqués.
Maladies du coeur et des vaisseaux
Les maladies cardiovasculaires sont une des principales causes de mortalité en Europe et la 1ère cause de mortalité dans le monde avant 65 ans. Elles sont responsables d’arythmies cardiaques, d’hypertension artérielle, d’infarctus du myocarde, d’insuffisance cardiaque ou encore d’accidents vasculaires cérébraux (AVC). La pathologie la plus répandue est l’athérosclérose, un phénomène de vieillissement accéléré et de rigidification des artères, pouvant être bouchées par des plaques d’athérome, et devenant ainsi la 1ère cause d’infarctus du myocarde. Cette maladie est favorisée par les maladies métaboliques, l’alimentation riche en graisse animale, la sédentarité, le tabac ou encore l’hérédité.
Maladie du foie gras (MASH)
Aussi appelée « maladie du foie gras », la stéatohépatite métabolique ou « MASH » est une maladie chronique due à l’accumulation de graisse dans le foie (stéatose), associée à des facteurs de risque métaboliques (obésité, diabète de type 2…), mais non liée à une consommation excessive d’alcool. La MASH (anciennement appelée NASH) est une maladie en évolution constante dans le monde. Le nombre d’individus atteints de stéatose métabolique est en forte progression et continuera d’augmenter dans les années à venir, notamment en raison de la recrudescence des cas de diabète de type 2 et d’obésité à travers le monde : 18% de la population adulte en France sont concernés (25% dans le monde, 32% aux Etats-Unis).
Comment agir face aux maladies cardiométaboliques ?
1. S'informer : les experts de l'IHU ICAN vous parlent des maladies cardiométaboliques
Ecoutez dès maintenant notre podcast « Au cœur de la santé : le flash info des maladies cardiométaboliques », disponible sur SoundCloud, Spotify, Deezer et YouTube.
Au sommaire, 10 chroniques d’information illustrées par des entretiens de médecins et chercheurs sur les maladies cardiométaboliques et les avancées en matière de recherche.
Bonne écoute !
Les thématiques traitées par nos experts
- Nutrition/alimentation et maladies cardiométaboliques
- Comment la recherche peut-elle aider à faire reculer les maladies cardiométaboliques ?
- Comment les progrès technologiques révolutionnent-ils la recherche ?
- L’activité physique, efficace dans la prise en charge des maladies cardiométaboliques
- Qu’est-ce que la maladie du foie gras (MASH) ?
- Le parcours de soins innovant pour les patients atteints de la maladie du foie gras (MASH).
- Les données de santé au service de la recherche.
- L’importance des dons pour accélérer les innovations.
- L’IHU ICAN : un centre de recherche d’excellence sur les maladies cardiométaboliques.
2. Communiquer
Face à cet enjeu majeur de santé publique, il est essentiel d’informer et de sensibiliser le plus grand nombre sur les facteurs de risque de développer une maladie cardiométabolique.
Si vous souhaitez porter ce message à nos côtés, téléchargez le kit de communication à votre disposition pour relayer ce message de sensibilisation.
3. Prévenir : testez-vous pour connaître votre risque cardiométabolique
Pour prévenir les maladies cardiométaboliques, chaque individu peut agir sur des leviers à son échelle pour améliorer sa santé : hygiène de vie, alimentation, activité physique, consommation d’alcool, arrêt du tabac… Ces facteurs de risque jouent tous un rôle prépondérant dans l’apparition de ces pathologies.
Vous pouvez réaliser le questionnaire proposé par PREDIA (Innov Biotech), la réalisation d’un questionnaire d’autoévaluation en ligne afin de mesurer votre risque cardiométabolique. Ce questionnaire n’est ni un dépistage ni un diagnostic. Il ne remplace pas une consultation médicale avec un professionnel de santé.
4. Soutenir la recherche
En parallèle des facteurs de risque hygiéno-diététiques, d’autres facteurs doivent également être pris en compte comme les prédispositions génétiques. Dans ce cas, seule la recherche médicale et scientifique pourra apporter des éléments de réponse. Il est donc essentiel de donner les moyens aux chercheurs de mener des programmes de recherche innovants.
C’est la mission des 230 chercheurs et 170 médecins de l’IHU ICAN. Grâce à leur engagement, il sera possible de changer la vie de millions de personnes.
Le soutien des mécènes et des donateurs est essentiel pour accélérer ce combat. Donnons les moyens aux chercheurs d’accélérer les innovations sur les maladies cardiométaboliques. Faites un don à l’IHU ICAN pour soutenir l’excellence de la recherche française contre les maladies cardiométaboliques.
Découvrez notre rétrospective 2023 en vidéo
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L’IHU ICAN vous souhaite ses meilleurs vœux
En 2023, nos équipes sont restées 100% mobilisées dans la lutte contre les maladies cardiométaboliques, 1ère cause de décès dans le monde et cause majeure de décès en France.
Découvrez en vidéo la rétrospective de nos actions marquantes de l’année.
Merci à nos 53 collaborateurs, 168 médecins, 221 chercheurs, ainsi qu’à nos fondateurs, nos partenaires, nos mécènes et nos donateurs pour leur précieux soutien tout au long de l’année.
En 2024, poursuivons ensemble les innovations pour accélérer les progrès contre les maladies cardiométaboliques. Très bonne année 2024 !
L’IHU ICAN lance son baromètre sur les maladies du cardiométabolisme avec l'IFOP
Maladies cardiométaboliques, tous concernés !
Pour mieux informer et sensibiliser la population sur une des causes majeures de décès en France, l’IHU ICAN lance son baromètre du cardiométabolisme (étude IFOP / IHU ICAN – septembre 2023), en s’appuyant sur sa forte expertise dans la recherche et la lutte contre les maladies cardiométaboliques.
- Quelles connaissances ont les Français du cardiométabolisme ?
- Quel est leur regard sur ces pathologies ?
- Sont-ils informés des causes et facteurs de risque ?
Véritable fléau de santé publique, les maladies cardiométaboliques (ou maladies du cardiométabolisme) sont en augmentation constante ces dernières années. Elles représentent aujourd’hui une cause majeure de décès en France et la 1ère cause de décès au niveau mondial (source : CépiDc/Inserm).
Elles regroupent de nombreuses maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, thrombose, cardiomyopathies, AVC, insuffisance cardiaque), les maladies du foie (dont la stéatose métabolique hépatique ou maladie du foie gras), ou encore l’hypercholestérolémie.
Le fonctionnement de ces maladies chroniques reste encore trop méconnu du grand public, car le cardiométabolisme est une discipline émergente qui nécessite une recherche scientifique et médicale de pointe pour comprendre ces pathologies complexes et connectées entre elles, liées à un déséquilibre du métabolisme de l’individu et/ou à des facteurs génétiques. Elles sont très fréquentes et souvent diagnostiquées trop tardivement car elles se développent de façon silencieuse dans l’organisme.
Pourtant, les maladies cardiométaboliques nous concernent toutes et tous.
Quelques chiffres (en France) :
- Maladies cardiovasculaires : 5,3 millions de malades, plus de 140 000 morts par an
- Diabète : 4 millions de personnes traitées, 35 000 morts liées au diabète
- Obésité: 17% des adultes concernés par l’obésité, 47% par le surpoids
- Stéatose métabolique hépatique (NASH) : 18% de la population touchée, quasiment 24% en 2030 (estimation IHU ICAN)
Sources : ameli, Santé publique France
Les maladies cardiométaboliques, un fléau encore trop méconnu
Premier enseignement de cette étude, les maladies du cardiométabolisme sont assez mal identifiées par les Français : seulement 38% en ont entendu parler et 10% voient précisément de quoi il s’agit. Les jeunes femmes et les donateurs à la recherche médicale – deux publics traditionnellement plus au fait des questions de santé – sont un peu plus nombreux à déclarer connaitre les pathologies (45% et 55%).
Les 38% de Français qui indiquent connaitre ces maladies en ont en fait une connaissance partielle. S’ils identifient à juste titre l’insuffisance cardiaque (85%), l’hypertension artérielle (76%) ou encore l’accident vasculaire cérébrale (67%) comme étant des maladies du cardiométabolisme, ils sont moins d’1 sur 2 à savoir que l’obésité (49%), l’hypercholestérolémie (47%) ou encore le diabète (37%) appartiennent également à cette famille de maladies. La stéatose hépatique non alcoolique (20%) et la cirrhose (12%) sont encore moins rattachées à cette famille.
Corollaire de cette mauvaise connaissance des maladies du cardiométabolisme, leur contribution aux décès en France est sous-estimée : 15% des Français la déclarent comme principale cause de décès en France, alors qu’elle représente bien l’une des principales causes après le cancer, et la 1ère cause de décès dans le monde.
Les maladies du cardiométabolisme perçues comme graves et en augmentation
Après avoir expliqué aux répondants ce que sont les maladies du cardiométabolisme, 82% des sondés s’accordent très largement pour dire qu’il s’agit de pathologies graves, 73% pensent qu’elles sont en augmentation sur les dix dernières années, et 73% qu’elles sont répandues dans la population française. En revanche, le caractère chronique de ces pathologies semble être majoritairement méconnu, avec 57% des sondés qui expliquent qu’on peut en guérir aujourd’hui.
Relevons également qu’1 Français sur 2 estime que les maladies du cardiométabolisme sont principalement une affaire de responsabilité individuelle (50%), un résultat à mettre en lien avec le fait qu’elles sont perçues comme étant uniquement causées par le mode de vie.
Des mesures de prévention et des facteurs de risque bien identifiés
Autre enseignement de l’étude, les maladies du cardiométabolisme sont très largement perçues par les Français comme étant causées par le mode de vie, cette cause étant la première citée (51%), loin devant les prédispositions génétiques (13%) ou encore les facteurs environnementaux tels que la pollution (6%).
Corollaire à cela, les Français estiment que les pouvoirs publics doivent avant tout lutter contre les maladies du cardiométabolisme par le biais de campagnes de sensibilisation de la population aux modifications des modes de vie (36%). À l’inverse, ils ne sont que 15% à évoquer la recherche scientifique et 12% l’amélioration des outils diagnostics, qui sont pourtant des leviers essentiels dans la connaissance et la lutte contre ces maladies.
Les Français identifient assez bien les mesures hygiéno-diététiques de prévention : ils estiment ainsi qu’une alimentation équilibrée (94%), la pratique d’une activité physique régulière (93%), le fait de ne pas fumer (92%) ou encore de ne pas trop consommer d’alcool (88%) sont efficaces pour prévenir la survenue de maladies cardiométaboliques.
Ils s’accordent également largement sur les facteurs de risque, en citant le fait d’être en surpoids (87%), d’être fumeur (86%), d’avoir une alimentation riche en graisse, en sel et en sucre (85%) ou un mode de vie stressant (82%).
Une crainte plus forte des Français concernant les maladies cardiovasculaires
Les résultats de l’étude montrent également que les jugements à l’égard des différentes pathologies du cardiométabolisme sont ambivalents, probablement parce que les représentations divergent selon le type de maladies.
Les maladies cardiovasculaires sont ainsi mieux identifiées comme étant des maladies du cardiométabolisme et suscitent beaucoup de craintes. Ce type de maladies est ainsi de loin celui qui suscite le plus d’inquiétudes (50%), loin devant l’hypertension artérielle (14%), le diabète (16%), l’obésité (11%), la stéatose hépatique non alcoolique (6%) ou l’hypercholestérolémie (3%).
Corollaire à cela, les Français estiment que ce sont ces maladies qui devraient faire l’objet d’une attention prioritaire de la part des pouvoirs publics (46%), devant l’obésité (26%), le diabète (15%), les maladies rares métaboliques (7%), l’hypercholestérolémie (3%) ou la stéatose hépatique non alcoolique (3%).
Un déficit d’informations à l’égard des maladies du cardiométabolisme
Seulement un peu plus d’un tiers des Français indiquent avoir déjà été informés concernant les maladies du cardiométabolisme (37%). Dans le détail, les plus de 65 ans (42%), les catégories aisées (48%) et les donateurs à la recherche médicale (50%) sont un peu plus nombreux à indiquer avoir été informés.
Le médecin constitue le principal vecteur d’informations sur ces maladies (57%), devant l’entourage (37%), les médias (29%) ou les campagnes de communication émanant des autorités.
Qui sommes-nous ?
Créé en 2011, l’IHU ICAN est une fondation de coopération scientifique dont l’objectif principal est de développer la médecine de demain pour combattre les maladies du cardiométabolisme. Situé au cœur du plus grand hôpital public d’Europe, la Pitié-Salpêtrière, l’IHU ICAN s’appuie sur les expertises de sa communauté scientifique (168 médecins, 261 chercheurs) et de ses 3 fondateurs pour mener ses missions : l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et Sorbonne Université.
Une question ? Contactez-nous :
- Francine TROCME
- Directrice Communication et Mécénat – IHU ICAN
- 06 81 64 97 88
- f.trocme@ihuican.org
Réunion du Conseil Scientifique International de l’IHU ICAN : quelles orientations scientifiques majeures ?
Réunion du Conseil Scientifique International de l’IHU ICAN :
quelles orientations scientifiques majeures ?
Les 25 et 26 septembre 2023, l’IHU ICAN a eu le plaisir de recevoir les membres de son Conseil scientifique international afin d’échanger sur les grandes orientations scientifiques de la fondation pour lutter contre les maladies du cardiométabolisme (obésité, diabète, maladies du foie, maladies du cœur et des vaisseaux…).
La visite a été ponctuée d’un cocktail au cœur d’un lieu unique : la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, construite en 1670 au sein de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
L’IHU ICAN remercie l’ensemble des participants pour leur mobilisation et la qualité des échanges, ainsi que l’AP-HP pour avoir permis la tenue de ce bel événement !
Les axes stratégiques de l’IHU ICAN, fondation scientifique de référence sur le cardiométabolisme
Stéphane Hatem, Directeur de l’IHU ICAN, est revenu sur les grands axes stratégiques de l’IHU ICAN pour lutter contre les maladies cardiométaboliques, 1ère cause de maladies chroniques et de décès en France.
- Comment mieux comprendre et décrypter le dialogue entre les organes, notamment entre le cœur et le foie ?
- Quel lien existe-t-il entre les facteurs environnementaux et les facteurs génomiques ? Des maladies cardiométaboliques monogéniques rares aux polymorphismes
- Comment développer une médecine de précision au bénéfice des patients grâce aux nouveaux biomarqueurs ?
- Comment relever le défi de générer et structurer des données de santé de qualité pour accélérer la recherche médicale et scientifique ?
« L’IHU ICAN doit accomplir son rôle de partenaire et de levier pour une communauté scientifique et médicale élargie dans le domaine du cardiométabolisme. Notre fondation (créée par l’AP-HP, l’Inserm et Sorbonne Université) apporte toute une offre de services et d’expertises très pointues qui positionnent les membres de sa communauté aux avant-postes pour participer à de grands projets académiques comme industriels.
L’intégration des données de santé en recherche, les nouvelles interfaces des maladies métaboliques, la découverte de nouveaux biomarqueurs notamment d’imagerie sont des challenges qui illustrent parfaitement les orientations et les ambitions 2025/2030 pour développer la médecine de précision des maladies du cardiométabolisme. »
Les projets majeurs de recherche scientifique et médicale présentés
Les chercheurs et médecins de la communauté de l’IHU ont ensuite présenté les projets de recherche majeurs en cours, qui constituent des avancées encourageantes dans la compréhension des maladies du cardiométabolisme et dans la médecine de demain, au service des patients.
Cette réunion du SAB a été également l’occasion d’accueillir des personnalités qualifiées de très haut niveau qui ont pu apporter un regard d’expert sur les présentations de l’IHU ICAN et faire part de précieuses recommandations :
- Le Pr Catherine Boileau, Pharmacienne biologiste spécialisée dans la génétique, Directrice de plusieurs unités de recherche, Membre du Comité Administratif de l’IHU ICAN,
- Le Pr Michel Komajda, Membre de l’académie de médecine, Ancien directeur de l’Institut de cardiologie de la Pitié-Salpêtrière, Ancien président de la Société Européenne de Cardiologie et Président de la Fondation Cœur & Recherche,
- Philip Janiak, Directeur de la biotech Corteria Pharmaceuticals, Ancien directeur R&D du département Cardiométabolique de Sanofi, et membre Comité Administratif de l’IHU ICAN.
Au programme
L’interface cœur-foie, un axe de recherche prometteur
- Liver, the metabolic hub for cardiometabolic diseases – Pr Vlad Ratziu
- New mediators released by diseased liver – Pascal Ferré
- Necroptosis and MLD – Jérémie Gautheron
Le tissu adipeux, interface centrale des maladies cardiométaboliques
- Adipose tissue and heart : EAT and AF – Pr Stéphane Hatem
- Lipodystrophy from patient cohort to adipose tissue biology – Pr Corinne Vigouroux
Microbiote et maladies cardiométaboliques
- Metabolic dysbiosis associated with obesity and CMD and interventionalstrategies : FMT to improve T2D control – Pr Judith Aron-Wisnewsky
Des mutations rares aux facteurs de risque des maladies cardiométaboliques
- Twin technology and the prediction of CV risk – Dr Antonio Gallo
- From rare familial forms of cardiomyopathy to common heart failure – Pr Philippe Charron
- Imprinting disease – Pr Irène Netchine
Accélérer le transfert de la recherche vers les soins aux patients
- New care pathways – Dr Raluca Pais
- Making the best out of patient cohorts (structuring a cohort strategy as atool for research and partnerships) – Stéphane Commans
Talents émergents, jeunes chercheurs
- The biology of fatty atria – Nadine Suffee
- Metabolic biomarker and heart transplantation – Khaoula Bouazizi-Verdier
Créer du lien entre la recherche fondamentale et la recherche clinique, et accélérer le transfert de la recherche vers les soins aux patients
- Maestria Demonstrator : AI tools for research – Maharajah Ponnaiah
- What can we expect form the reprogramming of Ips to study cardiometabolicdisease – Eric Villard
- Tools to promote emerging Scientific approaches – Pr Stéphane Hatem
Application au patient : nouveaux biomarqueurs d’imagerie pour les maladies cardiométaboliques
- Cardio metabolic and liver imaging in the general population – Pr Alban Redheuil
- Technical developments in Cardiovascular MRI – Nadjia Kachenoura
- The new frontiers of the echocardiography – Dr Laurie Soulat Dufour
Composition et rôle du Conseil Scientifique International
Notre Conseil Scientifique International ou « Scientific Advisory Board » (SAB) est un organe stratégique de gouvernance composé de personnalités extérieures hautement reconnues par la communauté scientifique internationale dans le domaine du cardiométabolisme et de la nutrition.
Il a pour rôle d’évaluer la stratégie scientifique de l’IHU ICAN et de faire des recommandations sur les orientations scientifiques et les équipes scientifiques et médicales œuvrant dans le périmètre de l’IHU ICAN.
Les membres du Comité Scientifique de l’IHU ICAN :
- Pr André CARPENTIER, Director of the “Diabetes, obesity and cardiovascular complications” key research area, Faculty of Medicine and Health Sciences at the Université de Sherbrooke, Canada
- Pr Michaël RODEN, Professor of Endocrinology and Metabolic Diseases, University Hospital of Düsseldorf, Germany
- Pr Karin SIPIDO, Chair of the SAB, Professor of Medicine and Head of Experimental Cardiology, University of Louvain, Belgium
- Pr Rozemarijn VLIEGENTHART, Radiologist and Professor of Cardiothoracic Imaging, University Medical Center Groningen, Netherlands
- Pr Arnold VON ECKARDSTEIN, Professor of Clinical Biochemistry, Laboratory Medicine and Pathology, University Centre for Laboratory, Medicine and Pathology (UZL), Switzerland
Courses des Héros 2023 : participez à un projet novateur et sauvez des vies avec le projet PEGASE !
Courses des Héros 2023 : participez à un projet novateur et sauvez des vies avec le projet PEGASE !
La greffe du cœur (ou transplantation cardiaque) permet de sauver des vies dans les cas les plus graves d’insuffisance cardiaque, où le traitement médical est insuffisant. Malheureusement, il n’y a pas assez de donneurs par rapport aux receveurs en attente de greffe du cœur : on compte 1 greffon cardiaque pour 2 receveurs.
Dans ce contexte, il est donc essentiel de chercher et d’évaluer tous les greffons potentiels existants, aujourd’hui inutilisés, mais qui pourraient sauver la vie de patients. C’est l’objectif du projet de recherche PEGASE mené par l’IHU ICAN !
Cette étude pilote innovante vise à démontrer la faisabilité du transport sur une longue distance, et donc une longue durée, de cœurs prélevés sur des donneurs éligibles, grâce à un dispositif de perfusion ex-vivo innovant qui permet de préserver l’organe et de maintenir son bon fonctionnement jusqu’à la greffe.
Participez à la Course des Héros 2023 à nos côtés pour soutenir la greffe cardiaque et sauver des vies !
Le 18 juin 2023, l’équipe de l’IHU ICAN participera à nouveau à cette course solidaire pour récolter des fonds au profit du projet PEGASE.
Donnez, collectez ou participez : retrouvez ci-dessous les 3 manières de nous soutenir !
Comment se déroule le projet PEGASE ?
Le projet PEGASE s’adresse à des patients en insuffisance cardiaque terminale irréversible pour lesquels il existe une indication médicale de transplantation mais qui ne peuvent l’être en raison de la politique restrictive d’allocation des greffons. Ces patients souffrent d’insuffisance cardiaque terminale et sont en situation d’impasse thérapeutique. Leur pronostic vital est directement engagé faute de transplantation.
Le déroulé du projet
- Le cœur est prélevé sur un donneur éligible au prélèvement cardiaque, conformément aux recommandations et aux pratiques actuelles,
- Le greffon cardiaque est transféré à Paris sur vol régulier commercial selon les dispositifs habituels,
- Arrivé à l’un des aéroports franciliens, le greffon est ensuite transféré dans le centre de transplantation cardiaque de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris 13e) pour être transplanté chez le bénéficiaire.
Centre expert dans la greffe cardiaque, le groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière pourra faire bénéficier de cette étude des patients en attente de greffe. Le projet PEGASE est porté par le Pr Pascal Leprince (Chef du service de Chirurgie cardiaque et thoracique) et son adjoint le Pr Guillaume Lebreton (Chirurgien cardiaque).
L’agence de la biomédecine (ABM) est impliquée dans le projet afin de veiller au bon respect des règles de sécurité sanitaire, d’éthique et d’équité.
Quel est l’importance du projet pour les patients ?
Dans un contexte de pénurie d’organes, le projet PEGASE est une solide opportunité d’accroitre le nombre de greffons cardiaques utilisables pour les patients en attente de greffe du cœur.
Il permettrait d’accroitre le nombre de cœurs supplémentaires chaque année, qui ne sont actuellement pas prélevés par manque d’une solution de préservation adaptée.
De plus, la démonstration de faisabilité ouvrira d’autres perspectives liées à la préservation prolongée d’organes et aux transplantations complexes.
Comment soutenir le projet PEGASE ?
Si cette cause vous tient à cœur, vous pouvez soutenir l’équipe du projet PEGASE et les participants à la Course des Héros de l’IHU ICAN de plusieurs manières.
Tous les membres de la communauté de l’IHU ICAN sont les bienvenus à nous rejoindre lors de cette course solidaire (médecins, mécènes, donateurs, partenaires, anciens salariés…).
Créer votre page de collecte pour la diffuser dans votre réseau, que vous participiez ou non à la course.
Faire un don sur les pages de collectes des participants, qui doivent récolter 250€ chacun(e) pour prendre le départ.
Engager votre entreprise à soutenir ce projet en montant une équipe ou en faisant un don.
À quoi vont servir vos dons ?
Vos dons permettront de soutenir l’étude pilote d’une durée de 3 ans, qui vise à faire bénéficier de cette greffe cardiaque à 7 malades ayant une indication de greffe, mais ne pouvant pas actuellement être inscrits sur les listes d’attente car ne remplissant pas les critères en vigueur pour entrer dans le circuit classique.
Grâce à la Course des héros 2023, nos équipes médicales espèrent collecter la somme de 10 000€ qui permettra de soutenir la prise en charge de la transplantation de l’un de ces 7 patients.
Rejoignez la course pour soutenir la greffe du cœur !
Vous avez une question concernant le projet PEGASE ou la Course des Héros ? Contactez Francine Trocmé, Directrice du mécénat et de la communication, f.trocme@ihuican.org.
Retour sur le colloque « IA et mégadonnées dans la recherche et la pratique médicales de demain »
Retour sur le colloque “IA et mégadonnées” : lancement de travaux structurants !
Vendredi 10 février 2023, l’IHU ICAN coorganisait avec le Conseil d’Etat, la CNIL et l’Alliance IHU France un colloque d’envergure sur l’utilisation des données et de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur de la santé.
Disponible également en visioconférence, ce colloque a réuni plus de 600 participants en distanciel et une centaine en présentiel dont 10 médias de la presse nationale généraliste et de la presse spécialisée en santé et en numérique, venus assister aux débats animés par des intervenants spécialistes du sujet.
Retrouvez le replay ci-dessous !
Partie 1 – Matin (9h-12h30)
Plénière d’ouverture, tables rondes n°1 et n°2
Partie 2 – Après-midi (14h-15h45)
Table ronde n°3 et plénière de clôture
Quel est l’objectif de ce colloque ?
La journée a été ouverte par Didier-Roland Tabuteau (Vice-Président du Conseil d’État), Marie-Laure Denis (Présidente de la CNIL) et Stéphane Hatem (Directeur Général de l’IHU ICAN).
3 tables rondes ont permis d’évoquer les problématiques de l’usage de l’IA en recherche et dans la pratique médicale, le cadre réglementaire des données de santé et l’écosystème économique de ces données en France.
Renaud Vedel (Directeur de cabinet de Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des télécommunications) et Thierry Tuot (Président-adjoint de la section de l’intérieur du Conseil d’État) ont conclu les débats riches en propositions.
Les travaux initiés lors de ce colloque vont se poursuivre au sein de l’Alliance IHU France pour construire un nouveau modèle d’utilisation les données de santé en recherche.
L’objectif pour l’Alliance IHU France : créer, en collaboration avec la CNIL et avec les soutiens du Conseil d’Etat et du gouvernement, un nouvel espace expérimental afin de trouver des solutions aux différentes problématiques économiques, sociales et médicales que soulèvent la manipulation de l’intelligence artificielle et l’exploitation des données au sein du secteur de la santé. Le tout, réalisé en totale transparence auprès du public, des patients et de la presse.
Photos ©JB Eyguesier/Conseil d’Etat.
La presse en parle !
- Next Inpact – Apprentissage fédéré et usage des mégadonnées : ce que l’IA peut pour la santé
- Data Scientest – Colloque du Conseil d’Etat : comment l’IA et le Big Data vont révolutionner la recherche et la pratique médicales ?
- Auguste Debouzy – Intelligence artificielle (« IA ») et mégadonnées dans le domaine de la recherche et de la pratique médicales : les éléments clés à retenir du colloque organisé par le Conseil d’Etat, la CNIL et l’Alliance IHU France
- Next Inpact – Au Conseil d’État, la quête d’un équilibre pour favoriser l’IA en santé
- Veille Cyber – Au Conseil d’État, la quête d’un équilibre pour favoriser l’IA en santé
- Tic Pharma – IA et données de santé: la Cnil veut approfondir « le travail de simplification des démarches »
- Tic Pharma – Les critiques de la Cnil sur le projet d’espace européen des données de santé
- Connected Doctors – IA et mégadonnées : recherche et pratique médicale de demain
- Presse Agence – IA et mégadonnées pour la santé
- Marine de la Clergerie – Quelles réglementations pour l’Intelligence Artificielle ?
- Acteurs publics – État territorial – Achat public – Intelligence artificielle
- Le Quotidien du médecin – Comment l’IA révolutionne déjà la médecine ?